NICE – Il aura 37 ans en octobre et sera en fin de contrat en juin prochain, mais Dante ne se voit pas raccrocher. « Cette longue pause m’a donné encore plus envie de jouer au foot, souligne le défenseur brésilien. Ça m’a tellement manqué que je ne suis pas encore prêt à me séparer de ça. » Le capitaine du Gym se montre optimiste quant à la capacité du groupe de ne pas refaire les mêmes erreurs que la saison passée.


« Que vous dites-vous en repensant à la 5e place obtenue la saison dernière ?


(Il sourit.) Que ça tombait un peu du ciel. Même si on a pris tous les points sur le terrain, quand on voit comment ça s’est passé, la dernière victoire obtenue à la dernière seconde (2-1 contre l’AS Monaco le 7 mars), et après on finit sixièmes , puis en fait cinquièmes aux confrontations directes avec Reims… On doit en tirer des leçons et valoriser chaque point.


“Les nouveaux joueurs ont un état d’esprit compétiteur


La saison passée, vous avez souvent dit que le groupe n’était pas assez tourné vers le travail. Cela a-t-il changé ?


Oui, on le sent. Je n’en veux pas aux joueurs qui ne sont plus là. Peut-être que s’ils étaient encore là, cela se passerait aussi bien. C’est une question de moment, d’apprentissage. Les nouveaux joueurs sont arrivés avec une bonne mentalité. Ils ont hâte de montrer de quoi ils sont capables. Ils sont tous à l’écoute. Ils ont un état d’esprit compétiteur. Mais avoir un esprit compétiteur pendant deux mois c’est une chose, l’avoir pendant douze mois, c’est autre chose. C’est à eux de montrer qu’ils peuvent garder cette exigence. Mais on sent déjà qu’on est meilleurs là-dessus.


À quoi percevez-vous ces changements ?


Tu vois que les joueurs sont dans la réflexion dès qu’ils ratent quelque chose. On s’aide, on se remotive, on se donne des conseils. On perd un match amical, on n’est pas contents, on fait un peu la gueule. Même si c’est amical, on n’est pas là pour perdre. Ce sont de très bons signes.Nice va être attendu


Sentez-vous que le groupe est prêt à l’assumer ?


Le groupe est jeune, il faut simplement qu’il garde l’exigence d’être dans la compétition. Le résultat, on ne le maîtrise pas, mais l’état d’esprit, oui. Il y a une manière de gagner et une manière de perdre. C’est la manière qu’il faut regarder, c’est là où on doit progresser. On doit être content de gagner deux, quatre, dix fois d’affilée, et vouloir gagner le onzième match, vouloir se faire mal, s’autocritiquer. C’est ça qui fera la différence. »