Adepte des reseaux sociaux, l'attaquant argentin Dario Cvitanich, recruté par Nice cet été, a marqué par 4 foislors des trois derniers matches.

 

 

 

 

La tranquilité » : voilà ce qu'apprécie par dessus tout Dario Cvitanich. « J'aime partager des moments en famille ou entre amis, sortir au restaurant, regarder des films et, maintenant que je suis à Nice, prendre le maté (infusion sud-américaine) face à la Méditerranée », confie l'attaquant argentin d'origine croate.

 

Cvitanich (28 ans ; 1,74 m ; 72 kg) s'est rarement exprimé dans les médias partout où il est passé, en Argentine, aux Pays-Bas ou au Mexique (1). En revanche, il est un adepte de Twitter, à l'instar de sa compagne Cecilia Chechu Bonelli, ex-journaliste sur Fox Sports Argentine, qui le dépasse au nombre de « followers » (suiveurs). « J'aime bien être ainsi en contact avec les gens et les fans, explique-t-il. Et puis c'est un lien avec mon pays. » Sur le terrain, celui qui s'est engagé, cet été, pour trois ans à Nice, moyennant 400 000 euros, n'a pas tardé à s'illustrer, après avoir dû patienter un mois avant d'être qualifié (2).

 

Aussi bien que Rémy ?

 

Auteur d'un doublé à Brest en 16ès de finale de la Coupe de la Ligue (4-2, le 26 septembre), il a marqué son premier but en Ligue 1 face à Bastia (2-2), trois jours plus tard. Le 6 octobre, Cvitanich, pour qui Tévez est « le meilleur attaquant du monde », s'est encore illustré à Reims (1-3) d'un tir du droit en dehors de la surface de réparation, un but sur deux frappes tentées. « Il a un vrai rôle de buteur à jouer parce qu'il a de super qualités pour finir », estime Claude Puel, son entraîneur. « Petit à petit, je m'adapte à l'équipe, au jeu et à la Ligue 1, plus physique que le Championnat argentin », précise l'attaquant, qui peut soit « décrocher » pour toucher davantage de ballons, soit évoluer à la limite du hors jeu.

 

Se sent-il capable d'inscrire 15 buts cette saison ? « Je ne sais pas, je ne me fixe jamais ce genre d'objectif (sourires), répond-il. Si je marque 15 buts et que l'équipe ne gagne pas, ça ne sert à rien. » Chez le promu champenois, malgré l'égalisation de Cvitanich, les Aiglons ont craqué en fin de rencontre sur un doublé de Gaëtan Courtet (87e, 90e + 3). C'est le paradoxe du moment à Nice. L'équipe, 16e de Ligue 1, avance au ralenti et ne tire pas profit de la réussite de son avant-centre. Qui, s'il tient la cadence, peut marquer plus de dix buts en une saison. Ce qu'aucun Niçois n'a réussi depuis... Loïc Rémy (14, en 2009-2010).

 

(1) Meilleur buteur du Tournoi de clôture argentin (13 buts en 16 matches) lors de sa dernière année à Banfield (2002-2008), Cvitanich avait été transféré à l'Ajax Amsterdam pour 7,5 millions d'euros (2008 - janvier 2010 puis janvier-mai 2011), mais il ne s'y est pas imposé. Il fut prêté à Pachuca (Mexique) (janvier-décembre 2010) puis à Boca Juniors (2011-2012).

 

(2) Nice avait un joueur extracommunautaire de trop avec Pejcinovic (Serbie), Monzon(Argentine), Ospina (Colombie) et Raul Fernandez (Pérou). Fin août, Monzon a quitté le club et a rejoint Lyon.

 

Plus de 40 ouveaux produits (à partir de 4€) dans la boutique de l'OGC Nice (maillots, polo, t-shirts, coque Iphone, écharpe...) sont disponibles!

Frais de ports offerts dès 39€ d'achat!