Êtes-vous inquiet au vu des lourdes défaites lors des derniers matches amicaux et des recrues qui n'arrivent pas ?


Malgré les résultats, on a fait une bonne préparation. Il y avait la concentration, il y avait l'envie. Dans les deux matches, on a été surpris par l'engagement et la force physique de Burnley (1-6, le 30 juillet) ; le coach a essayé de donner sa chance à tout le monde. Contre Wolfsburg (1-8, le 3 août), déjà, le match a fait 120 minutes. Quand on voit les buts, il y avait un petit manque de fraîcheur psychologique, mentale, c'était la fin de stage. On ne cherche pas d'excuses, mais il n'y a pas d'inquiétude, non. Ces deux matches créent un esprit revanchard et nous donnent une plus grande responsabilité pour faire un gros match samedi (face à Amiens). Pour les recrues, il faut attendre, être concentré sur notre boulot et faire confiance aux gens qui s'occupent de ça.

 

N'êtes-vous pas frustré par ce temps perdu dans le recrutement ?


Frustré, c'est un mot assez fort. C'est clair que si vous me demandez si je préfère avoir tout l'effectif dès maintenant, je vous réponds oui. Mais il faut comprendre la situation. Et ça permet aux joueurs qui sont là de se montrer. Ça donne l'opportunité à ceux qui ont moins joué les années précédentes de montrer leur niveau lors des matches amicaux.

 

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Quel est le climat au sein du vestiaire ?


C'est la fête (grand sourire). On a un effectif très, très jeune. C'est clair qu'on pourrait se poser des questions, mais ce qu'on voit pendant la semaine, c'est de la concentration, de l'envie, une grosse débauche d'énergie. C'est le plus important.

 

En tant que cadre, et vu la jeunesse de l'effectif, avez-vous dû parler plus que d'habitude après les derniers résultats ?


On a eu une discussion avec le coach. Après, il ne faut pas non plus mettre trop de choses dans la tête des jeunes. On sait que ça fait mal. Mais on dit aux joueurs : "prenez cette haine, cette tristesse, et amenez la samedi, transformez-la en agressivité, en enthousiasme pour montrer à tout le monde que ce n'était pas notre vrai visage."

 

Un mot sur votre gardien Yannis Clementia, qui a disputé les derniers matches amicaux en l'absence de Walter Benitez (blessé à une cuisse) ?


Son heure est arrivée. Il montre beaucoup son talent à chaque entraînement, c'est un gardien qui s'impose, qui est à l'aise balle au pied, qui a beaucoup de personnalité et de caractère. Bien sûr qu'on aura besoin de Walter, mais je suis content pour Yannis qu'il puisse avoir une petite chance et qu'il puisse se montrer un petit peu. On sera tous avec lui samedi en faisant preuve d'une concentration maximale pour l'aider à faire un très, très grand match.

 

Comment est le coach (Patrick Vieira) actuellement ?


Très, très positif. Il nous parle, il nous encourage. Il est clair avec nous, exigeant, ambitieux. Le coach, c'est une personne très, très intelligente. Il sait ce dont l'équipe a besoin.

Ce n'est pas bizarre d'entamer une saison sans objectif réel à viser ?


Je me rappelle aussi que lorsque je suis arrivé ici, c'était le 25 août. Mario était arrivé le 30, Belhanda le 30. On ne savait pas non plus et on a fait une année exceptionnelle derrière (Nice avait terminé à la troisième place en 2017). C'est un peu tôt pour répondre à votre question. Je ne me fais pas de souci. Les gens qui vont arriver dans le club, je suis sûr que c'est pour faire du bon travail. »

 

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