Balmont, Laslandes, Ederson, Koné et Lloris partis à l'intersaison, comment Nice va pouvoir se remettre de ces départs?

Ce sont cinq titulaires, et pas des moindres, qui nous ont quitté. Cela fait 50% de l'effectif en moins, ce n'est pas rien, Même si défensivement, à part Hugo (Lloris), on n'a pas perdu de monde, devant, on a été amputé de quasiment tout le secteur offensif. C'est un nouveau cycle qui démarre, des jeunes joueurs sont arrivés mais il va falloir retrouver des automatismes. On ne se fixe pas d'objectifs mais on sait que le maintien en fera partie et si on peut faire mieux...

C'est tout de même rageant de voir partir tous ces joueurs en même temps après une saison 2007-2008 correcte?

Plus que correcte, oui! On échoue à trois points de l'Europe, c'était une très belle saison, maintenant c'est la loi des équipes comme Nice. On n'a pas de quoi peut-être retenir nos meilleurs joueurs. Quand vous avez Lyon, Paris Marseille ou Bordeaux, qui viennent solliciter vous joueurs, il est difficile de faire face. C'est comme ça.

Ces départs vont-ils renforcer votre rôle de cadre envers les plus jeunes?

Cela a toujours été le cas depuis quatre ou cinq saisons. Renforcer, je ne sais pas mais il revient à nous d'aider les jeunes afin qu'ils trouvent leurs marques le plus rapidement possible. Ils doivent s'imprégner de la mentalité et de l'état d'esprit du club, c'est notre rôle. Ils sont également capables d'amener leurs qualités individuelles.

Etes-vous inquiet après ce mercato estival?

Je vous mentirais si je vous répondais non, surtout que l'on attend encore deux attaquants. Mais on a une base de travail que l'on maîtrise, pour certains, on ne part pas non plus dans l'inconnu. L'idéal serait de bien débuter la saison, ce qui nous permettrait d'emmagasiner la confiance.

Vous souvenez-vous de votre premier match en D1?

Oui, c'était le 9 août 1996. Je jouais avec Marseille contre Lyon, on avait gagné (3-1). Ça fait longtemps maintenant!

Peut-être mais à presque 36 ans (il les aura le 13 septembre, ndlr), il semble que le temps n'ait pas d'impact sur vous. Comment l'expliquez-vous?

Je dois être comme le bon vin, je m'améliore avec le temps (rires). Non, je prends du plaisir et quand on prend du plaisir, c'est plus facile. Mentalement, on se sent plus frais et on peut donner le meilleur de soi-même.

Que peut-on vous souhaiter pour cette saison?

Aller dans la continuité de ce qu'on a fait la saison dernière et sur un plan personnel, continuer comme je l'ai fait, marquer quelques buts et pourquoi pas gagner une Coupe.