Malgré les départs de plusieurs cadres, Nice réussit un début de saison prometteur. Quatrième après quatre journées, le GYM profite d’un mélange de stabilité et de prise de risque sur le marché des transferts. 

C’est bien connu, les talents de pronostiqueurs des observateurs en début de saison sont souvent mis à mal. Rarement, Nice n’a été cité dans le quinté de tête lors des spéculations d’avant-saison. Le départ de joueurs cadres et talentueux comme Hugo Lloris, Ederson, Florent Balmont, Baky Koné et Lilian Laslandes étaient les arguments constamment mis sur en devant pour justifier les difficultés du GYM. Comme cela est de coutume, les idées préconçues doivent être battues en brèche. Les hommes de Frédéric Antonetti n’ont pas manqué de le faire. Après quatre journées de championnat, l’OGC Nice pointe en quatrième position du classement de Ligue  1 avec neuf points au compteur. Certes, Nice n’a pas encore affronté les cadors de la Ligue 1. Il n’empêche, les hommes de Frédéric Antonetti ont fait le métier en allant chercher des points importants.

La défaite inaugurale au Havre aurait pu laisser craindre le pire aux fidèles du Stade du Ray (1-0). Elle a rapidement été effacée par trois succès de rang (Nancy, Auxerre, Valenciennes). Après quatre journées, il est prématuré de tirer un premier bilan. Néanmoins, les neuf points attestent de la solidité du bloc azuréen toujours constitué autour de vieux briscards comme Cyril Jeunechamp ou Olivier Echouafni. Le retour de blessure de Cyril Rool pourrait apporter une nouvelle touche d’expérience. Si le GYM bâtît une part de son succès autours de l’expérience et de la combativité de ses joueurs, le club a aussi évolué. Le président Maurice Cohen n’a pas hésité à débourser près de huit millions d’euros pour s’attacher les services de Loïc Rémy. Un record pour le club. Mais un record payant pour le moment puisque l’ancien Lyonnais  a déjà inscrit deux buts, pour un penalty manqué.

Promis à un bel avenir, Chaouki Ben Saada semble aussi retrouver ses marques avec les Aiglons tandis que Lionel Létizi retrouve une seconde jeunesse dans les cages azuréennes. A l’heure de la trêve internationale de quinze jours, Nice avance en toute sérénité avant le premier choc de la saison au Stade Gerland face à l’OL. « Lyon se profile. C'est un match très difficile mais nous avons toutes nos chances en poursuivant notre chemin de la sorte, analyse Hellebuyck dans Nice-Matin. Vous savez, nous regardons les rencontres de nos adversaires passés. Ils se créent toujours plus d'occasions que face à nous. Nous sommes solides aussi ! » Pour sa septième saison consécutive en Ligue 1, Nice pourrait passer un palier. Celui vers l’Europe, touché du bout des doigts la saison passée. S’il restait mesuré quant à l’ambition des siens, Frédéric Antonetti ne serait pas contre l’idée de déjouer la hiérarchie de la première partie de tableau.