Occupé par son match avec New York City FC durant le week-end, l’entraîneur peut désormais conclure son arrivée à Nice, bien engagée.

 

Tout a l’air plutôt simple, au premier regard : l’OGC Nice s’intéresse à Patrick Vieira et il se trouve que l’intérêt est réciproque, ce qui est un bon point de départ. Mais le champion du monde 1998 (41 ans) est un entraîneur sous contrat jusqu’à la fin décembre, au New York City FC, et il a des matches à préparer. Alors que les discussions entre les deux parties sont régulières depuis une quinzaine de jours, il était ainsi évident qu’elles n’allaient pas avancer beaucoup à l’approche de ce week-end, qui a vu les New Yorkais s’incliner à Houston (1-3), lors de la 13e journée de MLS.

 

Ce n’est pas la manière idéale de faire ses adieux, mais Vieira est bien parti pour quitter les États-Unis sur cette défaite, car la dernière tendance est très positive.

 

Les négociations réglées à 90 %

 

Si le technicien et les dirigeants du Gym sont d’accord depuis quelques jours sur les conditions d’un contrat de deux ans, il faut encore négocier l’indemnité de départ versée à New York, et les Niçois sont réputés durs en affaires. Ils doivent payer au City Football Group, l’entité qui regroupe notamment le New York City FC et Manchester City, l’équivalent des mois de salaire que doit percevoir Vieira jusqu’en décembre dans son club actuel. La somme avoisine les 300 000€, et ce n’est pas un montant insurmontable pour le Gym qui vient d’encaisser 3M€ pour libérer Lucien Favre, parti entraîner le Borussia Dortmund.

 

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Attaché à ne pas heurter ses employeurs afin de ne pas compromettre son avenir, qui peut un jour s’écrire sur le banc des champions d’Angleterre, Vieira a toutefois très envie de débuter sans tarder sa carrière d’entraîneur en L 1. Il faut donc prendre ses déclarations de la semaine dernière pour des annonces de circonstance. « Cela me fait sourire, parce qu’il n’y a aucun contrat signé ou quoi que ce soit, avait-il lancé pour évoquer ses liens avec Nice. Je ne veux pas que mes joueurs, moi-même, mon staff ou des membres du club soient perturbés par ce qui se dit. J’ai une relation fantastique avec les gens du New York City FC. Je suis vraiment heureux, j’apprécie vraiment d’être dans ce club.»

 

Ce bonheur n’est pas forcément incompatible avec la joie de rejoindre Nice, et il s’est réjoui en privé, ces dernières heures, de l’avancée des tractations. Adepte d’un jeu offensif, habitué à travailler avec des jeunes après avoir débuté sur le banc en dirigeant les moins de 21 ans des Skyblue (2013-2015), Vieira colle parfaitement au cahier des charges des dirigeants du Gym, qui ont rencontré plusieurs entraîneurs, tous francophones. Les sujets de négociations ne manquaient pas, mais ils sont réglés à 90 %. Les dix derniers peuvent être les plus difficiles, mais Vieira n’a jamais semblé si proche de Nice.