En inscrivant son cinquième but de la saison, Dario Cvitanich a permis à Nice de s'imposer face à Toulouse (1-0) et de se donner un peu d'air au classement. L'Argentin s'est très vite adapté à son nouveau club.

Dario, déjà 5 buts en seulement 10 matches de championnat pour vous avec l'OGC Nice…

 

 

 

Dario Cvitanich : Je suis ravi mais surtout parce que le but que je marque ce soir (Ndlr : dimanche) est celui qui nous donne la victoire. J'aime beaucoup marquer mais uniquement quand cela rapporte des points à mon équipe.

 

Face à Toulouse, avez-vous réussi votre meilleure prestation de la saison ?

 

Peut-être, oui. Je sais qu'il y a encore des choses qui peuvent être améliorées, notamment sur le plan physique. Mais la chose la plus importante, c'est vraiment la victoire de l'OGC Nice, une victoire très importante. Pour le reste, ça viendra petit à petit…

 

Comment se passe votre entente avec la ligne de trois joueurs qui se trouve juste derrière vous composée de Bauthéac, Pied et Eysseric ?

C'est un très bon trio. Ce sont des joueurs très rapides et techniques qui peuvent à tout moment déclencher une passe qui se transforme en ballon de but.

 

Dans le schéma de jeu de l'OGC Nice, vous êtes seul en pointe. Comment définiriez-vous votre rôle et votre style ?

 

Je sais que je suis un numéro neuf un peu atypique. Je ne suis pas très grand et costaud mais j'aime jouer sur ma vivacité, ma rapidité et mon efficacité. Je ne connaissais pas l'expression française «renard des surfaces» mais mon poste, c'est exactement cela. Je dois être là à la moindre petite occasion, au moindre ballon qui traîne. Je dois en profiter et marquer.

 

Malgré votre bon dé but de saison avec Nice, Claude Puel estime que vous pouvez faire encore plus et apporter davantage à l'équipe. Dans quel secteur pensez-vous pouvoir progresser ?

 

Je suis conscient que physiquement je ne suis pas au top. J'ai enchaîné ici après une longue saison à Boca Juniors. Je dois encore travailler là-dessus pour pouvoir tenir 90 minutes à 100%. Actuellement, ce n'est pas le cas. S'il le faut, je peux bien sûr faire un match complet. Mais je suis lucide et réaliste et je ne suis pas égoïste : quand je commence à baisser de rythme, il est préférable de laisser ma place à un coéquipier plus frais qui pourra apporter davantage.

 

Comment jugez-vous le potentiel de l'OGC Nice ?

 

Nous avons une défense très solide, un milieu de terrain très rapide et des joueurs offensifs de qualité, y compris ceux qui commencent sur le banc. Je pense que cette équipe a un grand potentiel. Si on continue à bien évoluer ensemble, on pourra faire de belles choses.

 

Comment avez-vous vécu l'ovation du public à votre sortie du terrain ?

 

Je dois vraiment remercier les supporters de l'OGC Nice. Ils m'ont aidé dès le début et c'est grâce à eux que l'Argentine ne me manque pas trop. Ici, je me sens vraiment aimé et je tiens à dire un grand merci à tous. En plus, j'aime bien la passion des supporters niçois.

 

Que pensez-vous du championnat français et comment expliquez-vous votre adaptation rapide, chose assez rare pour les joueurs qui viennent d'Amérique du sud ?

 

Pour moi, le championnat néerlandais était déjà physique (Ndlr : Cvitanich a joué à l'Ajax Amsterdam) mais le championnat français l'est encore plus ! Mon adaptation s'est bien passée même si les matches et même les entraînements sont très physiques pour moi. Mais grâce au coach, au staff technique et à mes coéquipiers, mon adaptation a effectivement été facilitée.

 

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