Encore une fois, injustement salis, catalogués, les supporters Niçois, sur la base de contrevérités et d'une mythologie bien rodée, se sont vu imposer par le Préfet des Bouches du Rhône des conditions de déplacement draconiennes pour se rendre au stade vélodrome :

 

 

 

- Rdv avec la police pour escorte 3h30 avant le match.
 
 
 
- vente de billets uniquement nominatifs avec contrôles d'identités et prises de photos individuelles pour fichage.

 

- interdiction totale de circuler librement en tant que supporters, en train, en voiture ou tout autre moyen de locomotion.

 

- parcage dans un hangar pendant plus de 2h pour permettre la fouille...etc.

 

Hormis que cela confirme comme nous le soulignons depuis plusieurs années, que le tout répressif, frappe tous les supporters Niçois sans distinction, nous ne pouvons que déplorer que de telles mesures trouvent leur place dans un Etat, dit de droit !

 

Cela est d'autant plus préoccupant que ces atteintes répétées, disproportionnées, injustifiées, et donc inacceptables, à nos libertés publiques, sont l'oeuvre d'un préfet, c'est-à-dire d'un représentant de l'Etat Français (pays autoproclamé des droits de l'homme), lequel devrait normalement les garantir et les défendre.

 

Ainsi, sous couvert de vouloir, prétendument (la totale inefficacité du dispositif de la saison dernière le confirme), assurer notre sécurité, les pouvoirs publics organisent en réalité une interdiction déguisée de déplacement.

 

Parce qu'à cela s'ajoutent les récentes décisions de la Commission de discipline de la LFP, les missives d'un certain commissaire de la République, ainsi qu'une campagne de calomnie orchestrée par quelques journalistes parisiens, la coupe est pleine !

 

En pareil cas, que faire ?

 

Malheureusement, il n'y a aucune "bonne" solution.

 

En effet, si nous n'allons pas à Marseille, nous privons notre équipe de soutien et donnons satisfaction aux pouvoirs publics qui font tout pour empêcher notre déplacement.

 

Si nous y allons, sans aucun doute, tous ces interdits, provocations, contrôles abusifs...etc favoriseront la naissance d'incidents qui permettront de "justifier" une répression sourde et aveugle et d'accuser, encore une fois, les supporters niçois de tous les maux.

 

OR, NOUS NE SOMMES PAS DES DÉLINQUANTS ET NOUS NE VOULONS PLUS ÊTRE TRAITÉS COMME TELS !!!

 

Parce que, nous, supporters niçois, n'accepterons pas plus longtemps ce "traitement de faveur", nous refusons catégoriquement ce diktat et, unis et solidaires, nous avons décidé de boycotter ce match.

 

Nous n'irons donc pas à Marseille, ce dimanche... 11 novembre et nous espérons par ce boycott que l'opinion publique prendra conscience de la gravité de la situation, laquelle est contraire à nos, vos, libertés les plus élémentaires.