L'OGC Nice, après avoir joué correctement pendant une demie heure, a reculé, n'a fait que défendre en seconde mi-temps et tout cela face à une équipe pitoyable... Nice ne pourra rien espérer cette année, c'est une certitude!

 

 

 

Fiche technique

 

OGC Nice 1-1 Toulouse FC (1-0)

14 402 spectateurs

Arbitre : Olivier Thual

Buts :

Nice : Cyprien (21')
TFC : Mubele (89')

Avertissements :

TFC : Sylla (24')

Les équipes :

OGC Nice : Benitez - Burner, Hérelle, Dante (cap), Sarr - Tameze (Lees-Melou 64'), Cyprien, Danilo - Atal, Makengo (Sacko 68'), Saint-Maximin (Srarfi 79').

Toulouse FC : Goicoechea - Amian, Shoji, Jullien, Sylla (Moubandjé 46') - Sidibé (Durmaz 70'), Sangaré - Dossevi, Garcia (Mubele 87'), Gradel (cap) - Sanogo.

 

Les buts

 

 

89ème BUT de Mubele pour Toulouse ! Suite à un centre toulousain, Mubele remet de la tête à Sangaré qui décoche une frappe du droit. C'est contré, puis Mubele ajuste cette fois ci du droit dans un angle fermé Benitez ! Nice 1-1 Toulouse !

 

20ème BUT de Cyprien pour Nice ! Cyprien s'élance et frappe côté ouvert du droit. Goicoechea est sur la trajectoire mais ne peut rien faire ! Nice 1-0 Toulouse !

 

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Résumé

 

L’OGC Nice accueillait Toulouse, ce vendredi, à l’occasion de la 29e journée de Ligue 1. Les Aiglons devaient s’imposer afin d’accrocher le wagon pour l’Europe, c’est manqué. Pourtant tout avait bien commencé avec l’ouverture de Cyprien. Mais, incapables de doubler la mise, les Niçois laissent les Toulousains reprendre espoir. Et en toute fin de match, Mubele égalise pour le Téfécé.

 

Nice n'est pas parvenu à se défaire de Toulouse (1-1), vendredi en ouverture de la 29e journée de Ligue 1, et a certainement dit adieu à ses rêves européens.

 

Avec 41 points, Nice se retrouve 8e du classement, éloigné des formations qui vont combattre pour la 5e place, qualificative pour la Ligue Europa, à condition que le Paris SG ou Lyon gagne la Coupe de France.

 

Alors que les hommes de Patrick Vieira parvenaient, ces dernières semaines, à marquer un but, puis à tenir le résultat, cette fois-ci, ils n'ont pas réussi à garder leur avance, obtenue dès le milieu de la première période grâce à un magnifique coup-franc de Wylan Cyprien (1-0, 21e).

 

Devenus experts de la victoire 1-0 et de l'optimisation du but marqué, les Aiglons ont beaucoup trop reculé en fin de match devant les 14.402 spectateurs de l'Allianz Riviera. Et logiquement Toulouse est parvenu à égaliser.

 

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C'est l'entrant Firmin Mubele, qui, à la suite d'un cafouillage, a permis aux hommes d'Alain Casanova de ramener un point (1-1, 89e). Ce point fera beaucoup de bien dans l'optique du maintien.

 

Pour le Gym, cette contreperformance met en lumière ses criantes faiblesses offensives. Pourtant l'équipe s'est procurée plusieurs opportunités de mener 2-0.

 

Outre un deuxième coup-franc de Cyprien repoussé par la barre transversale (23e), Saint-Maximin et Atal ont une nouvelle fois été trop maladroits.

 

L'actionnaire majoritaire du club niçois, le Chinois Chien Lee, évoquait, dans les colonnes du magazine du club « les ambitions élevées (...) pour nous qualifier pour l'Europe ». Mais ce Nice est trop pauvre offensivement pour y croire encore.

 

 

Réactions

 

Patrick Vieira :

Le match nul est mérité. Toulouse mérite de revenir au score. On a eu des situations qu'on a très mal jouées. Il y a trop de situations où on a été trop individualistes. Tant qu'on ne marquait pas ce deuxième but, on se mettait en danger. Je sentais qu'on avait besoin de marquer ce deuxième but pour gagner. Mais on a fait les mauvais choix au niveau des transitions offensives. On a manqué de justesse technique. On a pensé à soi au lieu de penser au collectif. On l'a payé en fin de match. Pourtant, on était plutôt pas mal défensivement. Sur le but, on manque de réussite. Pour apporter du danger, on peut aussi le faire grâce au jeu collectif. Comme leurs partenaires, Atal et Saint-Maximin ont besoin des autres pour exprimer leur talent. (Sur la course à l'Europe) On est freiné. Ça nous empêche pas de continuer à rêver, même si ça va être très compliqué. J'espère que ça servira de leçon. Mais la fin de saison reste très intéressante pour nous.

 

Malang Sarr  : 

On est déçu et frustré, c’était un match à notre portée qu’on maîtrisait. Mais on n’a pas fait le nécessaire pour se mettre à l’abri, on l’a payé cash. ça peut arriver des mi-temps où on est moins bien techniquement, il faut défendre ensemble et se battre les uns pour les autres. On a failli sur ce point en encaissant l’égalisation alors qu’on avait les trois points en mains. Ça gâche un petit peu tout ce qu’on avait fait de bien sur le restant des 90 minutes. On va attendre les résultats des autres équipes et préparer sereinement l’après-trêve avec l’espoir d’accrocher le haut de tableau parce que c’est ce que tout le monde souhaite. 

 

Alain Casanova (entraîneur de Toulouse) : 

C’est un point mérité au vu de la deuxième mi-temps. Si on égalise avant, on peut gagner ce match. Nice peut breaker, mais ne le fait pas. On a contrôlé, on leur a pris le ballon alors que c’est une équipe qui aime l’avoir comme Paris et Lyon. Firmin (Mubélé), il bosse bien. Il peut apporter de la folie, scorer à tout moment. Les joueurs ont été récompensés. Atal nous a posé beaucoup de problèmes en première période. On a mieux contrôlé ensuite. On était beaucoup plus près les uns des autres.

 

Christophe Hérelle :

On aurait aimé les trois points, encore une fois on ne réussit pas. On va continuer de travailler.

 

Yaya Sanogo:

Franchement c’est un bon point. L’équipe a bien joué et on est finalement récompensés par les efforts faits dans les dernières minutes. On s’est parlé, dit les choses, et aujourd’hui on voit qu’on arrive à mettre tout ça en pratique. C’est chose faite avec ce point, maintenant nous allons profiter de cette trêve qui arrive. Le prochain match contre Paris sera difficile mais on tentera d’accrocher un résultat

 

 

Revue de presse

 

 

Nice, le coup de frein

L'Équipe

 

Pour n’avoir pas su faire le break face à Toulouse, et lui avoir abandonné le ballon en seconde période, le Gym a perdu deux points précieux dans la course à l’Europe.


NICE – À quelques minutes près, le Gym obtenait sa huitième victoire de la saison sur le score de 1-0, elle lui aurait permis de rejoindre Reims à la cinquième place et de présenter ce matin une statistique surréaliste : 43 points pour seulement 21 buts marqués. Mais le TFC, largement dominateur en seconde période, ne méritait pas de perdre, et l’égalisation de Firmin Mubele à la 88e a effacé tout cela, remettant de la logique et de la justice au tableau d’affichage.


Aux yeux de tous, et de Patrick Vieira le premier, ce match nul est mérité. Il ne fait pas ses affaires, mais l’entraîneur niçois n’a pas baissé les bras et veut continuer à entretenir le rêve des Aiglons d’une qualification européenne. Sur le match d’hier, Nice n’a pas montré grand-chose d’un candidat à l’Europe, l’expression collective a été décevante, la gestion du match mauvaise, le coaching de Vieira malheureux, et les satisfactions individuelles trop rares.

Ces deux points, le Gym les a perdus en cédant défensivement sous la pression. C’est d’abord son incapacité à faire le break qui s’est retournée contre lui. À force de se découvrir pour tenter d’égaliser, le TFC a ouvert des boulevards aux Niçois, dans les vingt dernières minutes, dont ils n’ont pas su profiter, par maladresse ou précipitation. Dans cette équipe niçoise, où Makengo puis Sacko, son relais, ont été catastrophiques, seuls Atal et Saint-Maximin semblent capables de faire des différences, avec des profils différents et des choix discutables qui peuvent agacer.


Leur manque de discernement dans des situations de contre où le Gym est en supériorité numérique, cette façon qu’ils ont de se compliquer la vie a quelque chose d’irritant. Mais sont-ils le problème ou la solution de cette équipe ? Hier, leur entraîneur a tranché sans leur faire de cadeaux. « On a très mal joué plusieurs contres, on a fait des mauvais choix et pris des mauvaises décisions dans les transitions offensives en étant trop individualiste, trop égoïste », a d’abord estimé Vieira, sans citer de noms.


Relancé sur l’entrée ratée de Sacko, l’entraîneur du Gym n’a pas relevé, préférant répondre à une question sur les matches de Saint-Maximin et d’Atal, qu’il n’a pas aimés, c’est un euphémisme. « Youcef et Allan ont fait des mauvais choix et c’est à cause de cela qu’on ne s’est pas créé plus d’occasions. Le foot est un sport collectif et pour se créer des occasions on a besoin de jouer avec ses copains. S’ils ne le font pas, ils mettent l’équipe en difficulté, il y a eu des situations où on pouvait marquer, on ne l’a pas fait, on l’a payé » Dur Vieira ? Sans pitié c’est sûr, car tout n’a pas été horrible. Saint-Maximin a remarquablement servi Lees-Melou, sur une contre-attaque très collective, mal terminée par Cyprien (70e). Mais son n° 7 a aussi fait n’importe quoi, en tentant des frappes dans des situations impossibles ou en oubliant les autres. Idem pour Atal, précieux mais dont l’engagement physique a ses limites. Atal et « Saint-Max » n’ont pas fini de discuter de leur prestation avec leur coach.


À part ça, Wylan Cyprien a marqué un joli coup franc de 29 mètres (20e), peu avant de toucher la barre sur un nouveau coup de pied arrêté (24e). Une performance qui ne mérite pas de disparaître du tableau de la soirée

 

 

TFC : persévérance et récompense

La Depèche


T rois minutes sur le pré devant lui, premier bal- lon à négocier en deux temps, but ! Parfois, le foot est simple comme un coup de tête suivi d’un plat du pied. Hier soir, après avoir été lancé dans la bataille à la 87e par Alain Casanova – « il fallait tenter quelque chose », sourit l’entraîneur toulousain –, le joker Firmin Mubele a égalisé sur le 18e et dernier tir téféciste de la partie. Mérité.


Comme le GYM aura été lui puni, de ne pas avoir breaké. « Est-ce que je sentais que l’adversaire allait nous rejoindre ? Disons que je sentais plutôt qu’il nous aurait fallu mettre ce second pour gagner ! » répondra un Patrick Vieira un brin agacé. « Nous en avons eu l’occasion, explicite le technicien niçois, nous n’avons pas su concrétiser. On a été trop individualistes, égoïstes. Notre sport est collectif, il nécessite de jouer avec ses copains pour se donner plus de chances de marquer. Youcef (Atal) et Allan (Saint-Maximin) ont fait de mauvais choix. »


« Actes forts »


C’est dit. C’est vrai. Mais il ne faudrait pas oublier non plus ce que Coach Casanova appellera des « actes défensifs forts » qui auront empêché l’OGCN de prendre le large. On en retiendra un, un tacle salvateur d’Amian dans les pieds de Cyprien (72) qui, pour un peu, ne fut pas très loin du triplé…
Rembobinons. 20e : coup franc à plus de 25m ronaldesque (trajectoire flottante) de l’ancien milieu lensois qui surprend Mauro Goicoechea, préféré – comme nous vous l’avions annoncé – pour la deuxième fois consécutive à l’habituel titulaire Baptiste Reynet. Le portier uruguayen qui effectue un petit pas sur sa droite ne peut revenir à temps, rebond en sus (1-0). Trois minutes plus tard, rebelote : nouveau coup franc à 20m, côté droit cette fois, et frappe lourde, légèrement exter, du même Wylan Cyprien qui, effleurée par le crâne de Gradel, fracasse le dessous de la transversale de Goicoechea (23e).


Las, la barre et plus avant un pied en décideront autrement. Tant pis pour une équipe de Nice qui « même freinée, continue de rêver d’Europe », dixit Vieira. Tant mieux pour une formation de Toulouse qui, elle, avec 4 points en 2 matchs, réenclenche enfin une dynamique.


« Oui, constate l’entraîneur haut-garonnais, les joueurs ont besoin davantage encore de confiance. Mais je suis satisfait de revoir des séquences dignes du début de saison. On a retrouvé de la verticalité. Nous sommes dans la continuité du succès acquis face à l’En-Avant Guingamp dimanche (1-0). »
Grâce à une seconde période qui n’aura rien à voir avec les 45 minutes initiales. Et l’on avoue qu’il s’agit très certainement de la plus grosse domination violette cette saison, à l’extérieur (55 % de possession). « Après le repos, on a mieux contrôlé leurs ailiers, en les empêchant de prendre de la vitesse, en resserrant nos lignes. En remportant, également, les un-contre-un. »


Jusqu’à bondir du banc, ainsi, à une minute du terme (1-1, 89e). Ce qui était prévisible : au coup d’envoi, l’aigle Mèfi s’était montré taquin, refusant de venir se reposer comme le veut l’exercice sur le gant de son maître. De mémoire niçoise, généralement, lorsque la mascotte fait ça, le GYM ne gagne pas…


Réduire les espaces, évoluer en bloc, gagner les duels : en 2e, un autre Tef.