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Les 10 dernières confrontations

 

06.12.20 Reims - Nice 0 - 0 Ligue 1

05.02.20 Reims - Nice 1 - 1 Ligue 1
 
03.11.19 Nice - Reims 2 - 0 Ligue 1

19.01.19 Reims - Nice 1 - 1 Ligue 1

11.08.18 Nice - Reims 0 - 1 Ligue 1

22.04.16 Nice - Reims 2 - 0 Ligue 1

12.12.15 Reims - Nice 1 - 1 Ligue 1

12.04.15 Reims - Nice 0 - 1 Ligue 1

22.11.14 Nice - Reims 0 - 0 Ligue 1

26.04.14 Nice - Reims 1 - 0 Ligue 1

 

 

 

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Les news

  
 
 
10/04
 
Le groupe niçois : Benitez, Cardinale - Bambu, Daniliuc, Lotomba, Nsoki, Kamara, Saliba, Todibo - Schneiderlin, Trouillet, Thuram, Lees-Melou, Claude-Maurice - Gouiri, Dolberg, Rony Lopes, Ndoye, Myziane, Sellouki
 
Le groupe de Reims : Rajkovic, Diouf - Abdelhamid, De Smet, Doucouré, Faes, Foket, Konan, Maresic - Cafaro, Chavalerin, Doumbia Kutesa, Lopy, Munetsi, Zeneli - Dia, Mbuku, Sierhuis, Touré
 
06/04
 
Jérémy Stinat arbitrera la rencontre, assisté par Hicham Zakrani et Julien Haulbert
 
Boudaoui, Dante, Reine adelaide sont toujours absents. Schneiderlin sera de retour après sas suspension face à Nantes. Saliba devrait faire son retour
 
 
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Les interviews
 


Myziane, vous êtes actuellement en forme avec l'OGC Nice. Vous enchaînez les matches, avec notamment quelques buts inscrits récemment. Diriez-vous que vous êtes en train de voir enfin le bout du tunnel ?


Oui, je peux dire ça. Il y a une période où c'était assez compliqué, voire très compliqué. Aujourd'hui, je commence à reprendre du plaisir dans mon jeu, à me sentir plus à l'aise sur le terrain.

 

Où se situe le déclic ?


Je pense que je l'ai eu bien avant. Je commençais à bien revenir juste avant le Covid. Avant ça, j'ai eu du mal à mettre certaines choses en application. J'ai en pris conscience, surtout au niveau du travail et de la prise de décisions sur le terrain. J'essaie de les appliquer. C'était un manque de confiance physique, qui fait que sur le terrain, il n'y avait pas grand-chose qui ressortait dans les enchaînements techniques. C'était surtout une sorte de crainte physique qui m'a beaucoup bloqué pendant un certain moment. Du coup, je n'arrivais pas à être libéré, à tenter des choses et à montrer mes qualités. J'avais beaucoup de gênes. Aujourd'hui, c'est différent. Je sens que mon corps est en capacité de faire des choses. Du coup, mes qualités ressortent plus facilement.



De là à penser à la crainte d'une blessure pendant un entraînement ?


On ne va pas dire ça mais, en match, oui, je me disais qu'il fallait que je puisse tenir soixante minutes, soixante-dix minutes... C'était compliqué parce que je n'avais aucune certitude physique. J'ai dû travailler et mettre des choses en place pour que ça prenne forme. Quand on sent que notre corps ne répond pas présent, mentalement, on ne va pas pouvoir répondre. On n'a pas la confiance pour répéter les efforts... Et ce n'est pas que mental : je ne me sentais pas bien. Quand je revenais de mes blessures, je sentais que c'était encore très risqué.

 

Comment cette période d'incertitude se traduisait-elle dans la vie de tous les jours ?


Je suis en soin, j'ai des objectifs en tête, je suis éloigné des terrains, je suis quelqu'un qui aime avant tout beaucoup le football : j'aime m'entraîner, jouer, combiner, dribbler... Le ballon me manquait. Donc, mentalement, c'était assez compliqué. Mais je relativise beaucoup et vite : à partir du moment où je suis blessé, je me mets dans un mode où je fais tout pour revenir bien et rapidement. Il n'y avait pas beaucoup de moments de doute ou de tristesse. Je ne vais pas vous mentir : je suis toujours resté souriant et positif. Le football, c'est une chose, mais il y a plus grave. Ce sont des épreuves, mais j'ai le mental pour les surmonter. J'ai fait en sorte de pouvoir être fort. J'étais préparé à surmonter ça. Aujourd'hui, je suis content, car ça va mieux. Et ce n'est qu'un début. (Il insiste) Ce n'est vraiment qu'un début. Je dois faire beaucoup plus. On va dire que, comme vous avez dit, je vois le bout du tunnel.

 

Sur qui parvient-on alors à se reposer au coeur de ces difficultés ?


La famille. Ma mère a toujours su me remonter le moral et me donner le mental pour résister à ces épreuves. Ma soeur, mon petit frère aussi. Je sens que beaucoup de gens m'apprécient au club, à Nice. Mentalement, ça m'a aidé de sentir que des personnes étaient là à me dire que j'allais revenir. Des coéquipiers, mais aussi Julien Fournier qui a toujours été derrière moi et qui a toujours cherché à savoir ce qui n'allait pas, etc.


Entre 2018 et 2020, vous avez donc enchaîné quelques blessures plus ou moins longues : qu'est-ce que vous avez appris de tout cela, que ce soit sur le sportif et sur l'homme ?


J'ai surtout appris qu'il fallait beaucoup travailler pour être dans une bonne forme. Quand tu n'es pas blessé, il y a des choses que tu négliges. On a tendance à avoir des petits relâchements, on ne va pas beaucoup s'échauffer avant la séance, on va arriver sur le terrain sans être chaud. Il y a donc plus de risques de blessures. Et quand tu es blessé, tu te rends compte qu'il faut faire de la prévention, faire des exercices pour être plus solide, pour que tes muscles puissent résister aux efforts. J'ai des exercices vraiment propres à moi, je sais que, musculairement, j'en ai besoin pour m'échauffer et me mobiliser. C'est ça que j'ai mis en place. De la prévention pour que je sois prêt dès que j'arrive sur le terrain à l'entraînement ou en match. J'ai beaucoup progressé sur ce travail-là, et dans la récupération. C'est le grand axe. Je le négligeais, je le faisais par intermittence. Je ne rigole plus avec ça. Et ça paye. On voit directement la différence. Je me sens plus apte de faire une plus grosse séance ou un plus gros match.


Avant, pour vous, c'était surtout le plaisir du football avant les à-côtés ?


Inconsciemment, peut-être, oui. Malheureusement. Quand on fait des erreurs, il faut qu'elles servent, ç'a été le cas pour moi, j'en suis content. Avant, je n'avais vraiment pas conscience de tout ça. Je ne peux plus me permettre de négliger ça. La façon comment je m'entraînais à mon arrivée et comment je m'entraîne maintenant n'ont rien à voir.

 

maolida


Avant que les blessures ne s'en mêlent, vous connaissiez certaines difficultés pour ouvrir votre compteur buts à Nice (premier but en L1 au bout de 1187 minutes ; au cours de son 23e match dans l'élite avec le Gym). Que ce soit à cette époque ou encore en début de saison, quand votre temps de jeu n'était pas régulier, sentiez-vous, inconsciemment, une pression doublée mentalement pour ne pas vous louper dès lors que vous étiez en position de marquer ?


Oui. Quand tu reviens de blessure, tu es impatient et tu as peut-être envie que les choses se passent plus rapidement. Tu te dis : "Il faut que je marque des buts." Mais je pense que c'était lors de mes débuts à Nice que j'avais ce problème-là. Je me concentrais beaucoup sur ça et, du coup, je jouais moins instinctivement, ça ne m'a pas aidé.

 

Vous venez d'enchaîner cinq titularisations de suite en L1. Cela ne vous était pas arrivé depuis plus de deux ans et votre arrivée à Nice pour 10 millions d'euros. Quand vous faites un bilan, est-ce allé un peu trop vite pour vous à cette époque ?


Je pense que je n'étais pas prêt, sincèrement. Je n'avais pas conscience des exigences du monde professionnel. Le professionnalisme dans sa globalité. Ça m'a fait défaut. C'est le résumé de mon arrivée et de mes débuts à Nice.


Cette attente autour de vous avait-elle été exagérée ?


Non, je n'étais juste pas prêt et je n'avais pas conscience que le club avait mis énormément de confiance et de moyens sur moi. Je me devais de répondre. Je ne l'ai pas fait à mes débuts, mais je me suis toujours dit qu'il fallait que je rende cette confiance. C'est mon combat de rendre ce que Nice m'a donné.

 

A ce moment, on est évidemment très loin du 92, de votre enfance...


Ça n'a rien à voir ! C'est l'enfance. Quoi de mieux que l'enfance ? Il n'y a pas de vices, on ne prend que du plaisir, on joue entre copains, on fait des tournois. Je finissais souvent meilleur joueur et meilleur buteur. Ce sont les meilleurs moments de la jeunesse ! Ce ne sont que des bons souvenirs que j'ai gardés de l'ACBB (NDLR : Son club à Boulogne-Billancourt). J'étais à Antony, avant, quand j'étais tout petit. C'était aussi le foot de rue : quand on sortait de l'école, on allait souvent au parc. Je jouais avec des gens plus grands que moi, on dribblait, on faisait des un contre un, c'est comme ça que le plaisir et la passion sont arrivés. Je les ai eus très tôt. Je jouais déjà à quatre ans. J'avais commencé ailier gauche. Mon modèle, c'était Thierry Henry. Je voulais faire comme lui.


Avec le tir dans le petit filet opposé...


Oui, rentrer et enrouler dans le petit filet. C'était ça mon exemple. J'étais un tueur quand j'étais petit (Il sourit). Je ne suis pas un buteur fou, mais, à l'école de foot, en U13, U14 et surtout U15, j'ai toujours marqué des buts.


Vous avez grandi avec votre maman. Etait-elle familière du foot ou a-t-elle dû s'y mettre pour vous suivre ?


Elle a toujours apprécié le foot. Elle s'y est beaucoup plus intéressée et elle comprend mieux comment ça se joue, comment ça se déroule. Quand j'étais jeune, elle était secrétaire dans une entreprise de bande dessinée. Elle a toujours été là, même quand il a fallu payer les stages, les tournois... Elle n'a jamais rouspété. Elle a toujours essayé de combler mes envies. Elle a tout fait, elle a toujours été là, même quand c'était très dur, même en jeunes. C'est elle qui me disait : "Myziane, ne lâche pas, tu as le talent." Elle me suivait, mais pas dans le sens où je devais réussir absolument dans le foot comme certains parents. C'était dans le sens où elle m'accompagnait dans ma passion.

 

Vous souvenez-vous de votre départ pour Lyon en 2004 alors que vous aviez 15 ans ?


C'était une sensation spéciale. J'ai quand même galéré quand j'étais à l'ACBB. J'ai toujours été bon, mais les essais que j'avais fait n'avaient pas été concluants. Je me demandais si j'allais avoir l'opportunité de signer en centre de formation. Je l'ai eue, en plus dans le meilleur club formateur français, un des meilleurs en Europe. C'était magnifique pour moi.



Pourquoi cela ne collait pas lors de vos essais ?


Franchement, je ne pourrais même pas vous dire. J'avais fait des essais en U12-U13, à Caen, à Auxerre. Parfois, c'étaient des détections avec 50 joueurs. A Caen, ça avait failli se faire. Les autres essais, ensuite, c'était en U15. En U14, il ne s'était rien passé, c'était une saison assez vide pour moi. En U15 DH, j'ai fait une très bonne saison, et c'est là que Lyon m'a appelé.

 

Vous aviez imaginé l'échec dans le foot pendant cette adolescence ?


Non, jamais, sincèrement. Je me suis toujours dit que même si je ne montrais pas la détermination au quotidien pour être professionnel, j'ai toujours senti que j'allais avoir la possibilité d'y arriver. Ça s'est réalisé. Maintenant, il faut aller chercher plus haut. Etre professionnel, c'est bien, une fois qu'on y est, on ne s'arrête pas à ça, on veut être performant, évoluer...

 

Cela aurait été quoi si le foot professionnel s'était refusé à vous ?


Je ne peux pas vous répondre, franchement. J'essayais de me poser la question au collège : "Mais si le foot ne marche pas ?" Il n'y a jamais eu de réponse derrière ça. Je me suis toujours concentré sur le foot. C'est un grand risque, mais j'ai toujours voulu ça.


Que ce soit à Nice, à Lyon, et même à Boulogne-Billancourt, il a vous souvent été reproché d'être nonchalant. Une remarque qui est faite à beaucoup de footballeurs et qui est l'objet de débat. Comment voyez-vous cela ?


Ce mot-là, je l'entends presque tout le temps pour des joueurs très talentueux. Mais j'ai l'impression que les gens disent ce mot sans même savoir ce que ça veut dire, sans même savoir pourquoi un joueur est nonchalant. La nonchalance, en fonction des personnes, il y a plusieurs différences. Moi, la nonchalance, je ne la vois pas comme quelque chose de détestable, comme un manque de respect. Certains vont dire : "Lui, il s'en fout, il n'a pas envie de jouer." Alors que ce n'est pas le cas. C'est la manière de jouer de certains joueurs, la manière de s'exprimer, c'est d'avoir cette aisance. Ce n'est pas quelque chose de mauvais. J'ai toujours eu cette étiquette. On m'a toujours dit : "Myziane est nonchalant, Myziane ne va pas réussir, Myziane ne pourra pas signer." Au final, pour moi, c'est mon jeu. C'est ça qui a fait que je suis là, que je suis professionnel, que j'ai été en équipe de France de jeunes (NDLR : Il compte 43 sélections entre les U16 et les U20). Ma force, ce n'est pas d'être nonchalant, mais c'est d'avoir cette facilité d'être sur le terrain. De l'extérieur, on va penser que je n'ai pas envie, que je joue à 40%. Ce n'est pas que je ne suis pas à fond, bien sûr que je suis à fond ! Mais je donne l'impression aux gens de ne pas l'être, et c'est ça qu'ils n'arrivent pas à comprendre. C'est ma manière corporelle de jouer.

 

On regarde trop le paraître ?


Oui, et, au final, on ne regarde même pas ce que produit le joueur sur le terrain. On ne va pas regarder ses efforts, ses enchaînements techniques. On va juste dire : "Ah, regarde, sur ce ballon, on dirait qu'il n'en a rien à foutre." Mais non, ce n'est pas ça !


Est-ce que ça se travaille ?


Je le bosse au quotidien. Je pense avoir beaucoup progressé sur ça, mais j'aurais toujours des moments où les gens se diront que je m'en fous, alors que ce n'est pas le cas. C'est comme ça, je fais avec. A moi d'être performant pour qu'on ne dise plus : "Myziane est nonchalant." Et pour qu'on voit autre chose de moi, qu'on voit mon football. J'essaie juste d'être honnête et sincère. Je ne cherche pas à plaire à tout le monde, juste d'être moi-même. L'image, c'est une chose, mais je n'aime pas trop parler, me montrer, j'ai toujours été quelqu'un de réservé. Et quand il faut faire, j'essaie de bien le faire.


Lors d'une interview pour Nice-Matin, vous disiez vouloir une belle carrière mais tout en gardant de la discrétion. C'est possible ça ?


Depuis que je suis petit, ce qui m'intéresse, c'est de prendre du plaisir dans le football, faire une grande carrière, avoir des titres, marquer des buts, être heureux ! Mais pas d'être sous le feu des projecteurs, me voir partout sur les affiches et sur les plateaux. Ce n'est pas ma nature.

 

La surexposition dans le foot, ça vous dépasse ?


Ça fait partie du business, on est obligés de s'adapter à ça. Mais, non, ça ne me dépasse pas, c'est juste que je ne me vois pas dans tout ça. Si, un jour, je suis amené à faire plus de choses, ce sera bon signe pour moi, ça voudra dire que je suis performant sur le terrain. Mais je ne serai jamais le joueur que vous allez voir partout parce que je veux être dans les journaux ou sur les plateaux. Ce n'est pas ça qui m'intéresse.

 

Tout à l'heure, vous parliez de l'enfance heureuse, sans vice. Dans le foot pro, vous avez découvert des choses qui ne vous plaisent pas forcément ?


C'est sûr. Malgré mon jeune âge, j'ai vu des choses qui me font dire qu'il n'y a pas ce côté sombre quand tu es petit. C'est le football, la vie... Il y a toujours des gens malhonnêtes, pas sincères, qui veulent te voler. C'est comme ça partout, même si, dans le foot, c'est particulier.

 

A 22 ans, vous sentez-vous armé de la maturité nécessaire pour avancer ?


Niveau maturité, j'ai énormément évolué. Maintenant, niveau maturité de footballeur, je pense que j'ai encore énormément à apprendre et énormément à progresser. Mais je suis sur la bonne voie.

 

La prochaine étape, ce serait quoi ?


Continuer sur ma lancée, pouvoir répondre présent quand je suis sur le terrain, répéter les matches et, surtout, être décisif et aider l'équipe. Je dois être encore plus être décisif, pouvoir encore plus provoquer et jouer encore plus avec l'instinct. France Football.


 
 

 

 

 


 

 

Les déclarations d'avant-match 

 

Adrian Ursea :
 
On savoure cette série tout en sachant qu’à partir de mardi seul le prochain match occupera nos pensées... Il va falloir vraiment être très attentif et ne pas se dire qu’avec ce qu’on vit en ce moment … Non, on ne vit rien du tout. Il faudra qu’on fasse tout pour confirmer ce qu’on a fait jusqu’à maintenant et pour avoir une chance de battre Reims. Le plus dur, c’est toujours de confirmer lors du match qui vient.
 
 

David Guion :

un adversaire qui a retrouvé des couleurs et qui reste sur deux très beaux succès. Nice a eu un départ difficile et a su se renforcer en changeant sa charnière centrale. Ça a amené de la stabilité et de la solidité. Sur cette dernière ligne droite, ils retrouvent aussi Dolberg. C’est une équipe qui finit bien cette saison, qui a un projet de jeu autour de la possession et de l’expérience dans chaque ligne.


 

 

 

Revue de presse

 

 A venir