Hier j'arrive sur le site officiel et je vois une interview sympa de Valentin Eysseric où il déclare: "J'ai beaucoup réfléchi. Pendant les vacances de Noël, j'en ai discuté avec ma famille. Ils m'ont aidé à comprendre qu'il faut bosser, être sérieux dans notre métier. Une carrière, c'est court. Quinze ans maximum. Dans quelques jours, j'aurai 22 ans. Ça passe très vite, et je ne veux pas avoir de regret. Alors je me suis mis à travailler pour atteindre mes objectifs qui sont très élevés. Je prolonge les séances, je m'étire davantage. Pour la première fois de ma vie, j'ai commencé à me faire masser. Et au final, je me sens mieux...Cet été, j'ai voulu oublier ce qui m'était arrivé. Je me suis lâché. Du coup, j'ai repris la saison avec des kilos en trop. Trois ou quatre, facile."


*Aujourd'hui, c'est Claude Puel qui réagit à cette interview: "Tant mieux s'il en a conscience. Qu'il en profite... Plus sérieusement, Valentin est un joueur qui doit franchir des paliers dans le jeu et l'aspect psychologique. J'aime bien mettre l'accent sur toutes les composantes du développement d'un joueur. Certains doivent progresser techniquement, d'autres physiquement, psychologiquement, tactiquement... C'est un tout qui fait le bon, voire le très bon joueur. Valentin a beaucoup d'atouts mais doit encore progresser en termes de régularité, de volume de jeu et de positivisme. Autant de choses qui l'amèneront à la performance. Et s'il faut parfois le brusquer, on le brusquera..."


Cette accumulation d'interviews positives amène une sensation qui n'inspire pas la franchise mais qui ressemble un bon petit plan média pour expliquer aux supporters ses contre-performances depuis le début de saison!  Dommage, cela aurait mérité mieux... mais il va falloir s'habituer à ces propos formatés.