Comment avez-vous vécu votre retour à la compétition samedi dernier au Mans?

 

Quatre mois sans jouer au plus haut niveau, c’est très long. Même si j’avais disputé quelques matchs en CFA pour garder le rythme, j’avais un petit peu peur. Mais finalement tout s’est bien passé, j’ai gagné mes duels d’entrée et ça m’a donné confiance pour la suite.

Quel est votre état d’esprit?

 

Je revis. J’étais triste de voir nos résultats et notre manière de jouer. Je suis heureux de pouvoir être de nouveau utile à l’équipe.

 

Qu’est-ce qui a changé depuis la mise à l’écart de l’entraîneur Didier Ollé-Nicole? 

 

Les hommes qui ont été nommés (Roy-Gioria-Marsiglia) aiment le club, connaissent bien les joueurs et l’environnement. Au quotidien, ils insufflent davantage de fraîcheur et d’enthousiasme. Ils ont défini un cadre de vie et des méthodes de travail. Ils ont très envie de réussir.

 

Vous sentez-vous plus à l’aise? 

 

Je connais bien le nouveau staff. C’est important. Si j’ai un message à faire passer, c’est plus facile. Le dialogue est plus fluide entre nous.

 

Comment analysez-vous ce Nice-PSG? 

 

Ce sera un match difficile face à une équipe qui n’est pas du tout à sa place dans ce championnat. C’est un très gros morceau. Pour rester dans une bonne dynamique, un match nul serait un bon résultat. Il nous permettrait d'atteindre la barre symbolique des 30 points.

 

Le huis clos reste néanmoins un cadre pénalisant pour l’équipe… 

 

On aurait préféré évoluer devant nos supporters. Surtout dans un match de gala. Il va falloir faire abstraction de ce contexte un peu particulier et rester concentré tout au long de la rencontre.

 

L’OGCN est-il en mesure de remonter la pente pour sauver sa place en L1? 

 

Jusqu’au bout, il va falloir rester soudés et costauds mentalement et retrouver progressivement la confiance. Vous pouvez compter sur ma détermination pour aider l’équipe à se sauver.