Face à une équipe bordelaise moyenne, les aiglons ont montré quelques velléités  offensensives qui n'ont pas abouti à cause des barres de la cage de Costil. Une victoire niçoise aurait été plus logique mais cela reste le foot. Après tout ne fut pas bon et l'adversaire était à notre portée.

 

Fiche technique

 

Girondins de Bordeaux - OGC Nice : 0 - 0
Arbitre : M.Letexier

 

Avertissements :
Bordeaux : Sabaly (15e)
Nice : Gouiri (93e)

 

Les équipes :

Bordeaux : Costil - Sabaly (Kwateng, 81e), Koscielny (cap), Pablo, Benito - Otavio, Basic, Adli (Bakwa, 84e) - De Préville (Briand, 81e), Kalu (Hwang, 68e), Maja (Oudin, 69e).

Nice : Benitez - Lotomba (Daniliuc, 81e), Pelmard, Dante (cap), Kamara - Schneiderlin, Lees-Melou, Lopes

 

Résumé

 

Bordeaux et Nice se sont quittés sur un nul vierge dimanche (0-0), une habitude pour les Girondins, une première pour les Aiglons mal récompensés avec trois montants touchés à l'occasion de la 5e journée de Ligue 1.

 

Il était question de séries au Matmut Atlantique. Le Gym voulait préserver sa décennie d'invincibilité en Gironde. Il y est parvenu sans trop trembler face aux difficultés des Bordelais à s'approcher du but adverse.

 

Les hommes de Jean-Louis Gasset voulaient casser la spirale de matches sans victoires à domicile. C'est raté et cette génération entre par la petite porte dans l'histoire du club au scapulaire en enchaînant un huitième match sans succès, sa pire série en 73 ans de professionnalisme.

 

Manque de talent, maladresses... Les optimistes verront toutefois un léger mieux en terme de tirs cadrés, pour la plupart lointains, de Nicolas De Préville (10e) et Toma Basic (26e, 54e) qui ont fait briller Walter Benitez, mais ça reste insuffisant pour envisager une remontée au classement.

 

Car à l'export, en atteste leur dernier revers à Lens (1-2), ils n'affichent pas tellement de garanties. Les huit jours de mercato restant devront être réussis pour ne pas vivre de grandes désillusions dans quelques mois.

Les Niçois, dominateurs dans la possession et les intentions, ont eu davantage de situations, beaucoup plus franches, avec des montants touchés par Pierre Lees-Melou (30e), Rony Lopes (65e) et Amine Gouiri (89e). Sans parler de ce face à face Kasper Doberg - Benoît Costil remporté par le gardien girondin (72e).

 

Sans ambiance pour les stimuler, les acteurs ont tenté dans une fin de match échevelée de forcer la décision, avec leur sang neuf.

 

Juste avant la transversale de Gouiri, l'entrant Jimmy Briand pour son 600e match en carrière - il a reçu un souvenir du club avant le match - sur un service de Ui-Jo Hwang, a bien cru inscrire son 100e but en L1. Mais sa tentative de piquet s'est arrêtée sur la ligne de Benitez. AFP

 

 

Réactions

 

 

Patrick Vieira : 

Beaucoup de regrets car on n'a pas réussi à marquer ce but malgré toutes ces occasions. D'un autre côté, je suis satisfait par rapport au contenu de ce match: le fait d'avoir été les chercher assez haut, d'avoir été disponible pour le porteur du ballon. On est un peu dans la continuité du match de Paris au niveau du jeu mais il y a ce manque d'efficacité et d'un peu de réussite. Trois poteaux, je ne sais pas si c'est rare. On s'est créé des occasions, on a été dangereux. Cette efficacité, on va travailler pour essayer de l'améliorer. Malheureusement, en transition offensive, on n'a pas été assez rapides ou on n'a pas pris les bonnes décisions. On sait les manques qu'il y a et avoir tous les joueurs qui reviennent et qui se sentent mieux physiquement va nous permettre de gagner des matches.

 

Jean-Louis Gasset (entraîneur de Bordeaux) :

On aurait pu le gagner. On s'est créé des situations, le gardien (Benitez) a fait un magnifique arrêt sur la frappe de Nicolas De Préville. On a eu trois, quatre situations de contres et en deuxième mi-temps pareil. En football il faut au minimum cadrer pour gagner. À Lens (1-2), j'espère que l'on avait touché le fond. Quand on avait émis la thèse de l'accident, je pense que c'était un accident. Là on a joué, on a bien défendu, on a été solide, on a respecté le plan de jeu que l'on avait... Je savais que le plus difficile serait l'animation offensive. Il aurait fallu un peu plus de justesse, soit dans la passe, soit dans la finition. Quand on joue faux, je m'énerve des fois. Cette semaine, ça va bouger, j'espère dans le bon sens. C'est la dernière ligne du mercato dans les deux sens. Tout est possible. En une semaine, on peut recruter trois ou quatre joueurs, ou pas... Tous les entraîneurs sont à la même enseigne, on ne sait pas ce qui va se passer. On va attendre.