Les derniers matches des Niçois n'ont pas rapporté beaucoup de points. Comment l'expliquez-vous ?

Si l'on parle du match contre Auxerre, on attendait une bonne réaction après celui de Lens (0-0 avec de bonnes opportunités de l'emporter, ndlr). C'est ce qu'on a fait, on s'est créé pas mal d'occasions mais on n'a pas concrétisé. C'est dommage, comme à Marseille, ils ont deux occasions sur coup de pieds arrêtés et ils les mettent au fond.

 

 

On a été très déçus après ça car on ne fait pas un mauvais match même si on s'est "tués" sur deux actions. C'est ce qu'on a fait à Lens, on s'est encore créé des opportunités et puis, on n'a pas marqué. Il ne manque pas grand chose, juste un peu d'efficacité et de confiance.

Vous restez tout de même à six points du podium, à 12 matches de la fin du championnat. Qu'est-ce que cela vous inspire ?

Il est temps de remettre de l'ambition pour ces derniers matches. Il faut absolument qu'on obtienne quelque chose à la fin de la saison. Ce serait du gâchis après tout ce qu'on a démontré (1). Dans cette période, je pense qu'on s'est trop pris la tête en se disant tout le temps « il faut gagner ». Lâchons-nous maintenant.

Vous disiez remettre de l'ambition. Pour terminer à quelle place?

Que l'on finisse au minimum dans la première partie, c'est vraiment la moindre des choses Il y a beaucoup d'équipes qui reviennent, les écarts ne sont pas énormes, ça risque de se jouer à pas grand chose. De toute façon, il faut gagner des matches, mais ce n'est pas évident car ça commence à faire un petit moment que l'on n'a pas gagné.

A Saint-Etienne ce week-end ?

Franchement, ça sera très, très difficile. D'abord, il faudra contenir la pression et après, on aura des opportunités. Ce n'est pas le meilleur endroit en ce moment pour retrouver la confiance. Ils ont de grosses individualités comme Feindouno ou Bafe Gomis, c'est un super joueur.

Vous avez joué cinq saisons à Saint-Etienne. Vous n'allez pas vous tromper de vestiaires ?

Non ! La première fois que j'ai remis les pieds dans le Chaudron, c'était avec le PSG, et c'est vrai, j'étais un peu perturbé mais là non. Saint-Etienne, ça reste beaucoup de souvenirs, où je suis passé par tous les états. Quand on était dernier en Ligue 2, puis la remontée et ce but contre l'OM face à Barthez (inscrit à la 84e minute en octobre 2005, 2-1, ndlr).

Vous avez gardé des contacts avec d'anciens partenaires ?

Oui, surtout avec Loïc Perrin. Je suis très content qu'il soit revenu à ce niveau. On s'appelle de temps en temps mais pas tout récemment. Je ne pense pas qu'on va se téléphoner avant le match. On se parlera le jour même, au moment de l'entraînement.

Vous affichez 24 titularisations pour 25 matche joués, c'est un point positif pour vous. Comment jugez-vous maintenant vos prestations ?

Disons qu'actuellement, je suis un peu moyen, à l'image des dernières perfs de l'équipe. Un peu en dessous. Il faut vraiment que je me remette en question.

A quoi attribuez-vous ce coup de mou ?

Je ne sais pas trop. Je n'ai pas eu de pépins physiques particulier. C'est vrai que je n'ai pas disputé de saison entière l'année dernière (2) et il fallait me réhabituer au niveau de la Ligue 1. Mais je vais revenir, je fais les efforts qu'il faut pour que ça revienne. A l'entraînement, j'ai de bonnes sensations.

A quel accueil vous attendez-vous de la part des supporters de Geoffroy-Guichard ?

Ils sont respectueux, j'irai les saluer comme à l'aller, ils ont été cool. Il y a un bon public à Geoffroy-Guichard. Cela dit, on avait gagné 3-0 au Stade du Ray à l'aller et j'avais marqué. Ils n'ont pas oublié !


(1): Au soir de la 21e journée, et une victoire contre Nancy le 20 janvier (but de Hellebuyck), les Aiglons se trouvaient 4e à un point du podium, à sept de Lyon, après une série de 11 matches sans défaite.