Les négociations n’avaient pas avancé hier en soirée. Pape Diouf reste persuadé que "le bons sens l’emportera".

Malgré les démentis publiés en fin de semaine dernière, Lyon serait bel et bien entré dans la course pour enrôler Bakari Koné. Une solution que le joueur a repoussée. Son choix est arrêté et rien ne le fera changer d’avis, comme il a déjà décliné l’offre du PSG, au grand dam de ses dirigeants.

Dès lors, après la nouvelle déclaration de Maurice Cohen, hier matin, chacun est suspendu aux évolutions de ce mardi. Le 15 juillet permettra-t-il à l’OM de renouer des négociations plus poussées ou le club marseillais persistera- t-il dans son attitude de ne pas aller au-delà de la proposition émise il y a dix jours ?

Le vent violent qui a balayé la région hier a transporté les propos de Maurice Cohen du stade Charles-Ehrmann à La Commanderie. Ils n’ont pas, semble-t-il, fait vibrer les vitres du centre d’entraînement olympien. Les discussions n’ont pas avancé : "De toute façon, je ne suis pas vulnérable aux ultimatums, a confié Pape Diouf, hier en soirée. Ils ne sont pas faits pour m’impressionner. Donc, notre attitude ne variera pas d’un iota. Quitte à me répéter, M.Cohen sait que je ne suis pas de nature à négocier sur la place publique. "La vie de l’OM ne s’arrêtera pas parce que le président de Nice aura mis son veto au transfert d’un joueur que nous convoitons."

Les jours passent et l’avenir de Bakari Koné reste suspendu au prochain coup de téléphone des deux présidents. Les dirigeants olympiens s’inscrivent sur la même longueur d’onde que le joueur, rencontré hier matin: "Je reste convaincu que le bon sens l’emportera", conclut Pape Diouf. Et le bon sens prend souvent du temps!