LE 10 FÉVRIER DERNIER, Marseille avait saccagé deux séries niçoises. Nice était alors invaincu depuis treize matches en L 1 et depuis vingt matches au stade du Ray. L’OM s’était imposé 2-0 au domicile des Aiglons. Auxerre en a remis une couche samedi (2-1). « Février est catastrophique au niveau des points (1 sur 9) alors qu’il n’y aurait rien à dire si on en avait cinq de plus, et ça comptera à la fin », regrette l’entraîneur niçois Frédéric Antonetti.

 

 

Son équipe n’a pas su assumer avec maîtrise sa quatrième place acquise fin janvier (elle est désormais 6e), « gérer le fait d’être en haut, ce à quoi nous nesommes pas habitués. On a plus de joueurs habitués à lutter pour le maintien ». Contre Auxerre, Nice s’est agacé de ne pas parvenir à doubler son avance après le but de Koné à la 46e minute. « Si on n’arrive pas à marquer, il faut savoir tenir le résultat. On n’a pas su le faire, note Antonetti. Il faut moins de nervosité, plus de concentration et d’efficacité. » Samedi, Balmont a été averti pour la troisième fois en cinq matches pour comportement antisportif. C’est juste avant le coup franc de l’égalisation auxerroise qu’il s’est embrouillé avec un M. Moulin tatillon. Il ne s’est pas mis dans le mur comme prévu. Et Nice, comme à Toulouse (1-1, 23e j.) et devant l’OM, a flanché sur coup de pied arrêté. Sur le deuxième but, « trois ou quatre joueurs ne jouaient pas » (Antonetti), davantage préoccupés par M. Moulin. L’expérience en moins de Laslandes, « patron de l’équipe » (Antonetti), sur les trois derniers matches (après la cuisse droite, la gauche a été touchée samedi), se fait aussi ressentir. Et des joueurs comme Ederson, Hellebuyck et Lloris ont légèrement fléchi. Conclusion d’Antonetti : « S’il nous faut vingt occasions pour marquer, si on est en danger sur chaque coup de pied arrêté… On ne sera pas en haut si on ne rectifie pas le tir. L’erreur est permise, la correction est nécessaire, avec remise en question individuelle. »