Les niçois ont fait bonne figure une demi-heure pendant ce match et ont payé cash toutes leurs erreurs défensives. A vouloir repartir de derrière les aiglons se sont fait punir par les allemands. Le manque d'aggrésivité est toujours évident, notamment de Dolberg qui aura fait son petit tour en Allemagne sans que l'on se souvienne de lui. Tout comme Benitez qui devrait apprendre à jouer au pied. Que nous sommes loin du match face à l'Ajax malgré notre nouveau riche propriétaire. Lorsqu'on vous affirmait que les aiglons n'étaient pas armés pour jouer l'Europe! Nous en avons la preuve. Ce qui montre bien le manque d'ambition récurrent d'un club, qui a de la chance depuis des années en championnat. Quelle honte!

 

 

Fiche technique

 

Bayer Leverkusen - OGC Nice : 6 - 2 (2-1)
Arbitre : M. Jovic

 

Buts :
Leverkusen : Amiri (11e), Alario (16e), Diaby (61e), Bellarabi (79e et 83e) Wirtz (87e)

Nice : Gouiri (31e), Claude-Maurice (90e)

 

Avertissements :

Leverkusen : Baumgartlinger (40e), L. Bender (43e), Wendell (56e)

Nice : Gouiri (32e), Nsoki

 

Les équipes :


Leverkusen : Hradecky - L. Bender (cap), S. Bender, Tapsoba, Wendell - Palacios, Baumgartlinger - Diaby, Amiri, Bailey - Alario

Nice : Benitez - Lotomba, Bambu, Dante (cap), Nsoki (Lopes, 63e), Kamara - Boudaoui (Claude-Maurice, 63e), Schneiderlin, Lees-Melou - Dolberg (Maolida, 70e), Gouiri

 

 

Les buts

 

90ème But de Alexis Claude-Maurice ! Atal déborde à droite et réalise un très beau petit pont sur Baumgartlinger. Le latéral des Aiglons centre dans la surface pour Claude-Maurice, qui peut marquer de près. Nice marque un nouveau but pour l'honneur ! 6-2.

 

87ème But de Florian Wirtz ! Le Gym se fait écraser ! Une passe tendue de Dragovic isole parfaitement Diaby à gauche. L'ailier français centre dans le dos de la défense niçoise, pour Florian Wirtz qui marque de près ! La petite promesse du Bayer participe à la fête ! 6-1 pour le Bayer Leverkusen, déroute totale pour Patrick Vieira et les Aiglons !

 

83ème Le doublé pour Karim Bellarabi !!!! Le buuut ! Bellarabi tente sa chance à 25 mètres, d'une frappe puissante du droit. Le ballon dévié est sans pitié pour Benitez. C'est le calice jusqu'à la lie ! 5-1 pour le Bayer Leverkusen face à l'OGC Nice.

79ème Le but fantastique de Karim Bellarabi !!!! Sur un corner repoussé, Bellarabi réalise un contrôle génial qui déboussole Gouiri. L'attaquant allemand enchaine avec une frappe puissante et croisée du droit qui fait mouche ! 4-1 pour Leverkusen !

61ème But ! Le but de Moussa Diaby ! Sur un nouveau dégagement approximatif de Benitez, Schneiderlin perd le ballon devant Alario. L'Argentin sert Diaby, dont le plat du pied gauche, à ras du sol, est fatal au Gym ! Nouveau but pour Leverkusen. 3-1 !

 

31ème La réduction de l'écart ! C'est un but d'Amine Gouiri ! Nsoki avance et centre à l'entrée de la surface. Gouiri prend le dessus sur Baumgartlinger et peut marquer d'une frappe placée du droit ! Nice revient dans la partie. 2-1 entre Leverkusen et Nice.

 

16ème But de Lucas Alario ! But de Leverkusen ! Sur le contre, Baumgartlinger lance Alario dans la profondeur. Décalé à gauche de la surface, l'attaquant argentin envoie une frappe surpuissante, dans un angle fermé, sous la barre de Benitez ! Quelle belle action des hommes de Peter Bosz ! 2-0 pour le Bayer Leverkusen !

 

11ème But de Nadiem Amiri ! Sur une passe tranchante de Bailey, Amiri se débarasse de Dante d'un superbe grand pont à l'entrée de la surface. Le milieu offensif allemand peut marquer d'un plat du pied droit devant Benitez ! Belle action de l'équipe allemande. 1-0 pour Leverkusen !

 

 

 

Résumé

 

Décidément, il ne fait pas bon être un club français cette semaine. Leur bilan européen est famélique. Après deux défaites et un match nul en Ligue des champions, Nice a perdu pour son entrée en lice en Ligue Europa, ce jeudi, sur la pelouse du Bayer Leverkusen (6-2).

Dans une rencontre qui a débuté sous des trombes d’eau, Nice a coulé dans le premier quart d’heure. Supérieurs techniquement, les Allemands ont rapidement pu développer leur jeu, en multipliant les actions rapides à une ou deux touches de balle. Les deux premières réalisations sont d’ailleurs des modèles du genre.

Sur le premier, à la suite d’un superbe mouvement collectif, Bailey trouve Amiri dans l’axe de la défense des Aiglons. Ce dernier se joue (trop) facilement de Dante et ajuste Benitez (11e). Cinq minutes plus tard, Alario est venu corser l’addition. Bien trouvé par Baumgartlinger, l’attaquant argentin a réussi à tromper le portier niçois en envoyant un missile sous la barre, malgré l’angle fermé (16e).

 

Un timide sursaut d'orgueil


Menés de deux buts, les Niçois étaient littéralement pris de vitesse par le jeu parfaitement huilé des locaux. Du fait des difficultés rencontrées, Patrick Vieira a alors décidé de changer de système et de passer en 4-4-2. Rapidement, ce choix a porté ses fruits. Sur un beau centre de Nsoki, Gouiri a réussi à redonner de l’espoir aux Français pour tromper Hradecki (31e).

 

Mais ce sursaut d’orgueil fut de courte durée et ressembla plus à un écran de fumée, tant la différence technique et dans l’envie étaient diamétralement différentes entre les deux équipes.

 

Le troisième but du Bayer a été un cadeau de la part des Niçois. Sur une relance de Benitez plein axe, Schneiderlin a perdu le ballon à l’entrée de la surface. Seul, Diaby n’a plus qu’à ajuster le portier argentin (61e). Une erreur de débutant aux conséquences lourdes. Mais ce n’était que le début. Le 9e de Bundesliga a marché sur le 4e de Ligue 1. Sur deux tirs lointains, Bellarabi y a été de son doublé (79e, 83e).

 

Une bien mauvaise soirée qui a pris fin quatre minutes plus tard sur un but de Wirtz (87e), après un énième mouvement collectif. Claude-Maurice est venu adoucir l’addition salée (90e). Mais le mal était fait et la différence de niveau abyssale.

 

 

Réactions

 

Morgan Schneiderlin :

Le score est lourd, très lourd. Je ne sais pas comment vous l'avez ressenti vous, mais quand on est revenu à 2-1 et même les 30 dernières minutes de la première mi-temps, on a senti qu'on était dans le match, qu'on pouvait leur faire mal. Ce troisième but, c'était plus compliqué... On a manqué d'agressivité sur deux buts, deux frappes de loin. On apprend. Le score est dur, on est très déçu mais il faut relever la tête. On est une équipe jeune, on va apprendre de nos erreurs. Cela fait mal, il ne faut pas se cacher derrière ça... On va essayer de prendre le maximum de points chez nous. C'était un match, trois points. On va essayer de relever la tête dès la semaine prochaine.

 

Pierre Lees-Melou:

Par rapport à la Ligue 1, on a vu plus d'intensité, on n'a pas l'habitude de ça. À 3-1 ou 4-1, ils auraient pu arrêter de jouer mais ils ne l'ont pas fait. C'est bon pour nous, ça nous montre le chemin qu'il reste à parcourir pour rivaliser avec ces équipes-là. À nous d'en tirer les points négatifs et les points positifs, pour en profiter en Ligue 1 et dans les Coupes d'Europe.

 

Patrick Vieira (entraîneur de Nice) :

Les 15 premières minutes ont été compliquées, mais nous sommes revenus à 1-2. L'entame de seconde période a été intéressante, nous avons poussé, essayé de les mettre en difficulté. Leur troisième but (61e) nous fait mal psychologiquement et nous désunit un peu. À partir de là, on leur a laissé beaucoup d'espaces. Nous sommes tombés sur plus fort que nous mais ce score est tout de même très sévère. (Sur le troisième but, consécutif à une erreur de relance du gardien Walter Benitez) Nous essayons de ressortir les ballons, c'est une philosophie de jeu. À partir du moment où on prend des risques, on va commettre des erreurs. Ce que nous devons retirer de ce match, c'est l'intensité que cette équipe de Leverkusen est capable de mettre. Nous devons apprendre de ça pour progresser dans l'avenir.

 

Revue de presse

 

Nice fait pschitt

L'Equipe

 

LEVERKUSEN (ALL) – Ce n’était pas à Leverkusen, chez le quart-finaliste de la précédente C3, qu’on attendait le plus le Gym. Sa qualification, c’est bien davantage sur d’autres terrains, le sien et ceux du Slavia Prague et de l’Hapoël Beer-Sheva, qu’il devra aller la chercher. Mais perdre comme hier, dans les grandes largeurs (2-6), interroge forcément sur sa capacité à passer le premier tour.

Le paradoxe est que, depuis le début de la saison, le Gym a fait de plus mauvais matches, malgré sa quatrième place en L1. Patrick Vieira s’appuiera sûrement sur la première période faite par ses joueurs pour les remotiver.

À la pause, son équipe n’était menée que d’un but. Certes, elle en avait encaissé deux, mais sur les deux seules occasions adverses, et elle avait su imposer son jeu, montrant que plusieurs individualités ne seraient pas inhibées par l’Europe. On pense à Amine Gouiri, encore enchanteur par moments et buteur d’un superbe enchaînement à l’entrée de la surface allemande (31e), ou à Pierre Lees-Melou, qui a également surnagé pendant une heure.

Mais, sur la scène européenne, il ne faut pas seulement effectuer une bonne première période. Il faut aussi maîtriser les différents temps d’un match, et ça, Nice n’a pas du tout réussi à le faire. Son entame a donc été manquée, avec ces deux buts : d’abord sur un mouvement splendide du Bayer conclu par Amiri (11e, 1-0), puis une frappe tout aussi belle d’Alario dans un angle fermé (16e, 2-0). Le Gym a su y croire à nouveau, mais il s’est tiré une balle dans le pied quand Benitez a raté une nouvelle relance, quatre jours après celle qui avait déjà coûté un but contre Saint-Étienne en Championnat (3-1).

Vieira a convenu que ce troisième but (Diaby, 61e) a mis à plat le moral de ses troupes. Mais le technicien n’incrimine pas son gardien, dont la passe était pourtant dans l’axe et difficile à contrôler pour Morgan Schneiderlin, qui s’est fait prendre ce ballon devant sa surface. « On essaie de ressortir proprement, c’est une philosophie de jeu, a expliqué l’entraîneur. À partir du moment où l’on prend des risques, il nous arrivera de commettre des erreurs. La pression de l’adversaire a aussi été bonne. »
Le Bayer n’a jamais baissé de rythme et a transformé la fin de match en pénitence pour les Niçois. « On a vu un peu plus d’intensité par rapport à ce qu’on est habitué à avoir en L1 », a reconnu Pierre Lees-Melou. Il ne faudra pas tarder à se remettre la tête à l’endroit. Les Aiglons recevront Lille, un adversaire direct, dès dimanche, avant les Israéliens de Beer-Sheva dans une semaine, pour un match déjà couperet.