Prêté par Monaco, Valère Germain (4 buts) contribue à la bonne forme de l’OGC Nice depuis le début de saison. Il sera l’une des armes offensives des Aiglons ce soir à Rennes.

 


 

Vous avez réussi un doublé pour rien contre Nantes, puisque le match a été arrêté pour cause d’intempéries. Est-ce encore présent dans votre esprit ?


Non, c’est oublié. J’aurais rejoint Hatem (Ben Arfa) et Cavani en tête du classement des buteurs. J’avais mis mon premier doublé, battu mon record de buts en L 1… J’ai atterri dans un super groupe où je m’épanouis.


S’agit-il d’une renaissance pour vous après une dernière saison compliquée à Monaco ?


Je retrouve le plaisir que j’avais sous Ranieri à l’ASM. Je l’avais perdu la saison dernière. J’allais parfois à l’entraînement en sachant très bien que je n’allais pas jouer le week-end.


Avez-vous douté ?


(Direct.) Après le déplacement à Arsenal, ça a été compliqué. J’apprends une heure avant le match que je suis en tribune. Jardim estime que je ne suis pas un attaquant qui peut évoluer dans un schéma à une pointe. Il a peut-être raison, même si j’ai déjà fait de bons matchs seul devant. Rennes-Nice


Pendant ce temps, Monaco se cherche une attaque…


Les supporteurs que je croise me disent que je leur manque, mais je leur réponds que je suis très bien à Nice.


Quelles peuvent être les ambitions niçoises ?


Difficile à dire… Il y a de la qualité dans ce groupe. Dans ce championnat, il n’y a que Paris qui est intouchable. Si on peut rester caché, ça nous va très bien.


Vous avez, notamment, joué avec James Rodriguez. Hatem Ben Arfa est-il un joueur de ce calibre ?


Ils ne sont pas dans le même registre, mais oui, Hatem est un joueur à part. On n’en croise peu des joueurs comme ça dans une carrière. Avec nous, il s’éclate. Il est au cœur du jeu. Il n’est pas la personne qu’on a parfois pu décrire.