Le Gym retrouve des vertus de combat mais aussi certains joueurs clefs comme Eysseric, qui a d'ailleurs fait son meilleur match depuis... Bauthéac rejoue de nouveau à son niveau. Amavi et Mendy étaient présents comme d'habitude. Pléa a fait oublié son match très moyen par son but victorieux. Au final, une victoire largement méritée.

 

Fiche technique

 

Bordeaux 1-2 Nice (1-0)

Arbitre : Benoît Millot


Buts :

Bordeaux: Rolan (33e, sp)

Nice: Amavi (66e), Plea (90e)


Avertissements :

Bordeaux: Sertic (25e), Contento (36e)

Nice: Genevois (26e), Hassen (31e), G.Puel (36e), Amavi (47e), Plea (64e)


Les équipes:

Bordeaux : Carrasso - Mariano, Planus, Pallois, Poundjé (Sala, 67e) - Rolan, Plasil, Sertic (cap. ; Djigla, 87e), Contento - Toure, Maurice-Bellay (D'Almeida, 62e)

OGC Nice : Hassen – G.Puel, Genevois, Gomis, Amavi – Mendy (cap.), Hult – Bauthéac, C.Eduardo (Albert, 83e), Eysseric – Plea

 

 

Les buts

 

90ème But de Pléa pour Nice ! Mendy pour Eysseric qui lance Bauthéac dans le dos de Contento et le joueur niçois qui adresse alors un centre de la droite au ras du sol pour Pléa qui peut reprendre seul de l'intérieur du gauche au point de pénalty pour tromper Carrasso qui encaisse là son second but de la soirée. Nice prend l'avantage !

 


 

66ème But de Amavi pour Nice ! Cette fois c'est Pléa qui obtient un coup franc. On se trouve à trente-cinq mètres légèrement côté gauche. Eysseric le frappe et trouve la tête d'Amavi qui prolonge dos au but et marque dans le petit-filet intérieur ! Egalisation niçoise !

 


 

33ème But de Rolan pour Bordeaux ! Le joueur s'élance et marque sur la droite de Hassen qui avait plongé côté gauche. Bordeaux est tout heureux d'ouvrir la marque !

 

 

Résumé

 

 

Deux tirs cadrés, deux buts. Sans Hatem Ben Arfa, non-qualifié, l'OGC Nice a fait preuve d'un sacré réalisme et est encore parvenu à renverser une situation en sa faveur. Pour la cinquième fois de la saison, les hommes de Claude Puel sont parvenus à l'emporter après avoir concédé l'ouverture de score. Tout avait donc bien mal commencé pour les Aiglons. Après trente minutes très brouillonnes et peu rythmées, Bordeaux est parvenu à ouvrir la marque sur sa deuxième accélération et sur un penalty converti par Diego Rolan (1-0, 33eme). Un avantage d'un but à la pause plutôt bien payé même si Nice n'avait quasiment rien montré offensivement.


Mais, après la pause, les coéquipiers de Valentin Eysseric se sont réveillés et ont presque logiquement égalisé sur un coup-franc lointaine et une tête victorieuse de Jordan Amavi (1-1, 66eme). Alors qu'on se dirigeait tranquillement vers un nul plutôt équitable, le club azuréen est parvenu à l'emporter sur un contre bien mené et conclu par Alassane Pléa, bien servi par Eric Bauthéac. Nice enchaîne donc un deuxième succès de rang et se replace provisoirement à la dixième place de L1. En revanche, Bordeaux, privé de nombreux joueurs, inquiète et n'a plus gagné en L1 depuis quatre rencontres. Les Girondins vont devoir vite réagir pour ne pas hypothéquer leurs chances de disputer la Coupe d'Europe la saison prochaine dans leur nouveau stade...

 

 

Réactions


 

Claude Puel:

Même en première période, on a montré des choses intéressantes. On a sûrement les meilleures situations pour égaliser. On a concédé ce but sur un contre qu'on a très mal négocié, les quelques situations qu'ont eues les Bordelais, c'est nous qui les avons offertes. On a rectifié certaines choses à la mi-temps, on pouvait être frustrés car on sentait que dès que l'on pouvait aligner trois quatre passes d'affilée, on pouvait se projeter vers l'avant et avoir des occasions. En deuxième période, on a montré beaucoup de bonnes choses avec du jeu, les joueurs se sont lâchés. Cela a confirmé notre match précédent contre Lorient. C'est bien, cela montre que ce groupe a beaucoup de qualité. On était très cyclique, j'espère que ce groupe va s'inscrire dans la régularité, dans la performance de haut niveau. On a beaucoup d'atouts, de qualité mais c'est un groupe très jeune, le plus jeune de France, on a des pics, bien, moins bien, il faut s'inscrire dans une dynamique. Quand on regarde la physionomie, on a été cherché cette victoire, elle est méritée par la façon dont on a bien géré la 2e période. Bordeaux avait des absents, nous aussi, on ne le crie pas sur les toits.» «Le plein de confiance.

 

Romain Genevois:

On est rentrés frustrés à la mi-temps avec ce but sur penalty. On a eu peu d’occasions en première mi-temps mais on sentait qu’il y avait la place pour repartir avec quelque chose si on posait un peu le jeu. Avec les mêmes ingrédients qu’on a affichés contre Lorient, on a encore ramené un résultat. on a jamais réussi à faire des séries et deux victoires d’affilée, c’est de bon augure avec ce calendrier qui n'était pas simple. On fait le plein de confiance, surtout qu’on peut encore faire mieux.


Eric Bauthéac:

Cette saison, on a souvent pris un but en première mi-temps. On doit ensuite cravacher pour revenir à la marque et renverser la tendance. On a du mal à se lâcher cette saison. C’est notre défaut. Il faut rentrer plus rapidement dans nos matchs et aller plus vite vers l’avant. Dernièrement, on a beaucoup travaillé mentalement, car c’est peut-être ce qui nous faisait défaut. Ça fait deux matchs qu’on a l’état d’esprit qu’il faut... J’essaie de donner le maximum de moi-même. Cela fait 2 matchs que le coach m’a demandé de jouer à droite. Je fais au mieux pour lui rendre de bonnes copies comme ce soir.


Willy Sagnol:

Pour faire court, on a essayé de jouer 45 minutes. En deuxième période, on a complétement perdu les pédales. On a accumulé les mauvais choix, également les choix tactiques. Le staff a aussi fait des erreurs, moi en l’occurrence... Le choix à 1-1 où j’ai voulu repasser à deux attaquants pour gagner le match, tout en sachant qu’on pouvait le perdre aussi. Je ne sais pas s’il fallait faire le choix de gagner le match. Il aurait peut-être fallu ne pas le perdre...Ce qui est inquiétant, c’est qu’il n’y pas de solution. Y a pas de magicien dans le foot. On savait qu’on allait être en difficulté. On en a reparlé récemment en disant qu’on serait en grande difficulté, c’est le cas ce soir.


Thomas Touré (attaquant de Bordeaux) :

On avait le match en mains en première période. En seconde, on a laissé Nice imposer son jeu, on a reculé. On avait mois d'agressivité dans les duels. On voulait bonifier le point à Monaco, au lieu de ça on se retrouve en difficulté. C'est une déception. A Monaco, on n'était pas forcément à l'aise dans le jeu mais on était présents. Ce soir, on n'a pas fait ce qu'il faut.


Jean-Louis Triaud (président de Bordeaux) :

J’ai été très surpris de voir ce match, surtout cette seconde période où on a été mangés dans l’envie, dans le dynamisme, dans le pressing. Je n’ai pas très bien compris ce qui se passait. J’ai vu une équipe jouer correctement une mi-temps et après, plus rien. Les absences ? Il ne faut pas non plus exagérer, il manque deux titulaires et demi car Poko et Traoré ne sont pas titulaires à chaque match. Ceux qui jouent à leur place devraient en profiter pour se mettre minables, sortir sur une civière. Je ne suis pas très fort en maths mais on commence à être sérieusement distancés parce que ceux qui nous précèdent marquent. L’écart devient important. Le mercato ? Je ne sais pas si on peut prendre 14 joueurs… On va peut-être anticiper et travailler sur la saison prochaine. En tout cas, si on joue à Paris (mercredi en Coupe de France) comme ça, que les joueurs me le disent, je resterai au chaud.


Marc Planus:

Ce soir ça pouvait pencher du bon comme du mauvais côté, c’est en notre défaveur. Sur la fin, au lieu de se contenter du nul, on a cherché les trois points et on n’en avait pas les forces.

 

 

Revue de presse



Trop discret en première période, Valentin Eysseric s’est ensuite libéré en seconde période, comme toute son équipe, pour délivrer une passe décisive et être impliqué sur le but salvateur de Pléa.

Un Bordeaux de plus en plus bouchonné


Ils voulaient certainement redorer leur image après le piètre match nul réalisé à Monaco (0-0) dimanche : c'est bien raté. En cette fin de semaine, les Girondins de Bordeaux ont non seulement chuté à Chaban-Delmas, mais ils ont surtout affiché des véritables lacunes dans le jeu. Voir les joueurs de Willy Sagnol mener à la pause pouvait surprendre, mais c'était le résultat d'un pénalty logiquement sifflé par monsieur Benoît Millot et transformé par Diego Rolan (1-0, 33e).

Nice surprend Bordeaux sur le fil