Un an après, Maurice Cohen, n'a pas changé de discours. Malgré le bon comportement de son équipe lors du précédent exercice (8e), le président de l'OGC Nice confirme que le club azuréen jouera de nouveau le maintien cette saison. Un discours prudent qui n'est pas lié à la fuite des talents qui a marqué l'intersaison niçoise. «On fonctionne étape par étape, dit-il. D'abord le maintien. Ensuite on essaiera de viser plus haut. On est comme des plongeurs. Ça marche pallier par pallier. L'an dernier, on nous promettait l'enfer lorsqu'on a perdu Bellion, Fanni, Vahirua et Varrault, quatre titulaires indiscutables. Au final, on s'en est plutôt bien sorti».


Cet été, les Aiglons ont déjà vu s'envoler Lloris, Ederson et Balmont. Ils pourraient bientôt perdre Bakari Koné, qui a déjà fait part de son envie de rejoindre l'Olympique de Marseille. Les dirigeants phocéens ont formulé une offre de huit millions d'euros pour s'attacher ses services. Leurs homologues niçois en espèrent douze, même si Cohen affirme aujourd'hui que ce montant est flexible. «Notre position est claire, même si on ne peut pas non plus dévoiler une somme précise. Ça peut être plus, ça peut être moins. Ça dépend des conditions du transfert. Pour l'instant, on discute». Seule certitude, si l'international ivoirien quitte le nid, ce sera pour l'OM. Alors qu'une rumeur fait état d'un possible intérêt de l'Olympique lyonnais, le dirigeant la qualifie «d'intox».

«Si Koné reste, on ne prendra personne»

Au rayon des arrivées, Loïc Rémy et Emerse Faé sont venus gonfler les rangs niçois. Ils devraient être suivis par un jeune gardien colombien, Diego Ospina, qui viendra remplacer numériquement Hugo Lloris, parti à Lyon. Cet espoir de 19 ans ne sera cependant pas titulaire immédiatement. «Lionel Létizi fera la transition», confirme Cohen. D'autres joueurs pourraient suivre, mais leur venue reste conditionnée par le départ de Koné. «S'il reste, on ne prendra personne d'autre. On a déjà beaucoup investi». Le dirigeant rappelle que son club n'est pas aussi fortuné que certains veulent le croire. «Les gens oublient facilement que sur Ederson, on n'a touché que 50% du transfert». Comme ses anciens équipiers niçois, le Brésilien reprendra l'entraînement lundi... avec l'OL