Un mois après sa prise de fonction à la tête de l’OGCN, René Marsiglia dresse une première analyse après trois matchs de L1 et une actuelle 18e place (1 victoire, 2 défaites).

 

Comment voyez-vous ce premier mois en tant que coach principal ?

 

Plutôt bien. Les choses n’ont pas beaucoup changé par rapport à mon ancien poste d’adjoint. Seule la prise de contact direct avec les joueurs diffère.

 

Vous étiez très proche de quelques joueurs. Votre nouveau poste a-t-il modifié la donne ?

 

C’est plus facile à le gérer quand on est en retrait, on peut aller voir les joueurs déçus et discuter avec eux. Je le fais encore quand même, mais c’est sûr qu’il y a une distance qui s’est créée puisque c’est moi qui fais les choix.

 

La blessure de Pentecôte et la barre de Mounier contre Rennes présageaient encore un scénario difficile après Saint-Etienne…

 

Oui, et ce qui me plaît dans cette équipe, c’est justement sa capacité à réagir. A huit contre Saint-Etienne, on n’a pas perdu notre dignité. Et là, contre Rennes, c’est pareil. Malgré ces événements contraires, l’équipe a eu la force de continuer à y croire et c’est pourquoi je suis fier de l’entraîner aujourd’hui. On a eu la justesse et l’intelligence de continuer dans le même tempo pour même marquer un second but.

 

On a également vu une prestation d’Abriel plus convaincante.

 

Oui, il a apporté tout son savoir et ce qu’on attendait de lui sur ce match-là. Maintenant, ce n’est pas une fin en soi, il est capable d’aller plus loin encore.

 

Etait-ce la meilleure réponse aux critiques de dirigeants, dans la presse, vis-à-vis des recrues ?

 

On est en vase clos, nous. On ne fait pas attention à ce qui se dit, on n’a pas besoin d’affirmation, de confirmation ou d’infirmation pour dire s’il peut apporter plus ou pas.

 

La blessure de Pentecôte souligne-t-elle un besoin de renfort offensif pour le mercato ?

 

C’était un point d’attache important, et avec la CAN qui se profile, on va perdre Eric pendant deux mois. La logique voudrait donc qu’on se penche sérieusement sur un renfort en effet.

 

Yannick Djalo, dont le contrat n’a pu être homologué à temps, pourrait-il être ce renfort ?

 

Non, je pense que c’est une piste complètement abandonnée dans la mesure où il a eu un comportement à blâmer en portant plainte contre le club.

 

Des rumeurs circulent sur un départ de Mouloungui…

 

Si on perd Eric, il faudra trouver un joueur de son calibre. Cela me paraît loin d’être évident. Eric est un joueur sur qui je compte énormément.

 

Julien Sablé a, quant à lui, déclaré envisager un départ au mercato…

 

C’est sûr qu’à 31 ans on a envie de se dépenser sur un terrain. Je peux comprendre son mal-être de ne pas participer davantage. Ce sont des choix que j’assume. Mais je regretterais de perdre l’homme. Son comportement irréprochable et sa niaque sont importants dans le groupe.

 

Deux bons résultats à Auxerre (16e, dimanche à 17h) et contre Valenciennes (17e, samedi 17 décembre) apporteraient de la sérénité pour finir l’année…

 

Oui, mais Auxerre et Valenciennes se disent la même chose ! C’est bien sûr un défi, et il est certain que le club qui va remporter ce mini-championnat à trois équipes sortira la tête de l’eau pour passer de bonnes fêtes. Je pense plutôt au contenu que l’on doit mettre sur le terrain pour espérer obtenir de bons résultats face à ces équipes-là.