Les aiglons ont été timides mais surtout en manque d'inspiration, d'envie... Les aiglons restent très limités notamment au milieu de terrain, qui est quasiment inexistant. La seule satisfaction reste Atal. On notera aussi que l'arbitrage francais a trouvé une nouvelle cible pour montrer sa  volonté de sanctionner la simulation. Nous en sommes déjà à 3 jaunes pour ce type de faute pendant que les lyonnais, parisiens...Etonnant!

 

 

Fiche technique

 

Montpellier HSC - OGC Nice : 1 - 0 (1-0)
Arbitre : M. Leonard

But :
Montpellier : Laborde (35e)

 

Avertissements :
Montpellier : Hilton (46e), Sambia (50e), Aguilar (90e) Nice : Balotelli (52e), Saint-Maximin (90e+3)

 

Les équipes :
Montpellier : Lecomte - Aguilar, Congré, Hilton (cap), Pedro Mendes - Le Tallec, Oyongo, Sambia (Lasne, 86e), Skhiri - Laborde (Skuletic, 84e), Delort

Nice : Benitez - Atal, Herelle, Dante (cap), Sarr, Boscagli - Tameze (Srarfi, 85e), Lees-Melou, Cyprien (Makengo, 73e) - Balotelli, Saint-Maximin

 

Le but

 

35ème But de Laborde pour Montpellier ! A la suite d'un bon mouvement montpelliérain, le ballon arrive sur Aguilar au second poteau. Le latéral du MHSC tente sa chance. Benitez plonge mais commet une faute de main. Laborde en profite et n'a plus qu'a pousser le ballon dans le but vide. 1-0 pour les locaux !

 

 

Résumé

 

Le MHSC a confirmé son très bon début de saison en battant Nice à domicile (1-0). Un but de Gaetan Laborde a suffi au bonheur des Héraultais.

 

Avec le LOSC, Montpellier est la grande sensation du premier quart du championnat et la formation de Michel Der Zakarian l'a encore prouvé ce samedi en assurant le plein de points face à Nice. Contre une formation azzuréenne qui était pourtant également en pleine bourre, les Héraultais ont encore une fois appliqué leur tarif, à savoir une victoire sur la plus courte des marges mais qui les contente amplement. Avant les matches du dimanche, les Pailladins se retrouvent à une séduisante troisième place au classement.

 

Face à l'OGCN, le MHSC n'a rien changé à sa manière de faire et les habitudes qu'on lui connait sous Der-Zakarian. Comme lors de ses précédentes sorties, l'équipe s'est surtout attelée à bien défendre, ne concédant que très peu d'occasions dangereuses (2 tir cadrés essuyés). Ensuite, il fallait se montrer opportuniste devant en exploitant l'une des rares opportunités qui pouvaient se présenter. Là aussi, la mission a été accomplie. À la 35e minute de jeu, Gaëtan Laborde s'est montré efficace la seule fois où il était en position avantageuse devant les buts adverses.

montpelliernice2018

 

Des Aiglons bien discrets

 

Après une tentative d'Aguilar, Walter Benitez, le gardien niçois, s'est manqué sur une intervention. Et l'ancien Bordelais a bien senti le coup et n'avait dès lors qu'à conclure dans les buts vides. Après Damien Le Tallec la semaine dernière, il s'offre son premier but sous les couleurs montpelliéraines. Et sa réalisation à lui est encore plus savoureuse puisqu'elle fut synonyme de victoire. Contrairement à ce qui est arrivé face au Racing (1-1), Montpellier ayant su cette fois-ci tenir bon jusqu'au bout. Cela étant, ce n'était pas la plus dure des tâches contre des Aiglons à court d'idées. A noter qu'en fin de match, les locaux ont aussi touché le poteau par l'intermédiaire d'Andy Delort (89e).

 

balotellimontpellier2018

 

Disposés dans un système en 3-5-2, et avec Balotelli et Saint-Maximin aux avant-postes, les Niçois avaient pourtant les atouts sur le papier pour espérer ramener quelque chose de la Mosson. Au lieu d'enchainer, les hommes de Patrick Vieira sont malheureusement retombés dans leur travers, avec jeu insipide et aussi très peu d'entrain. Se seraient-ils reposés sur les lauriers après deux succès de suite ? Ce n'est pas impossible et c'est exactement ce que Montpellier doit éviter de faire lors de ses prochaines rencontres pour espérer prolonger son état de grâce. Goal.

 

 

Réactions

 

 

Patrick Vieira :

Ce n'est pas le problème de Balotelli, mais de l'équipe. Quand on joue un match de ce niveau-là, si l'adversaire en veut plus que nous, c'est un mauvais départ. Je n'ai pas aimé le manque d'envie et de détermination de l'équipe. On n'a pas été présent dans les duels. Avant de penser à gagner, il y a un minimum, et on ne l'a pas fait dans ce match. Avec une telle première période, on ne peut pas espérer mieux. Je ne sais pas si on a eu un excès de confiance après nos deux derniers résultats. Montpellier nous ne nous a pas posé énormément de problèmes, mais a fait preuve de plus d'envie. Mario (Balotelli), qui n'est pas prêt physiquement, a été à l'image de l'équipe.

 

Dante :

Ce soir, on a essayé d’être entreprenants. Le problème, c’est qu’on rencontre toujours des adversaires difficiles à jouer. Ils ont une tactique bien en place, et c’est difficile de gagner contre ce genre d'équipes. Après, il n’y a pas eu que du négatif. Certes, on doit beaucoup s’améliorer, mais il vaut vite se reposer car on a déjà une autre bataille à mener mardi.

 

Michel Der Zakarian (entraîneur de Montpellier) :

On a fait un vrai match. On a mis beaucoup d'intensité, on est allé les chercher très haut. On n'a pas laissé Nice s'exprimer (...). On a mérité notre victoire au regard du contenu et de l'agressivité. J'ai aimé l'attitude de Montpellier. (...). Je n'avais de doute sur mes attaquants au regard de leur investissement à l'entraînement. Je savais qu'ils aillaient y arriver. C'est juste dommage qu'Andy Delort n'ait pas marqué. (...) On a joué, on s'est lâchés. Maintenant, nous devons réitérer ces matchs tous les week-ends. C'est bien d'avoir onze points, mais ce n'est que le début de Championnat. Nous devons bien aborder le match à Caen pour nous offrir un bon derby dimanche.

 

 

Revue de presse 

Les Héraultais ont profité de la faiblesse niçoise pour gagner leur premier match à domicile depuis février et grimper sur le podium.

 

MONTPELLIER – C’était un beau soir pour se retourner sur le passé avec soulagement, pour savourer le goût d’une sensation perdue. Les Montpelliérains ont enfin gagné hier à la Mosson et ils n’étaient pas sortis vainqueurs d’un match de L1 à domicile depuis le 3 février, contre Angers (1-0), mais leurs supporters pensent déjà à la suite. À la 34e minute, la butte Paillade a déployé une banderole qui annonçait ce que les ultras souhaitent voir contre le rival nîmois, dimanche prochain : « J-8. On veut du sang, de la sueur et la victoire ! » Au même moment, les joueurs héraultais montraient qu’ils ne savent pas seulement combattre sur un terrain. Une jolie combinaison aboutissait à un centre du latéral gauche, Oyongo, repris par le latéral droit, Aguilar, dont la frappe déviée par Benitez était poussée dans le but par Laborde (1-0, 35e).

 

Arrivé de Bordeaux en août, l’attaquant n’avait pas non plus marqué en L1 depuis le 3 février et il était donc doublement délivré. « Je suis venu pour être décisif et je suis très heureux que mon but amène la victoire, souriait-il. Casser cette série à domicile, c’était très important. Ça faisait sept mois, c’était très, très long. » Son entraîneur, Michel Der Zakarian, tient différemment les comptes : « Ça faisait cinq mois depuis février, je n’inclus pas les vacances... On s’est souvent fait rejoindre alors qu’on méritait de gagner mais là, on a joué, les joueurs se sont lâchés. Il faut les féliciter pour leur attitude. On a fait un vrai match, avec beaucoup d’intensité, on est allés chercher les Niçois très haut, ils n’ont pas pu s’exprimer. »

 

Totalement apathiques, les Azuréens avaient laissé la conviction et l’envie au seul Atal, qui a encore brillé sur son couloir droit. Ils ont quand même perpétué l’espoir jusqu’au bout, sans qu’on sache trop comment. Ils ont dû attendre la 78e minute pour réussir leur unique frappe cadrée, qui est évidemment l’œuvre d’Atal mais ils ont réveillé des angoisses montpelliéraines dans le temps additionnel. Mario Balotelli a provoqué un coup franc, les tribunes se sont crispées car Strasbourg avait égalisé à la 93e minute samedi dernier (1-1), et la frappe de l’Italien s’est envolée au-dessus du but. Il a tout raté hier, mais Patrick Vieira ne veut pas personnaliser le débat : « Ce n’est pas le problème Balotelli, c’est le problème de l’équipe, analysait l’entraîneur niçois. Mario, je sais qu’il n’est pas prêt physiquement. Il a été à l’image de l’équipe, tout simplement. On a été vraiment en dedans, on ne méritait pas grand-chose. On est tombés sur une équipe qui en voulait beaucoup plus que nous. Ce que je n’ai pas aimé, c’est le manque de détermination.»

 

Alors que les deux victoires d’affilée à Lyon (1-0) et contre Rennes (2-1) esquissaient des progrès soutenus par le passage au 3-5-2, la soirée prouve que la jeunesse niçoise reste à la merci d’une rechute. Face à des Montpelliérains disposés dans le même schéma, elle a failli dans les duels. « Dès qu’on ne joue pas avec la même agressivité, c’est compliqué de prendre des points, regrettait Dante, le capitaine. C’est le problème de la jeunesse, ça monte et ça descend. » Elle est descendue très bas hier, même si Lees-Melou s'est vu refuser un but (voir par ailleurs), et Sambia et Delort auraient pu l’enfoncer davantage s’ils n’avaient pas touché le poteau (41e, 88e). Les Héraultais ont l’habitude de gagner par la plus petite des marges, et cela ne les empêche pas de grimper : ils sont troisièmes ce matin, et ils ont assez de qualités pour être dignes de ce podium provisoire.