Toute l’année dernière, le groupe n'a cessé de soutenir l'équipe, le staff et l'équipe dirigeante.


Devant les résultats récents et au regard des prestations plus qu’inquiétantes de l'équipe première, il apparaît que notre soutien ne peut plus être inconditionnel.


En effet, un recrutement tardif au moindre coût, mené dans la précipitation, des choix contestables et le faible engagement de certains nous font craindre le pire pour cette saison.


Nous rappelons d'ailleurs à Mr Rivère qu'en fin de saison dernière, il s’était déclaré redevable de notre soutien sans faille lors de la série historique et catastrophique de sept défaites d’affilée. Pour l'instant, nous n'avons rien vu !


Aujourd'hui, force est de constater que les gens qui se déplacent au stade, les 19.000 fidèles, paraissent bien plus intéressés par l'ambiance qui y règne et que met notre groupe, plutôt que par ce qu'il se passe sur le terrain. Pourtant, nos dirigeants doivent prendre conscience qu'avant toute chose, l’essentiel DOIT être sur le terrain ! Sans jeu, sans passion, sans combativité, l'équipe va finir par lasser les espoirs des Ultras, qui veulent vibrer toujours plus. Et que dire, de ceux qui se déplacent chaque week-end, avalent les kilomètres pour trouver une équipe sans âme, sans caractère…


Alors certes, nous ne sommes pas un monstre européen, et nous le savons, mais nous en avons assez des promesses. Nous voulons voir le Gym - notre club à jamais - grandir et gagner, et nous voulons qu'il se construise avec nos valeurs.


La FIDELITE et l'HONNEUR doivent être sur le terrain comme dans les tribunes. A l'heure actuelle, ces valeurs sont aux oubliettes.


Aussi, nous tirons dès à présent la sonnette d’alarme, afin que nous ne vivions pas une descente aux enfers et nous appelons donc fermement TOUS les acteurs de notre club, du dernier des remplaçants, en passant par notre entraîneur et jusqu'à notre président à se mobiliser fortement afin que les prestations soient à la hauteur lors des deux matchs à venir contre Lille et Monaco.


L'impatience est là et l'heure du bilan retentira dimanche matin.


À bon entendeur...