Lors d'un entretien accordé à l'Equipe, Ederson revient sur ses souvenirs. Voiçi quelques extraits concernant Nice et les niçois

 

 

Le joueur le plus puissant physiquement ?

 

Ça va peut-être vous surprendre, mais José Cobos (Nice)était une bête ! À Lyon, j’ai croisé aussi John Mensah. Lui, c’était un mur, un roc. Si tu te frottais à lui, ça piquait fort. (Rire.)

 

L’adversaire le plus fort ?

 

Souleymane Diawara. Il était toujours à la limite. Il livrait des duels toujours très virils. Il y avait aussi Cris, quand on était adversaire, moi à Nice et lui à Lyon. Il n’était pas surnommé “le Policier” par hasard.

 

Le joueur le plus gentil ?

 

Hugo Lloris. Il est très calme, posé. Comme moi. C’est pour ça qu’on s’est bien entendus tous les deux.

 

Le joueur le plus méchant ?

 

Cyril Rool ! Heureusement que j’ai longtemps été son coéquipier car il était vraiment dangereux. Je le voyais faire des interventions très musclées et j’étais bien content de ne pas être la victime. C’est bizarre car, en dehors du terrain, c’est un garçon adorable.

 

Le coach qui vous a le plus marqué ?

 

Fred Antonetti. Il était proche des joueurs, toujours à l’écoute. Il avait pris son temps pour me lancer à Nice mais c’était pour mon bien. Il voulait que je sois prêt pour ne pas me cramer.

 

Celui qui vous a le plus déçu ?

 

Claude Puel, à Lyon. On n’avait vraiment pas la même vision du foot. Lui, il ne voulait que des joueurs qui savent courir, tacler et défendre. J’ai essayé mais ce n’était pas mon truc. Il n’a jamais accepté ma spécificité. La force d’un entraîneur, c’est de s’adapter au style de ses joueurs, non ?

 

 

Votre match le plus accompli ?

 

Lors d’une victoire contre Bordeaux (2-1, le 3 février 2007), avec Nice. J’avais marqué un doublé : une frappe du droit de l’extérieur de la surface et une autre du gauche en pleine lucarne opposée.