Sans vraiment briller, les Niçois se sont installés dans les équipes de tête et comptent bien y rester.

Les Niçois ont renoué avec la victoire, samedi dernier, à Metz. Les Sudistes n'avaient plus gagné depuis le 20 janvier, c'était lors de la venue de Nancy (1-0) au stade du Ray.

 

Cependant, sans vaincre, les hommes de Frédéric Antonetti sont parvenus à rester sur les hauteurs du classement de Ligue 1 et pointent en cinquième position. Aussi, afin de poursuivre le travail déjà réalisé, les partenaires de Baky Koné souhaitent battre Lorient afin de se placer pour jouer la Ligue des Champions la saison prochaine.

Baky, passeur et buteur

Le récent succès obtenu à Metz a fait du bien dans les têtes et l'entraîneur des Aiglons se montrait plutôt satisfait de la prestation de son équipe. « On a gagné grâce au réalisme affiché. » Le coach n'a cependant pas oublié le revers concédé à la maison lors de la réception d'Auxerre lors de la 26e journée et lance que son équipe « n'a pas de problème à domicile. On s'attache trop au résultat. Le contenu était bon à Metz ».

Antonetti se méfie des Lorientais qu'il suit comme les autres adversaires de L1, « Lorient est une équipe bien organisée qui ne perd pas beaucoup. On s'attend donc à un match difficile. » Comme à chaque journée. Reste que les Niçois étonnent cette saison en figurant dans le haut du tableau, et même si à Nice on parle toujours de maintien, Antonetti concède qu'il ne s'est pas fixé d'objectif : « Nous souhaitons finir le plus haut possible. Il faut que nous ayons cette culture de la dernière ligne droite. Certaines équipes peuvent exploser ou bien s'effondrer. »

Les Niçois sont pratiquement assurés de faire mieux que la saison dernière. Ils avaient terminé le précédent exercice dans une position peu reluisante (16e). L'entraîneur niçois attend même un sursaut de ses éléments, « car certains garçons peuvent se révéler. Il faut une prise de conscience des joueurs car nous sommes aux trois quarts du championnat et on est resté très longtemps dans les dix premiers », aussi l'entraîneur sudiste verrait d'un mauvais oeil ses troupes se démobiliser alors qu'une coupe européenne leur tend les bras.

Koné : « une relation père-fils »

Baky Koné, qui oeuvre depuis trois ans dans la cité niçoise, entend bien se mettre en évidence pour faire monter les enchères. Convoité par des clubs anglais, le lutin ivoirien va retrouver son ancien club qui a lancé sa carrière. « C'est un plaisir et c'est toujours avec une certaine émotion quand je joue contre Lorient. J'ai davantage de plaisir à jouer contre Lorient que contre d'autres clubs de L1. Je ne préfère pas appeler Christian Gourcuff avant le match, mais nous sommes toujours en contact, c'est un peu une relation père-fils », souffle l'attaquant qui a offert une passe décisive à Bamogo lors de l'ouverture du score à Metz. « J'ai eu autant de plaisir que si j'avais marqué », confiait l'international ivoirien. On traverse une période un peu moins bonne et il va falloir se serrer les coudes. Ce qu'on fait actuellement n'est pas trop mal car même si on n'a pas beaucoup gagné, on a pris des points qui devraient faire la différence à la fin », termine l'attaquant qui souhaite augmenter son compteur à dix buts, voire plus, contre les Merlus.