Les aiglons ont raté leur première mi-temps de manière honteuse avec un Thuram qui n'a jamais réussi à faire une passe en avant correcte, un Stanley N'Soki qui n'est pas un joueur de foot. Pour ce dernier cela s'est confirmé par sa troisième passe (à 5 mètres) ratée qui coûte au Gym le second but. Nice est encore passé à côté de cette rencontre, qui montre bien qu'il y a un énorme problème en défense, qui montre aussi que l'OGC Nice n'arrive pas à mettre de la verticalité malgré une possession de plus de 60% stérile. Nous ne parlons pas des centres corrects inexistants, de la vivacité qui n'existe pas dans ce club... Une belle semaine de merde! 

 

 

Fiche technique

 

OGC Nice - AS Monaco : 1 - 2 (0-1)
Arbitre : M. Abed
Match à huis-clos

 

Buts :

Nice : Lees-Melou (69e)

Monaco : Disasi (23e), Diop (53e)

 

Avertissements :

Nicd : Boudaoui (18e), Schneiderlin (69e)

Monaco : Diop (69e), Ben Yedder (75e)

 

Les équipes :

Nice : Benitez - Lotomba, Bambu, Nsoki (Ndoye, 84e), Schneiderlin, Boudaoui (Claude Maurice, 67e) - Thuram (Pelmard, 46e), Lees-Melou (cap), Reine-Adélaïde (Maolida, 67e) - Gouiri, Dolberg (Rony Lopes, 68e).

Monaco : Mannone - Aguilar, Disasi, Badiashile, Caio Henrique - Diop, Tchouaméni, Fofana, Gelson Martins - Ben Yedder (cap, Pellegri, 85e), Volland (Luis, 79e).

 

Les buts

 

 

71ème But de Pierre Lees Melou ! Le capitaine niçois réduit l'écart en profitant d'un ballon mal renvoyé par Vito Mannone sur une frappe d'Amine Gouiri.

53ème But de Sofiane Diop ! L'attaquant monégasque a profité d'une mauvaise relance de Stanley N'Soki pour marquer le but du break.

23ème But de Axel Disasi ! Sur un corner de Fofana, Disasi s'impose dans les airs devant Lees-Melou et ouvre le score ! 1-0 pour l'AS Monaco !

 

 

 

 

Résumé

 

 

Les Monégasques réalisent une superbe opération au classement, d’abord. Grâce à ce succès dans le derby de la Côte d’Azur, ils rejoignent leur adversaire du jour au classement avec 17 points et se rapprochent du podium, qui n’est plus qu’à une unité.

Nico Kovac avait demandé de juger son équipe après deux mois. On y est et après un succès à Bordeaux, cette deuxième victoire vient confirmer toutes les bonnes choses que le technicien allemand met en place à l’ASM.

 

Le score est étriqué au final (2-1), mais les Monégasques ont montré de très belles choses, surtout en première période. En prenant le match par le bon bout, ils auraient pu mener 3-0 à la mi-temps avec un peu plus de réalisme. Volland et Ben Yedder ont notamment trouvé la barre sur la même action (11’).

 

C’est finalement Disasi qui a confirmé la domination de son équipe d’une tête rageuse sur corner (23’). Un peu contre le cours du jeu, ensuite, au retour des vestiaires, Sofiane Diop a donné un peu d’air à son équipe. L’ancien Rennais a profité d’une énorme erreur de Nsoki pour marquer son deuxième but en Ligue 1.

 

Dans une fin de match un peu moins cohérente de la part des deux équipes, les Niçois ont réduit la marque par Lees-Melou (69’), mais n’ont pas montré assez de choses pour espérer mieux dans cette rencontre.

 

Après la défaite à Prague cette semaine en Ligue Europa, Nice a pu se rendre compte que la vie sans Dante, blessé jusqu’à la fin de la saison, s’annonce très compliquée. De son côté, Monaco se replace et profite des contre-performances de Lille et Rennes pour se rapprocher du podium. Ouest France

 

 

Réactions

 

Patrick Vieira :

C’est une grosse déception. On est passé à côté de ce qu’on voulait faire, a admis le technicien en conférence de presse, avant de relativiser. Mais cette défaite ne remet pas en cause ce qu’on a fait depuis début de la saison. On n’est pas la meilleure équipe mais on n’est pas la pire... Le problème d’état d’esprit ne date pas d’hier. Il est en nous. Si on veut progresser on doit tous franchir un palier

 

Revue de presse

 

 

Carences en hausse

L'Equipe

 

Alors qu’ils semblaient avoir trouvé des repères, la façon dont les Niçois ont failli hier face à Monaco réveille les doutes.

 

NICE – La semaine écoulée pouvait solidement installer le Gym dans la nouvelle dimension que vise son projet, grâce aux jeunes certitudes d’un schéma en 3-4-3 qui l’avait hissé jusqu’à la quatrième place de L1, après sa victoire maîtrisée à Angers (3-0, dimanche dernier). Elle n’a finalement livré que des doutes et des désillusions, car la réaction souhaitée après la défaite sans personnalité face au Slavia Prague (2-3, jeudi) ne s’est pas produite hier contre Monaco (1-2).

 

Les sifflets auraient percé les oreilles des Niçois si leurs supporters avaient été là, mais ils n’ont pas eu besoin d’une bronca pour saisir l’ampleur de l’échec. Le 7 mars, ils avaient déjà été dominés par l’ASM mais Kasper Dolberg n’était pas le fantôme qu’il est actuellement, et son doublé avait tout renversé (2-1).

 


Cette fois, seul Walter Benitez a laissé espérer un miracle mais ses parades et ses duels gagnés face à Ben Yedder (11e) et Gelson Martins (41e) ne peuvent pas tout camoufler. « On est complètement passés au travers de notre première période, tout le monde l’a vu et on en est conscients, soufflait le capitaine Pierre Lees-Melou. On était en retard sur tout, les premiers ballons et les deuxièmes, et heureusement qu’on avait un grand Walter. »

 


Les Aiglons ont l’habitude de regretter leur manque d’engagement et leur entraîneur Patrick Vieira estime donc que ce n’est pas un problème qui se réglera « du jour au lendemain ». Ce n’est surtout pas le seul souci, car le fiasco face à Monaco ouvre de nombreuses brèches. Comme la rupture du ligament croisé du genou gauche de Dante laisse un immense vide, accru par le test positif au coronavirus de Youcef Atal qui devait débuter dans le couloir droit, Vieira avait décidé d’installer le milieu Morgan Schneiderlin en charnière.

 


Il y avait déjà pensé sans avoir eu le temps de travailler cette option, mais les absences l’ont forcé à se précipiter et les seuls gagnants dans cette histoire sont les attaquants de l’ASM, qui se sont régalés en première période. « Morgan a manqué de repères, je voulais tenter quelque chose et ça n’a pas fonctionné. C’était très compliqué dans les vingt premières minutes car il y a eu des boulevards et avec la vitesse des Monégasques, Walter a dû être déterminant, analysait Vieira. J’ai rectifié à la mi-temps, et on a été un peu mieux en 4-3-3.»

 


Mais les limites du Gym ne sont pas seulement tactiques : à trois ou à quatre défenseurs, Nsoki est resté le plus efficace fournisseur d’occasions monégasques et la liste de ses erreurs donne le vertige. Une troisième relance ratée a offert le deuxième but à Diop (53e), alors que le premier, marqué de la tête par Disasi sur corner (23e), a rappelé que les Niçois ne maîtrisaient plus les airs sans Dante. Ils avaient déjà été punis selon le même procédé à Prague, et Bambu est à chaque fois dans les parages. « Dante nous a manqué, des joueurs peuvent faire beaucoup mieux, a constaté Vieira, sans vouloir s’acharner sur Nsoki. Vous pensez que c’est le seul qui a eu un match compliqué ? Il a commis des erreurs, il sait qu’elles sont impardonnables à ce niveau mais collectivement, c’est insuffisant. »

 


Insuffisant car Reine-Adélaïde ne parvient pas encore à transformer le jeu, insuffisant car Gouiri a traversé son match le plus pénible de la saison, privé de ballon sur le côté gauche ou en pointe après un nouveau remodelage tactique. Vieira assure que « ce n’est pas un retour à la case départ », mais avec autant de questions à régler, il n’est pas très avancé.