Les Boulonnais ont subi, hier soir, leur première défaite en match officiel cette saison. Ils ont été battus par des Niçois pas toujours très fringants, mais qui comptent dans leur effectif un certain Loïc Rémy...

«  On ne sait jamais. Les deux clubs jouent en rouge et noir. Avec un peu de confusion, on pourrait en profiter », avait lâché, vendredi soir, Philippe Montanier pour présenter ce seizième de finale entre Boulogne et Nice.

Des paroles aux actes, quelques secondes seulement ont été nécessaires, hier, car d'entrée, le club de Ligue 2 prit à la gorge celui de Ligue 1. Les Boulonnais mettaient de l'application dans leurs passes et prenaient les espaces devant une défense niçoise très statique. Ils étaient aussi plus agressifs dans les duels.

La récompense arriva rapidement. Perrinelle lança en profondeur Thil sur le côté droit. L'attaquant mit le ballon dans la course de Cuvillier, qui crucifia à bout portant Ospina (1-0, 6e).

Jusqu'à la demi-heure de jeu, il n'y avait qu'une formation sur le terrain, celle de Boulogne. Double bémol, les Nordistes ne creusèrent pas l'écart et ils laissèrent beaucoup d'énergie en route. N'ayant pas traversé la France pour jouer les plots d'entraînement sur un terrain rendu très gras par la pluie, les Aiglons reprirent peu à peu le contrôle du ballon.

Nice : une action dangereuse, un but

Ils profitèrent d'une erreur de Bédénik pour revenir dans le match. Le gardien de l'USBCO ne maîtrisa pas un coup franc de Hellebuyck. Hognon tira alors sur la barre. La balle revint sur Rémy, Bédénik la repoussa... dans les pieds de Cid (1-1, 39e). Une action dangereuse, un but, la sanction était dure pour les Boulonnais.

Les hommes de Montanier ne lâchaient toutefois pas prise. Thil (48e, 52e), puis Ramaré (61e) ratèrent le cadre. Les Niçois allaient finalement se sortir du piège de la Libération grâce au talent de Loïc Rémy. L'ancien Lensois mit deux coups de patte gauche dans la lucarne boulonnaise et les Aiglons s'envolèrent vers les huitièmes de finale. Boulogne a semé par moments la confusion, hier soir, mais n'a, au final, pas su en profiter.