Les niçois, à l'issue d'une rencontre très difficile, ne sont pas tombés dans le piège cristolien. Pour info, cela n'a pas été le cas pour Toulouse mais aussi pour Auxerre et Monaco cet après-midi. Alors nous boudons pas notre performance même si le match fut bien triste.

 

 

 

 

 

 Fiche technique

 

Crétail (N) – Nice (L1) : 1-1 a.p. (1-1; 1-1, 5 t.a.b. à 6).

Spectateurs : 2500.

 

Buts :

Créteil : Lesage (5è)

Nice : Mouloungui (18è)

 

Avertissements.

Créteil : Koukou (113e)

 Nice : Pejcinovic (10e).

 

Les équipes :

Créteil : Kerboriou – Mahon de Monaghan, Bong, Golliard, Laifa – Djellilahine (Rémy, 96e), Le Postollec, Koukou, Youssouf (Boulebda, 65e) – Lesage, Marques (Carlier, 71e).

Nice : Letizi – Clerc, Civelli, Pejcinovic, Paisley – Fae, Digard (A. Traoré, 89e), Coulibaly – Bellion (Ben Saada, 58e), Mouloungui, Mounier (Bamogo, 104e).

 

Le résumé (Le parisien) :

 

La Coupe de France, cette vieille dame au parfum suranné, a failli une nouvelle fois porter chance au petit face au grand. Mais c'est finalement Nice (Ligue 1) qui est allé chercher à Créteil (National) sa qualification pour les 16es de finale au bout de la séance de tirs au but (1-1; 1-1; 6 t.a.b à 5). Une issue d'autant plus cruelle pour les Cristoliens que Koukou a eu la balle de la victoire entre les pieds mais a trouvé Létizi sur le chemin de son penalty.

 

Dans ce match a priori déséquilibré entre le 13e de National (3e division) et le 15e de Ligue 1, Créteil-Lusitanos a longtemps rêver à la qualification grâce à Jean-Michel Lesage. Le capitaine cristolien a mis ses partenaires dans le bon sens d'entrée en trompant Létizi d'une merveille de frappe de 25 m qui termine sa course dans la lucarne de l'ancien gardien du PSG (1-0, 5e). Cinq minutes plus tard, l'ancien Havrais est tout près de doubler la mise sur un ballon relâché par Létizi, mais le gardien se reprend bien sur la reprise de Lesage (10e).

 

Créteil tient la dragée haute à des Niçois très empruntés. Les Aiglons sont finalement tout heureux d'égaliser sur une frappe du droit de Mouloungui, lancé en profondeur par Clerc (1-1, 18e). Créteil insiste sur un terrain qui se transforme au fur et à mesure en bourbier, mais Létizi est décisif sur une frappe croisée de Youssouf (22e), puis sur la reprise en pivot de Lesage (49e). Et lorsque Carlier trompe enfin l'ex-portier de l'équipe de France, l'arbitre siffle une position de hors-jeu de l'attaquant val-de-marnais (77e).

 

De son côté, Nice multiplie les erreurs. Et lorsque les Aiglons parviennent enfin à s'approcher du but cristolien, Kerboriou réussit des exploits à l'image de deux parades exceptionnelles devant Mouloungui (48e) ou Ben Saada (68e). Deux fois seul au six mètres sur des centres en retrait, Mouloungui n'a besoin pour sa part de personne pour rater le coche et frappe inexplicablement au dessus (88e, 96e).

 

Nice s'en remet donc à la grande loterie des tirs au but et au talent de son gardien remplaçant pour se sortir du guêpier cristolien. Pour Jean-Michel Lesage et ses coéquipiers de Créteil, c'est la fin de l'aventure et le retour au quotidien d'un championnat où l'objectif de remontée en L2 semble s'être éloigné depuis longtemps.

 

Réactions

 

Eric Roy :

On s'est senti en difficulté, triste pour lui lorsqu'on a raté notre septième penalty. Mais comme souvent, il y a des rebondissements dans les séances de tirs au but... Et c'est vrai que ce soir, on est très satisfait pour lui, parce qu'il jouera encore au moins un match.

 

Lionel Letizi :

C'est spécial, oui, ça fait plaisir. Il y aura encore un match dans quinze jours... Pour moi, plus on va loin, mieux c'est ! Ca va me tenir en haleine le plus longtemps possible, j'espère. Mais la carrière, elle s'arrêtera le 29 mai.

 

Grégory Paisley : 

Oui, c'est vrai que tout était réuni. Ça sentait le traquenard à plein nez, face à une équipe de National. Il y a beau y avoir deux divisions d'écart, quand le terrain s'en mêle on ne voit plus vraiment la différence. Avec un bon terrain, on aurait pu poser le jeu un peu mieux et peut-être se qualifier autrement. Mais il faut retenir l'essentiel : la qualif. C'est peut-être le début d'une belle aventure...