Match à huis clos total pour la rencontre OGC Nice – FC Girondins de Bordeaux suite aux incidents face à Marseille... Retrouvez toutes les infos, remises à jour quotidiennement..   

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Les 10 dernières confrontations

 
17.01.21 Nice - Bordeaux 0 - 3 Ligue 1


27.09.20 Bordeaux - Nice 0 - 0 Ligue 1


01.03.20 Bordeaux - Nice 1 - 1 Ligue 1


08.11.19 Nice - Bordeaux 1 - 1 Ligue 1


12.01.19 Nice - Bordeaux 1 - 0 Ligue 1


28.10.18 Bordeaux - Nice 0 - 1 Ligue 1


25.02.18 Bordeaux - Nice 0 - 0 Ligue 1


17.12.17 Nice - Bordeaux 1 - 0 Ligue 1


02.04.17 Nice - Bordeaux 2 - 1 Ligue 1


21.12.16 Bordeaux - Nice 0 - 0 Ligue 1

 

 

Les news

 
 
 
 
 
27/08
 
Dolberg ne sera pas titulaire lors de cette rencontre.
 
Le groupe niçois : Benitez, Bulka - Dante, Todibo, Daniliuc, Lotomba, Bambu, Kamara, Bard - Lemina, Smith, Rosario, Da Cunha, Trouillet, Boudaoui, Thuram - Stengs, Dolberg, Kluivert, Gouiri, Ndoye
 
Le groupe bordelais : Costil, Poussin, Malbec - Bessile, Koscielny, Kwateng, Mangas, Medioub, Mensah, Mexer, Pembele - Adli, Fransérgio, Otavio, Sissokho, Zerkane - Bakwa, Briand, Hwang, Kalu, Mara, Oudin
 
26/08
 
Entorse du genou pour Dolberg qui devrait être absent pour  cette rencontre tout comme Atal (lésion musculaire à la cuisse)
 
25/08
 
Match à huis clos à  titre conservatoire. Tous les autres sanctions seront prononcées le 8 septembre.
 
L'OGC Nice est passé pendant deux heures devant la commission de discipline
 
 
Le tribune Populaire Sud est suspendu pour 4 matches
 
 
Jérémie Pignard arbitrera la rencontre, assisté par Nicolas Danos et Christophe Mouysset.
 
 

 
 
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Les interviews
 
 
 

« Redoutez-vous que vos joueurs soient touchés par les événements de dimanche soir ?


On peut être marqué par ce qui s'est passé, mais il faut regarder devant. Il faut être compétiteur. Nous sommes sur une bonne dynamique qu'il faut entretenir, développer, pour basculer sur le break international avec un bilan très positif si on l'emporte.



Cette semaine, vous avez été mis en accusation par une vidéo. Comment avez-vous vécu ça ?


Je n'ai pas beaucoup de commentaires à faire sur ça. J'ai vu. J'ai entendu. La commission de discipline travaille sur l'ensemble des événements. Il y a la personne que j'aurais soi-disant agressée, à qui il faut poser la question. Ma version des faits ? C'est la version. Elle est simple. Je connais David Friio, même si on n'a pas travaillé ensemble. Quand il est entré sur le terrain, ça faisait un moment que beaucoup de monde était sur le terrain. Je lui ai dit qu'il valait mieux que tout le monde rentre dans le vestiaire, et je l'ai pris par le cou à ce moment-là pour ça. Il n'y avait aucune intention d'agresser David Friio. Une minute après, on était dans le couloir du stade et on parlait ensemble. Après, avec les images, on fait des zooms, des pauses, et le geste devient une gifle, un coup de poing, plein de choses.

 

Êtes-vous étonné que le score n'ait pas été entériné ?


Non, je trouve que c'est normal que la commission de discipline et la commission des compétitions prennent leur temps de tout bien analyser.


Considérez-vous que cette soirée a vu une victoire de l'OGC Nice ?


(Il réfléchit) Oui. Les joueurs ont gagné.

 

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Comment auriez-vous réagi si l'un de vos adjoints avait asséné un coup de poing ?


(Long silence) Le geste (de Pablo Fernandez), tout le monde l'a vu. Mais si c'était mon adjoint qui avait fait ça, je ferais tout pour le défendre et lui trouver des circonstances atténuantes. Je le défendrais... Quand il y a un mouvement de cette sorte, il peut y avoir un manque de maîtrise et une mauvaise analyse de la situation et on le regrette très rapidement quelques minutes après... Le sport doit vite reprendre. On ne peut pas sanctionner de manière radicale. Il y a des gens qui font certaines activités, qui sont défendues et à qui on pardonne des choses beaucoup plus graves. Quand on est éducateurs, après ne pas avoir su se maîtriser, on est les premiers à le regretter.

 

Calvin Stengs revient dans le groupe pour affronter Bordeaux. Où en est-il physiquement ?


Il a pris beaucoup de retard. Il n'est pas dans sa forme optimale sur un plan physique. Il est opérationnel. Est-ce qu'il va pouvoir jouer tout le match ? Je ne pense pas. C'est une discussion que je dois avoir avec lui.

 

Où en est Youcef Atal, et Kasper Dolberg sera-t-il disponible ?


Youcef a une lésion musculaire. On ne connaît pas la durée de son indisponibilité. Il sera forfait pour le prochain match. Il ne partira pas avec sa sélection. Est-ce qu'il sera disponible pour le match de Nantes ? On ne le sait pas. C'est une lésion qui n'est pas très importante. Concernant Kasper, il a ressenti hier (mercredi) une douleur assez vive à un genou à la fin de l'entraînement. On a considéré que c'était une entorse, mais tous les examens qu'on a faits hier et encore ce matin n'ont rien décelé de grave. On fera un test demain matin. On va essayer de réunir toutes les conditions pour qu'il puisse participer au match. »

 


 

 


 

 

Les déclarations d'avant-match 

 

A venir

 

 

Revue de presse

Un huis clos pour repartir


L'Équipe


Première conséquence des incidents de Nice-Marseille, c’est sans leur public que les Azuréens chercheront à entretenir leur bonne dynamique.

 

NICE – Dans leur esprit, ils restent sur deux victoires, et face à des concurrents directs à l’Europe. Après avoir marché sur Lille (4-0), les Niçois ont pris le meilleur sur Marseille (1-0), jusqu’à l’interruption (75e) de la rencontre (*). Cela confirme les ambitions que peut nourrir l’équipe de Christophe Galtier, qui n’a pas encaissé de but en trois journées. Encore faut-il entretenir cette dynamique et montrer que les événements de dimanche dernier n’ont pas laissé de traces au sein du vestiaire. « On n’a jamais vécu de week-end comme ça, mais le club nous recrute pour qu’on se concentre sur le terrain, rappelle Dante, le capitaine. On a un club structuré, avec des gens compétents pour résoudre des problèmes comme celui-là. Nous les joueurs, nous n’avons pas d’excuses à trouver. »


Sans Atal, avec Dolberg


Même s’ils en avaient pris l’habitude la saison passée, l’inconvénient pour les Niçois, face à Bordeaux, sera de retrouver leur Allianz Riviera vidée de leurs supporters : la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a pris la décision de placer l’enceinte en huis clos total pour ce match, à titre conservatoire, alors que le dossier est en cours d’instruction. Les Azuréens devront aussi faire sans Atal (lésion à une cuisse), mais avec Dolberg. Incertain à cause d’une suspicion d’entorse à un genou, le Danois est finalement opérationnel, tout comme Stengs. Blessé à une cuisse en fin de préparation, l’ailier néerlandais fera ses débuts avec le Gym. Étant « loin de sa forme optimale », comme le reconnaît Christophe Galtier, c’est néanmoins sur le banc que l’ancien joueur d’Alkmaar devrait démarrer la rencontre.


(*) Après des incidents impliquant des supporters niçois, des joueurs, des stadiers et des membres des staffs (le match n’a pas repris).

 

 

GALTIER-LOPEZ, GENÈSE D’UNE AMITIÉ


L'Équipe

 

L’entraîneur niçois se réjouit de retrouver son ancien président au LOSC – désormais à la tête de Bordeaux –, avec lequel il a construit pendant trois ans et demi une relation complice.

 

La première fois que Gérard Lopez a rencontré Christophe Galtier date du 13 janvier 2017 lors de Lille - Saint-Étienne (1-1). Lors de cette cérémonie de passation de pouvoir avec l’ex-président Michel Seydoux, l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois, qui entamait son bail de quatre ans à la tête du LOSC, était venu sur la pelouse souhaiter « bonne chance » à l’entraîneur des « Verts ». « J’avais apprécié la démarche », se souvient Christophe Galtier.

 

Les deux complices reproduiront la scène ce samedi dans l’Allianz Arena à huis clos. « Je vais croiser un copain et ça me fait plaisir, avoue Gérard Lopez, devenu le boss de Bordeaux. On a vu sa patte entre la préparation et le début du Championnat. Il y a une différence en termes de compétitivité. Je lui souhaite une très belle saison. Après avoir perdu contre nous. » « C’est exactement ce que je vais lui dire », se marre le coach des Aiglons. Ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu physique- ment. » Les deux hommes se sont jaugés plusieurs mois quand Galtier a pris la succession de Marcelo Bielsa dans le Nord, fin décembre 2017.

 
« Nous cherchions un entraîneur connaissant bien la L1, immédiatement opérationnel dès le premier week-end, explique Lopez. Un coach respectueux des institutions et bon communicant. Il devait accepter de travailler avec des jeunes qui peuvent changer souvent et un staff du club. Au début, je n’échangeais pas beaucoup avec lui. On s’est rendu compte, Luis (Campos, conseiller sportif) et moi, que nous avions beaucoup d’affinités avec lui. Les moments chauds nous ont permis de mieux nous connaître. »


Galtier sauve le club de la relégation. Tout en intégrant le modèle économique des Dogues dans son quotidien. « Gérard était très clair, affirme-t-il. Il a toujours associé le niveau sportif à la réalité de son business plan. Il voulait disputer la C1 tous les ans. En même temps, il avait des ventes à faire. Il restait à l’écoute. Avec Luis, nous avons été sensibles à ses impératifs économiques. Lui n’a jamais menti. Cette relation de confiance est née de nos échanges très francs. Quand il n’était pas content de l’utilisation des joueurs, de leur niveau ou de notre style, il ne passait pas par quatre chemins. Dans un style direct, sans lever la voix. Il n’y avait pas de tabous. »


À Lille, Galtier est déchargé du recrutement, mais informé des profils et possibilités. On lui demande de ne pas titulariser Boubakary Soumaré, en instance de départ. Il tient tête. « Il m’a dit “si tu le fais jouer, je me plierai à ta décision mais attention à une possible blessure”, confie Galtier. J’avais déjà fait mon équipe, prévenu les joueurs. Il n’a pas compris et a pensé que je ne respectais plus le projet. »


Tout n’a donc pas été rose entre les deux personnalités. Notamment quand deux adjoints de Galtier, Joao Sacramento et Nuno Gomes, sont partis rejoindre Tottenham et José Mourinho fin novembre 2019. « Je me sentais un peu trahi, déplore Galtier. En libéral qu’il est, Gérard m’affirmait qu’un salarié qui ne veut plus travailler avec lui ne méritait pas de rester. Il voulait des gens investis, performants. Je pensais qu’il ouvrait une porte à tout. La suite et les résultats lui ont donné raison. »


Lopez n’a jamais lâché Galtier. Même quand Lille s’est fait sortir de la Coupe de France par Épinal (N2, 2-1, 8es de finale), le 29 janvier 2020. Une petite partie du vestiaire imaginait le faire renvoyer. « Quand ça ne va pas, explique le nouveau propriétaire des Girondins, il y a un bloc de 26 joueurs et un seul entraîneur. Je suis peut-être têtu mais je suis très peu flexible sur les hommes. J’ai expliqué qu’il n’allait rien se passer. La grande force humaine de Christophe est de fédérer. Tactiquement, il a la capacité d’intervenir, de corriger le cours d’un match à la pause. » « Je l’ai senti sincère, reconnaît Galtier. Il échangeait avec les joueurs. Derrière, on joue à Strasbourg. On est menés 0-1 à la mi-temps. Mais on l’emporte (2-1). J'ai su que le groupe était encore là. Gérard avait eu les bons mots. »


Bien sûr, Christophe Galtier a douté, lâché en off des mots très durs sur ses dirigeants. Comme au soir d’un match face à Anderlecht (2-0) au Domaine de Luchin, le 1er août 2020. « Plus on a notre équipe tôt en préparation, meilleure sera-t-elle, analyse-t-il. En plein mercato, j’étais inquiet de lire que mes meilleurs joueurs allaient s’en aller. Gérard avait horreur de la défaite. Mais je me demandais comment j’allais gagner des matches, atteindre l’objectif. Et surtout avec qui. »

Il a très bien su le faire. Comme lorsqu’il a tenu, seul, l’édifice lillois en l’absence du boss, retenu aux États-Unis pour raisons sanitaires et personnelles, et de Luis Campos, qui avait pris du recul depuis des semaines. « Avec Gérard, on se téléphonait deux ou trois fois par semaine, raconte Galtier. Pour parler de jeu, d’équipe, de management. J’ai encore reçu ses encouragements. Il me rassurait. Il avait pris des engagements. Il les a tous respectés. Aucun joueur ne m’a jamais dit le contraire. Ça a créé le groupe du titre. »


Si Gérard Lopez avait repris Southampton (ANG) cet été, sans doute aurait-il réembauché Galtier. Mais les timings respectifs n’ont pas concordé. « J’ai été très ému quand Christophe m’a associé au titre, admet le Luxembourgeois. Ça a toujours matché sur le plan humain entre nous. Il ne m’a pas consulté mais je lui ai donné mon opinion à l’intersaison. Dans le foot, il n’y a pas beaucoup d’amis. Donc on apprécie d’autant plus les vrais.»