Les aiglons gagnent encore grâce à un nouveau penalty arrêté par Benitez... Ensuite malgrè deux expulsions nimoises, les niçois n'ont rien montré ou presque. On se pose même la question de savoir si certains joueurs s'entraînent ensemble. Il va falloir bosser car la chance ne sera pas toujours avec nous et c'est urgent!

 

 

Fiche technique

 

Nîmes Olympique - OGC Nice : 0 - 1 (0-0)
Arbitre : M. Bastien

But :

Nice : Atal (60e) 


Avertissements :

Nîmes : Maouassa (14e), Valls (90e+1), Savanier (90e+3) 

Nice:  Danilo (17e), Balotelli (28e), Jallet (65e), Maolida (72e)


Expulsions :

Nîmes : Maouassa (20e), Landre (45e+2) 


Les équipes :

Nîmes : Bernardoni - Ripart, Landre, Briançon (cap), Maouassa - Savanier, Valls - Thioub (Alioui, 82e), Bouanga - Guillaume (Paquiez, 46e), Bozok (Lybohy, 45e+3).


Nice : Benitez - Jallet, Hérelle, Dante (cap), Sarr, Atal - Tameze, Danilo (Ganago, 46e), Cyprien - Balotelli (Makengo, 75e), Maolida (Walter, 87e).

 

Le but

 

atalnimes

 

61ème But de Atal pour Nice ! Les Nîmois ont fini par céder ! Sur un centre de Sarr au second poteau, Atal, esseulé, envoie une magnifique reprise de l'intérieur du pied dans la lucarne opposée de Bernardoni ! Le Gym prend l'avantage !

 

 

 

Résumé

 

Nice n’en demandait pas tant. En pleine remontée au classement de L1, l’OGCN a enchaîné samedi un troisième succès de rang en championnat, à chaque fois sur le score de 1-0, en s’imposant à Nîmes (0-1). Les Crocos ont payé les deux cartons rouges logiques dont ils ont écopé en première période et qu’ils ont traînés comme des boulets pendant tout le second acte. Ils avaient pourtant réalisé une entame pleine d’entrain, sur la lancée de leur démonstration offensive à Dijon le week-end dernier (0-4). Largement dominateurs durant le premier quart d’heure, ils auraient ouvert le score si Umut Bozok avait transformé le penalty dont il a bénéficié dès la 6eme minute. Mais le meilleur buteur de L2 en titre a buté sur Walter Benitez et les faits de jeu ont ensuite contraint les Nîmois à évoluer à neuf pendant 45 minutes. La faute à deux gestes stupides de Faitout Maouassa et de Loïc Landre, tous deux renvoyés aux vestiaires prématurément par l’arbitre.

 

 

 

Jamais menaçants offensivement en première période, les Aiglons se sont retrouvés dans l’obligation de faire le jeu face au 4-4-0 de Nîmes. Leurs attaquants n’étaient pas très inspirés, ils n’ont pas imposé une pression étouffante sur la défense gardoise et ont peiné pour se procurer des occasions franches. Mais ils ont fini par ouvrir le score à l’heure de jeu et se sont ensuite contentés avant tout de défendre leur avantage plutôt que de pousser pour se mettre à l’abri. Avec ces petits calculs, ils ont réussi à se faire peur jusqu’au bout et auraient pu être punis en fin de match par des Nîmois héroïques, de Paul Bernardoni à Denis Bouanga en passant par Anthony Briançon, tous allés au bout d’eux-mêmes pour maintenir leur équipe à flots. Insuffisant, même s’ils ont eu droit à une ovation méritée des Costières au coup de sifflet final. Un lot de consolation qui ne les fait pas avancer au classement, où ils occupent la 14eme place. De leur côté, les Niçois grimpent au 6eme rang. De quoi passer une belle trêve internationale. Foot365

 

Réactions 

Patrick Vieira :

Cela a été un match engagé et compliqué pour Nice. On a vachement souffert. Cela a été un match plus que moyen. On prend les trois points, mais on rentre à la maison avec le sentiment qu'il y a encore beaucoup de travail à faire. Si derrière, on a fait un match solide, on aurait dû se créer un peu plus d'occasions. On savait que ce serait très compliqué. Malheureusement, on a vachement subi, on s'est mis en danger tout seuls. À l'avenir, il faudra produire davantage de jeu que ce soir pour continuer notre progression. Je le redis, il faut continuer à bosser. On a manqué d'agressivité. On n'a pas mis suffisamment notre adversaire sous pression. À l'image de Mario Balotelli, on a été plus que moyen... Sur l’expulsion de l’entraîneur adjoint de Nîmes, j’ai été surpris par l’agressivité des mots utilisés

 

Bernard Blaquart (entraîneur de Nîmes) :

C’est une très sale soirée. Je retiens les deux expulsions surtout la deuxième de Landre. Faudrait lui demander ce qu’il s’est passé dans sa tête. Je lui en veux énormément. Quand il aura purgé sa suspension, on l’aidera pour que cela ne se reproduise pas. Après on a joué avec ce qu’il restait sur le terrain. Les faits de jeu sont toujours très importants dans un match. On a manqué un peu d’expérience, même si on a su montrer de bonnes choses dans le jeu.

 

 

Revue de presse

 

Les Crocos se mordent la queue

L'Equipe
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 Suivie d’un long silence, cette réponse de Bernard Blaquart à la question de savoir si sa soirée avait été pénible, en a dit long sur les sentiments de l’entraîneur nîmois. Le long calvaire du technicien a commencé dès la cinquième minute, lorsqu’il a vu Umut Bozok rater totalement un penalty obtenu par Sada Thioub, le deuxième échec de la saison pour l’attaquant après celui face à Guingamp (0-0). « Si on les avait mis, je ne sais pas combien on aurait de points en plus », se demandait Blaquart après la rencontre. Mais ce fait de match n’est pas celui qui l’a le plus agacé, loin de là.


L’entraîneur gardois est apparu bien plus sidéré par les deux cartons rouges, reçus par Faitout Maouassa (21e) et Loïck Landre (45e +2).


Si la première expulsion, résultat de deux avertissements reçus pour un tirage de maillot sur Danilo Barbosa (14e) et un pied haut sur Wylan Cyprien (21e), a pu sembler sévère, Blaquart a préféré pointer le « manque d’expérience » de son latéral gauche (20 ans).


Il a été beaucoup moins clément avec son défenseur central, qui aurait pu casser une jambe à Youcef Atal sur un tacle très en retard le long de la ligne de touche : « Si je lui en veux ? Énormément. Je ne sais pas ce qui lui passe par la tête, mais je ne le condamne pas. Il l’explique par l’énervement mais ce n’est pas suffisant. C’est un excellent joueur, qui a d’énormes qualités.


On va l’accompagner pour que ça ne se reproduise pas. »


Les Crocodiles se sont donc sabordés, après vingt premières minutes où l’engagement et la rapidité de Nîmes ont amené quelques situations intéressantes (12e, 16e, 18e) et procuré une énorme occasion à Baptiste Guillaume (20e). Remobilisés par leur capitaine Anthony Briançon, portés par un très bon Téji Savanier, aidés par un grand Paul Bernardoni, ils n’ont pas lâché et se seront montrés dangereux jusqu’au bout, mais en vain. « Je retiendrai le bon début de match, une deuxième mi-temps très courageuse avec des opportunités de marquer, a conclu Blaquart. On a perdu un match qui était à notre portée. »

 

 

Nice grimpe à tâtons

L'Equipe

Vainqueurs sans briller à onze contre neuf, les Aiglons progressent au classement mais doivent montrer plus dans le jeu.

 

Pour Patrick Vieira, cela deviendrait presque une habitude : « C’était un match plus que moyen pour nous. On va rentrer avec les trois points, mais on a le sentiment qu’il nous reste beaucoup de travail» Comme face à Amiens la semaine dernière (1-0), comme à Bordeaux fin octobre lors de la onzième journée (1-0), Nice s’est imposé à Nîmes par le plus petit des scores, sans briller. Ces neuf points pris en trois matches permettent aux Aiglons de remonter de la quatorzième à la sixième place. Mais reste ce goût d’inachevé, qui colle au palais niçois depuis plusieurs semaines.

 

« En début de saison, on produisait beaucoup de jeu mais on avait peu de réussite. Là on en a eu beaucoup », a poursuivi le coach azuréen. On a fait un match solide, mais avec la possession qu’on a eu on devrait se créer un peu plus d’occasions. » Car les Niçois ont eu le ballon pendant 70 % de la rencontre sans parvenir à en faire grand-chose, et ont été bien aidés par les erreurs adverses, après avoir subi l’engagement des Crocodiles pendant les vingt premières minutes (voir par ailleurs). Un penalty raté par Umut Bozok (5e) et deux expulsions, de Faitout Maouassa (21e) et Loïck Landre (45e + 2), leur ont ouvert un chemin de la victoire menacé jusqu’au bout par l’abnégation nîmoise. C’est d’ailleurs à onze contre dix qu’ils se sont procuré leur première occasion par Wylan Cyprien (27e), puis à onze contre neuf qu’ils ont ouvert le score (60e), d’une reprise de Youcef Atal sur un centre de Myziane Maolida.


Balotelli encore agaçant


Repassé en 5-3-2 pour cette rencontre après avoir testé le 4-3-3 contre Amiens, Vieira est revenu au schéma utilisé face aux Picards à la pause, en sortant Danilo Barbosa pour « amener plus de poids offensif » avec Ganago. Si le mieux entrevu et le but inscrit lui ont donné raison, il a tout de même dû regretter l’absence d’Allan Saint-Maximin (malade). Celle de Mario Balotelli aussi, qui, pourtant, était bien présent sur le terrain. Mais hormis une frappe à bout portant magistralement sortie par Paul Bernardoni (55e), l’Italien n’a vraiment rien fait pour débloquer son compteur, toujours à zéro cette saison.


Peu enclin à s’engager dans les duels face à Landre puis à Anthony Briançon, capable de s'énerver après avoir envoyé un coup franc directement en touche (15e), « Super Mario » a montré son visage le plus agaçant, envoyant un baiser au public nîmois lors de son remplacement par Jean-Victor Makengo (75e), après avoir applaudi la bronca des tribunes à la suite d'une énième passe manquée (54e).


« Il a été chambré aussi et il a du répondant, a justifié son entraîneur. C’est pour ça que je l’ai sorti, je ne voulais pas prendre de risque. À l’image de l’équipe, il n’a pas été bon. » En fin de partie, les Niçois auraient pu aggraver le score, pour obtenir une première victoire par plus d’un but d’écart cette saison, sans un grand Bernardoni (73e, 89e, 90e + 3). Mais ils se sont également fait quelques frayeurs (83e, 87e). Ce qui incitait Vieira à prévenir : « C’est bien, mais c’est insuffisant si on veut continuer à gagner des matches. »