Un match qui devrait être à notre portée mais attention aux absents... Retrouvez toutes les infos, remises à jour quotidiennement.

 

 

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Les 5 dernières confrontations

 

11.05.24 Nice - Le Havre Ligue 1

16.12.23 Le Havre - Nice Ligue 1

30.05.09 Nice - Le Havre 0 - 0 Ligue 1

13.01.09 Nice - Le Havre 1 - 0 Coupe de la Ligue

09.08.08 Le Havre - Nice 1 - 0 Ligue 1
 

 

Les news

 

15/12

Le groupe Niçois : Boulhendi, Bułka, Sirigu - Amraoui, Bard, Dante, Louchet, Lotomba, Mendy, Perraud, Todibo - Belahyane, Boudaoui, Claude-Maurice, Ndayishimiye, Rosario, Sanson, Traoré - Balde, Boga, Guessand, Laborde, Moffi.

 

L'arrêté ministériel a été suspendu par le Conseil d'État ce vendredi, après une action de groupes de supporters. Les Niçois seront bien admis au Stade Océane, ce samedi 16 décembre pour assister au match entre le Havre AC et l'OGC Nice.

 

13/12

Les supporters niçois sont interdits de deplacement. La justification de cette décision : « Considérant que les supporters de l’Olympique Gymnaste Club de Nice entretiennent de fortes relations d’amitié avec les supporters nancéiens eux-mêmes proches des supporters rouennais avec lesquels les supporters du Havre Athletic Club entretiennent un fort antagonisme » 

 

12/12

Jérémie PIGNARD arbitrera la rencontre, assisté de Aurélien DROUET et Nicolas DANOS

 

11/12

Thuram sera absent comme Bouanani et Diop. Tous blessés.

Youssouf sera présent malgré son carton de dimanche dernier. Il sera suspendu contre Lens.

 

Les interviews

 

Quand pourra-t-on revoir Khephren Thuram, qui s'est blessé au genou droit la semaine dernière ?


Son genou le tiendra sur le flanc plusieurs semaines. Il sera forfait jusqu'à la fin de l'année, c'est une certitude. On espère le récupérer début janvier pour reprendre l'entraînement avec l'équipe, et le plus vite possible pour la compétition. Il souffre d'un problème au genou causé par un contact, à l'entraînement. Il y a un peu de liquide dans son genou. Il y a du travail à faire pour le lui redonner de la stabilité.

 

On imagine que vous abordez les deux derniers matches avant la trêve comme ceux devant valider votre très bon début de saison...


Ces deux matches sont fondamentaux. Tout le bon travail que nous avons fait n'a pas encore créé de trou au classement. Le Championnat est encore long. Quand on voit le rythme des six, sept premières places, ça demande de très bons résultats et de la constance. On doit trouver la force et l'énergie pour refaire une rencontre avec un état d'esprit irréprochable, avec une grande concentration.

 


La Coupe d'Afrique des nations va priver votre effectif de plusieurs joueurs (Moffi, Boudaoui, Boga...). Estimez-vous qu'elle va obliger l'OGC Nice à recruter cet hiver ?


Sur le fait que la CAN représente une situation particulière, on le savait depuis longtemps. Nous avons six ou sept joueurs qui seront concernés et seront absents pour plusieurs semaines. Moi comme le club le savons très bien. L'objectif principal est de finir la phase aller du mieux possible. On verra ce qu'on peut faire après le match face à Lens (mercredi). Le club est absolument conscient de la situation qu'on va affronter et il prendra les meilleures décisions pour terminer la saison du mieux possible.

 

La journée de vos joueurs, demain (vendredi), peut-elle être perturbée par le procès de Christophe Galtier, qui se tiendra ce vendredi ?


Non, absolument pas. Tout ce qui ne concerna pas le sportif et ce match échappe à notre analyse. On est concentrés à 100 % sur le match du Havre.



 Les déclarations d'avant-match 

 

Gaëtan Laborde :

J’avais déjà connu des périodes compliquées comme ça. Dans ces moments on se réfugie dans le travail. Je suis pas le plus grand des égoïstes. Contre Reims au début je voulais servir Terem. Sur le but ma priorité c’était de marquer .

 
Revue de presse
 
 
 
la stratégie de l’OGC Nice pour retrouver la sérénité et de bons résultats par Le Monde
 

 

Un parfait cas pratique. Vendredi 1er décembre, les trois principaux dirigeants de l’OGC Nice détaillaient au Monde la profonde transformation du club, mise en lumière par une série de treize matchs sans défaite en Ligue 1. Le lendemain, Nantes infligeait aux Aiglons leur première défaite de la saison, un aléa sportif que le fonctionnement mis en place – parfois dans la douleur – depuis plusieurs mois est censé amortir. Malgré ce revers, Nice occupait une avantageuse 2e place au classement de la L1 avant le début de la 15e. Dimanche à 13 heures, les Aiglons reçoivent Reims.

 

Président depuis douze ans, à l’exception d’une parenthèse en 2019, Jean-Pierre Rivère goûte une plénitude comparable à la saison 2016-2017, achevée avec les lauriers de champion d’automne et une troisième place finale. « Sauf qu’aujourd’hui, glisse le dirigeant de 66 ans, nous avons plus de conviction dans notre organisation. »

 

Au printemps 2022, le groupe pétrochimique anglais Ineos, propriétaire du club azuréen depuis 2019, avait vu très grand et imaginé un recrutement cinq étoiles : que des internationaux, les Bleus Marcus Thuram et Steve Mandanda en têtes de gondole, Roberto De Zerbi, entraîneur à la mode, aux commandes. Mais soudainement, la capacité d’investissement a été réduite et le plan ambitieux est tombé à l’eau. Rivère, laconique, évoque « un petit flottement sur la nature même du projet ».

 

Plus personne ne comprenait qui faisait quoi

 

Sportivement, la fin de saison 2021-2022 avait été décevante : défaite contre Nantes en finale de la Coupe de France et qualification européenne ratée. Pire, une querelle sur fond de racisme a éclaté publiquement entre Christophe Galtier et le directeur du football, Julien Fournier. Malgré le départ au PSG de l’entraîneur – qui sera jugé pour discrimination et harcèlement moral le 15 décembre –, Nice s’est embourbé.

 

Un audit interminable mené par Dave Brailsford, directeur du sport chez Ineos, a alors été ressenti en interne comme « une terreur silencieuse », selon Le Journal du dimanche. As du cyclisme mais débutant dans le foot, Brailsford aurait imposé au moins une recrue: un obscur consultant externe, Iain Moody, parachuté en plein mercato à la place de Fournier, devenu indésirable. Rivère, lui, rappelait Lucien Favre, coach à succès de Nice entre 2016 et 2018. Bref, pendant cet été cacophonique, plus personne ne comprenait qui faisait quoi.

 

La saison 2022-2023 mal entamée, l’état-major mouvant s’est creusé les méninges: « Pendant douze ans, on a fait mieux avec moins. Comment revenir à ces fondamentaux ? » Favre écarté à mi-saison, l’intérimaire Didier Digard a sauvé les apparences (9e de Ligue 1). Mais l’essentiel se jouait dans les bureaux. « La qualité de la gouvernance, c’est ce qui fait la différence dans la réussite d’un club », estime Fabrice Bocquet, nommé directeur général (DG) en septembre 2022.

 

Destruction créatrice

 

Côté administratif, ce quadra passé par McKinsey a développé de nouveaux pôles d’expertise. Auprès de l’équipe première, il a créé quelques postes, dont un de chef cuisinier. Mais le plus souvent, il «seniorise», c’est-à-dire qu’il trouve la juste place à des collaborateurs déjà présents. « On reste une petite PME où chacun a un impact fort », résume le DG, qui va appliquer le même principe à un groupe professionnel resserré.

 

Le but ? Faire émerger des ressources existantes. Ainsi, le gardien Marcin Bulka, au club depuis 2021, se révèle-t-il après le départ de Kasper Schmeichel, dont le rendement est jugé insuffisant. Fabrice Bocquet décline, à la sauce sportive, le concept de destruction créatrice de l’économiste Joseph Schumpeter, qui l’a nourri lors son expérience à la direction générale du FC Lorient, entre 2015 et 2020. L’intéressé en a même fait un livre étonnant, L’important c’est les trois points (Amphora, 2022). Autre effet recherché : créer un intérêt supérieur pour la formation, avec l’espoir de réduire son retard sur les meilleures académies du pays.

 

Depuis 2019, le club n’a jamais fini deux fois de suite dans les cinq premiers de la Ligue 1. Bâtir un effectif capable de disputer l’Europe chaque saison, c’est la mission confiée à Florent Ghisolfi. Le directeur sportif, 38 ans, a été arraché au RC Lens, qu’il a largement contribué à ramener au premier plan. Le troisième membre du directoire estime que le groupe « n’est pas encore idéal ». Selon lui, un groupe complet nécessiterait «quatre à cinq mercatos». Le prochain, à partir du 1er janvier, sera son troisième.

 

Parmi les titulaires réguliers, seulement quatre portent sa patte: la sentinelle Youssouf Ndayishimiye et le buteur Terem Moffi, recrutés l’hiver dernier; le milieu Morgan Sanson et l’ailier Jérémie Boga, ajoutés en juillet. En dix-huit mois, il y a eu plus de mouvements à l’étage de la direction que dans le vestiaire. L’ancien milieu de terrain attend l’été prochain pour « modeler vraimen t» l’équipe mise à la disposition de Francesco Farioli, entraîneur italien inconnu à son arrivée mais qui multiplie les miracles. Quand bien même le projet n’est plus celui qui avait convaincu Ghisolfi de quitter le Pas-de-Calais pour les Alpes-Maritimes.

 

Un projet calibré pour de longues années

 

Diplomate, Jean-Pierre Rivère insiste sur « l’accompagnement » de la maison mère, crucial pour conserver les deux valeurs marchandes principales du club, le défenseur Jean-Clair Todibo et le milieu Khéphren Thuram, convoqués tour à tour en équipe de France par Didier Deschamps. L’assurance d’un engagement pérenne de la part d’Ineos, malgré son entrée probable au capital de Manchester United, le rêve du patron, Jim Ratcliffe?

 

Selon nos informations, un message rassurant a été diffusé en interne: oui, le projet niçois reste bien calibré pour de longues années. En témoignent les 6 millions d’euros investis récemment dans le centre d’entraînement, qui ne date pourtant que de 2017. Aucune crainte d’être satellisé par les Red Devils n’a été exprimée. En revanche, s’il faut trouver de nouvelles synergies au sein de l’empire britannique, Nice jouera le jeu.

 

De fait, les échanges sont déjà réguliers avec les autres disciplines (cyclisme, voile, rugby) où Ineos est engagé. Chaque mercredi, au siège du Gym ou en visioconférence, le triumvirat niçois fait un point sur sa feuille de route, remonte les éléments-clés de sa stratégie sportive et de croissance économique à Jean-Claude Blanc, directeur général d’Ineos Sport depuis février et annoncé comme le prochain homme fort de Manchester United.