2012, année de la loose, 2012, année de la bouse, 2012, année de la tou... 2012, c'était comment déjà ?

 

 

 

Janvier, janvier, vous savez, le tout début d'année où vous vous demandez si vous n'allez pas devenir alcoolique, où vous vous réveillez avec les cheveux douloureux tous les matins, où vous tâtez votre ventre en sortant de la douche en vous demandant où sont passés les beaux abdos que vous aviez il y a.... Enfin, avant quoi ! Là, en sortant de la douche, on se tâtait surtout pour se demander si J.-P. Rivère était le David Coperfield annoncé ou.... Garcimore. Car remplacer Roy par Marsiglia… Je me demande soudainement si confier la barre du navire à un capitaine sans diplôme n'était pas coller dangereusement à la politique de Costa Croisières… Bon, déjà qu'on s'était pas fait ridiculiser par Marck en coupe, fallait peut-être pas en demander plus.

 

Février, quelle merde ce mois pour les gens qui ne skient pas ! Faut amener la gosse à carnaval. Enfin bref, un vrai désastre. Le Gym parvient quand même à prendre trois pions à Dijon. René, c'est le déclic ! Sans parler du déplacement au Vélodrome... Quand je vous disais que février c'était relou ! Même le plus grand évènement télévisuel du monde a lieu en février et on s'en fout. Quoi, le super Bowl, c'est bien un concours de mangeurs de corn flakes ?

 

Mars, je vous l'accorde, y'a comme un frémissement, les jours qui rallongent ou le Gym qui gagne à Bordeaux. Car le Bordeaux-Nice depuis 40 ans était une sorte de compétition parallèle où Bordeaux gagnait toujours à la fin. Nice s'imposant à Bordeaux sur un but (certes involontaire) de Guié Guié, comment ne pas croire au printemps ? Poutine est d'ailleurs élu en Russie, preuve que les traditions les plus solides ne sont pas systématiquement enterrées en mars.

 

Après la victoire réglementaire à St Etienne, Avril et le printemps tant annoncé arrivent enfin, et comme chaque année, le Gym se remet à jouer pour s'extirper de sa médiocrité habituelle, synonyme de relégation probable, en pulvérisant le Barça de Ménez (Lorient c'est pas le Barça ?)  2-0 et en atomisant Auxerre 1-0. Sinon, BFM télé en boucle, même en période électorale, c'est chiant comme une saison avec Roy ou Marsiglia.

 

Mai... Ah, Mai, ma saison préférée. Les femmes n'ont aucune idée de l'effet que produit sur le mâle moyen la jupe au dessus du genou, la robe d'été qui vole au vent, le petit débardeur qui s'agite au rythme des talons martelant le pavé de l'avenue Jean Médecin. Aucune... Ou plutôt, oui, elles ne le savent que trop bien. Bref, Mai n'est pas un mois où il faut être raisonnable. En plus, le changement, c'était maintenant ! La preuve ? Et de 4 à 3 à Lyon. Merci Hugo, le seul Niçois que nous avons trouvé à remercier pour cette triste saison passée. Au fait, commet on fait pour finir 13e avec une moyenne de 0,5 occasion de but par mi-temps ?

 

Juin et Juillet. Il signe, il ne signe pas ? Le point-net est ton seul ami. Au Gym c'est le grand chambard. Enfin, le président préside, les amateurs retournent avec les amateurs, les golfeurs au golf et un entraîneur entraîne, il s'appelle Claude Puel et il a des diplômes. Le stade sort de terre, c'est les vacances, les orteils bronzent, les filles se trémoussent sur la plage, le rosé coule à flot (vais-je devenir alcoolique II ?), l'avion des vacances se pose sans encombre et seule une question demeure : Dario, c'est Dominguez ou Cozzoni ? Les JO c'est bien les canassons, les pagayeurs et les lanceurs de fléchettes qui essaient de nous faire croire qu'il y a d'autres sports que le Gym, hein ?
Au fait, Brest inaugure son tramway ; je ne le savais pas encore, mais Brest allait devenir ma ville préférée et Barbara n'y était pour rien.

 

Août. Fait chier Landreau ! Je suis mi-homme mi-rosé (surtout mi-rosé). La vie en short, les filles en jupes. Mais ça ne va pas durer. Comme les jeux paralympiques, mais ça c'est moins grave.

 

Septembre. Heureusement qu'il y a les Brestois quand même. Huit buts en deux semaines. Tiens au fait, vous n'avez pas remarqué ? Certes, on est toujours au fond du classement et capable d'en manger trois à Reims, mais... On marque des buts et on joue au foot, alors Champagne ! Sinon Modeste nous en plante un, logique, Guié Guié reviendrait en L1 avec Angers il nous mettrait un hat-trick. C'est le Gym. Sinon, les élections au Québec, on en parle ?

 

Octobre. Octobre c'est le dernier souffle du condamné avant le grand tunnel, octobre où on hésite encore entre la sandale et la basket, où on aperçois encore des jambes au coin des rues. Après, octobre c'est la mousson. Mais des moussons comme celle du 22 où on en plante trois à Lyon en un quart d'heure… à côté de l'attaque du Gym, Sandy dans les Caraîbes c'est Moussilou face aux buts… Décidément octobre me plaît bien.

 

Novembre. C'est la louse, ça caille sa mère, on marne comme des cons, pas une fête à l'horizon, les vacances sont loiiiiin et on a la tête dans le guidon. Alors certes on retrouve un peu de sang dans notre alcool, m'enfin, novembre, faut pas déconner !? L'égalisation d'Abriel au vélodrome (toi tu cours, eux ils te volent) aurait dû nous mettre la puce à l'oreille... Ce novembre s'annonçait bien moins tristounet qu'à l'accoutumée. Nancy, Toulouse et Sochaux n'y voient que du feu, on promet à Dario une nuit d'amour avec 12 000 personnes dans le rond central (pendant que je m'occupe de consoler sa frema), le Gym remonte au classement et les petits jeunes s'éclatent en rouge et noir. De là à imaginer qu'Obama puisse être réélu ?

 

Décembre, c'est mon mois. Mon anniversaire, mon Noël, mes murges, mes vacances en Italie. Décembre c'est pour moi ! Papa Noël est passé en avance et Paris sera décidément toujours un peu Paris ! Mon grand ami Antonetti me fait le bonheur de montrer à tout le monde quel est son vrai visage (allez, ça va, je pourrais en faire des caisses avec ça, non ?). Ceci dit, je me découpe le doigt le 31 en préparant le figatelli pour l'apéro du réveillon, ça m'apprendra à avoir la rancune tenace ! Quand je pense que les Ricains foutent en l'air chaque années des dizaines de milliards pour surveiller quatre barbus et que les tarés du Midwest se baladent constitutionnellement avec des pistolets mitrailleurs dans les écoles… C'est bien la preuve que 2012 fut une vaste blague !

 

Vivement 2013. 2013, année de la foutaise, 2013, année de la bai...

 

Remarquez, si 2012 a été l'année de la tou... et 2013 l'année de la bai..., 2014 sera l'année de la mycose, ou je ne m'y connais pas !

 

Bonne année à tous, câlin à ma femme que j'aime.