Les suites du match Lyon-Nice nous montrent des réactions constrastées. Jean Michel Aulas le tout puissant président de Lyon tente de faire pression sur l'Equipe en écrivant  à la direction de ce journal. Il n'accepte pas les critiques des journalistes. Il ne faut pas oublier qu'il s'est souvent soulevé contre la prétendue injustice contre les lyonnais mais il a du mal à accepter l'inverse... C'est le propre d'une personne puissante...

Extrait : "J'ai lu, comme toujours avec une grande attention, les articles consacrés par L'Equipe au match O.L. - Nice de ce 13 septembre et j'ai été estomaqué par les deux titres que votre journal a osé en page 1 et en page 2 : "Nice volé à Lyon" et "Lyon leader dans la polémique.

De plus, après avoir lu les articles eux-mêmes et avoir échangé avec certains de vos journalistes présents à Lyon, j'ai désormais la conviction que ces titres sont le reflet d'une ligne éditoriale délibérée que vous voudriez donner à votre journal tant ils diffèrent du fond de ces articles qu'ils sont pourtant sensés introduire.

Si la critique est l'apanage sacré des journalistes, celle-ci ne peut aller jusqu'à utiliser des mots qui ont un sens en droit commun : un vol, à l'instigation de qui, par qui et comment ?
Il ne revient pas à un journal comme le votre de participer si brutalement à l'échauffement des esprits dont on voit parfois les pénibles conséquences.

En second lieu, l'ambiguïté de votre titre de la page 2, "Lyon leader dans la polémique", ne peut avoir pour effet que de dévaloriser la première place que nos joueurs ont acquises à cette heure de haute lutte. En procédant ainsi, vous faites porter une suspicion inacceptable sur notre club, ses joueurs, son staff technique et sa direction.

Je passe sur le fait qu'il serait comique en d'autres circonstances que vous suggériez que notre capitaine et tireur de coup francs pourrait bénéficier d'indulgences de la part des arbitres à l'occasion de fautes commises sur lui ... à raison de son âge ... qui le font plus souvent tombées ! En réalité, cette façon de désigner au collège arbitral français tel ou tel club qui bénéficierait pour des raisons diverses, parfois bouffonnes, de passe-droits est non seulement détestable mais surtout dangereuse car elle peut également participer à l'échauffement des esprits contre tel ou tel et à la commission d'injustice."

La liberté de la presse Monasieur Aulas vous connaissez?

Autre réaction d'après match: celle de l'arbitre. Comme Monsieur Lhermite en son temps, l'arbitre de la rencontre admet ses erreurs... mais est-ce que cela change quelque chose? Non. A Nice, le seule chose à laquelle on pense c'est que ce match volé n'aura pas les mêmes conséquences qu'il y a deux ans après Nice-Sochaux et le vol organisé des sochaliens avec la complicité de l'arbitre de l'époque M.Lhermite. En effet, ce match fut un tournant et le gym entama une spirale négative qui faillit faire très mal cette saison là.  Alors messieurs les arbitres, avant de prendre des décisions irrévocables, discutez entre vous.

Extrait:   "Le défenseur niçois Hognon entre en contact de la main avec le ballon dans sa surface de réparation face à l'arbitre assistant, contact que je ne vois pas. L'arbitre assistant dans son âme et conscience estime que la main est volontaire, et comme il est mieux placé que moi, je le suis dans sa décision et par conséquent j'accorde le penalty. Quand on voit les images il y a bel et bien un contact de la main, certes, mais involontaire, par conséquent nous n'aurions pas dû siffler cette faute et le penalty ne s'imposait pas... Aucun Lyonnais n'est en position de hors-jeu au départ du ballon, donc il fallait valider ce but». M. Cailleux a vu son assistant lever son drapeau, et il lui a «demandé de baisser son drapeau.J'ai estimé, à tort ou à raison, que Piquionne était en position de hors-jeu passif"

Bref, faute avouée est à moitié excusée, mais il manque toujours un à tois points au Gym.