Après Reims au 8e tour, c'est un autre grand nom du football français qui va défier l'AS Marck à l'occasion des 32es de finale. À savoir l'OGC Nice (*), club de Ligue 1. Certes la formation azuréenne vit actuellement un championnat difficile pour être avant-dernière et donc en position de reléguable, mais l'affiche n'en sera pas pour autant dévaluée puisque les Méditerranéens, sous la baguette de René Marsiglia, sont loin d'avoir dit leur dernier mot.

 

Hier soir, dans le camp marckois, ils étaient tous unanimes pour se féliciter du sort. À commencer par Éric Vercoutre : « On voulait une L 1. On est servi. Et comme le match sera disputé dans notre région, ce n'est que du bonheur pour nos supporters et tout le public du Calaisis. On rêvait de Marseille, qui était également dans notre poule, mais Nice on s'en satisfait pleinement. » Sentiment identique pour Guillaume Lépine, le capitaine marckois, « On aurait pu tomber dans l'anonymat avec un match piège à Drancy. Tirer une L 1, c'est vraiment ce que voulait l'équipe. Ça va être vraiment très sympa ! », et pour Manu Clément, l'adjoint d'Éric Vercoutre « Superbe ! Une belle affiche dans le Calaisis. Nice c'est prestigieux. Pour moi c'est un clin d'oeil du destin. La saison dernière, alors que j'étais Rémois, Nice avait éliminé le club champenois en quarts de finale. Cette saison, alors que je suis Marckois, l'ASM élimine Reims avant d'affronter Nice. Il y a peut-être un heureux présage... »

 

À l'Épopée ?

 

Si le duel s'annonce forcément déséquilibré, il y a tout lieu d'y croire. On peut déjà penser que l'OGC Nice, en grande difficulté en L 1 aura la tête ailleurs. D'ailleurs chaque saison à ce stade de la compétition, il n'est pas rare d'assister à de grosses surprises avec des équipes de CFA 2 ou de CFA qui sortent des formations de l'élite confrontées à des soucis en championnat.

 

Si Éric Vercoutre n'est pas de cet avis, l'entraîneur n'en est pas pour autant moins confiant : « Je pense plutôt que les Niçois ont besoin de se rassurer et que la coupe, comme cela avait été le cas pour eux la saison dernière, est de nature à leur refaire une santé. Non, si j'y crois c'est parce que mes joueurs ont prouvé face à Reims qu'ils avaient le potentiel mental et physique pour multiplier les exploits. Nous respecterons forcément les Niçois, mais nous ne jouerons pas petits bras convaincus que nous avons notre chance. » Maintenant, reste à savoir où se disputera la rencontre, très probablement le samedi 7 janvier. Si Jacques Wattez, président de l'USBCO, a généreusement proposé de suite la Libération à l'ASM, les Boulonnais jouant de leur côté à Limoges (CFA 2), Éric Vercoutre reconnaît que l'Épopée ferait parfaitement l'affaire : « Afin que nos supporters aient un minimum de trajet à effectuer et qu'un maximum de personnes du Calaisis viennent nous soutenir. Et puis c'est l'occasion de faire vivre un beau stade qui n'a que rarement l'occasion de se remplir. Comme je n'ai pas le pouvoir de décision, Didier Cappelle, président de l'ASM, Serge Péron, maire de Marck, vont très rapidement se réunir avec les maires des communes susceptibles de nous recevoir ... » À qui le beau morceau ?

 

Olympique gymnaste club Nice Côte d'Azur : champion de France de L 1 en 1951, 1952, 1956 et 1959, vainqueur de la Coupe de France en 1968, 1973 et 1976.