L'OGC Nice ne méritait pas de perdre à Monaco. Pourtant deux erreurs défensives et la cause était entendue. Pourtant les aiglons se sont battus jusqu'à la dernière minute. Pas chanceux! Quoiqu'il en soit on notera que dès le troisième but (et alors qu'il restait plus de 30 minutes), les supporters n'ont pas hésité à demander la tête du Coach. Navrant lorsqu'on pense aux résultats des années précédentes et aux renversements de situation. Mais bon cela arrange peut-être certains. En conclusion, on pourra dire que le Gym n'avance plus,... pas plus que ses poursuivants... et il va falloir réagir... peut-être avec un homme à casquette (vous savez celui qui a fait descendre les canaris)...

 

 

Fiche Technique

 

Stade Louis 2, Monaco-Nice : 3 - 2 (1-0)

Arbitre: M. Thual

Spectateurs: 7.000 environ

Terrain: bon

Temps: frais

Eclairage: satisfaisant

 

Avertissements

Monaco: Chu Young Park (63e), Puygrenier (79e)

Nice: Poté (35e), Civelli (73e)

 

Expulsion

Nice: Civelli (90e+2)

 

Buts :

Nice: Chaouki Ben Saada (54e), Didier Digard (80e)

Monaco: Chu Young Park (19e et 60e), Nenê (61e)

 

 

Résumé

 

Monaco a difficilement battu Nice (3-2), qui s'est réveillé trop tard, lors du derby de la Côte d'Azur, samedi soir au Stade Louis-II lors de la 22e journée de Ligue 1.

 

Poursuivant sur sa très belle lancée, Monaco a bouclé son 9e match sans défaite consécutif toutes compétitions confondues, et s'affirme plus que jamais comme l'un des prétendants à l'Europe.

 

De son côté, Nice, qui n'a plus gagné depuis le 22 novembre (1-0 contre Toulouse), peut nourrir des regrets, mais poursuit sa descente aux enfers. Ses supporteurs, présents en nombre et dépités, demandaient même la démission de l'entraîneur Ollé-Nicole.

 

Le début de ce derby était assez intense dans l'engagement, mais très peu productif dans le jeu. Il devenait même très musclé lorsque l'arbitre, M. Thual, n'avertissait ni le Niçois Diakité pour une grosse charge sur Nenê (16), ni le Monégasque Mongongu pour un tacle à retardement sur Faé (17).

 

Un but monégasque allait calmer les esprits. Sur leur deuxième corner, frappé par Nenê, Park, au premier poteau, devançait Paisley et plaçait une tête décroisée qui heurtait la base du montant gauche d'Ospina, avant d'entrer (1-0, 19). Une fois de plus, les hommes de Lacombe prenaient l'avantage à la suite d'un coup de pied arrêté.

 

Réaction tardive

 

La gestion de la rencontre devenait plus simple pour Monaco. Ospina manquait d'ailleurs de sérénité sur une frappe lointaine de Haruna (31). Rémy, de loin (24), puis en face-à-face avec Ruffier (30), et Civelli avec un ciseau retourné non cadré (44) tentaient de relancer leur équipe mais le score demeurait inchangé jusqu'à la pause.

 

Après la reprise, Monaco se contentait de gérer. Mais Nice s'enhardissait. Une belle volée de Poté n'était pas cadrée (47). Puis, sur un ballon perdu par Park devant Civelli, Nice organisait une contre-attaque victorieuse. Au final, Faé s'imposait devant Mongongu à la course. Le ballon glissait sous Ruffier et Ben Saada égalisait dans le but vide (1-1, 54).

 

Piqué au vif, Monaco reversait la rencontre en deux minutes. D'abord, Mangani lançait Nenê côté gauche. Ce dernier centrait parfaitement à ras de terre pour Park, qui, en taclant, inscrivait son 8e but de la saison en L1 (2-1, 60). Dans la foulée, alors que Nice était encore sous le choc, Alonso servait Nenê qui passait Civelli pour faire le break (3-1, 62).

 

Alors que l'on pensait la partie pliée, Monaco reculait trop et Nice en profitait. Sur un coup franc plein axe à l'entrée de la surface, Digard permettait aux siens de revenir (3-2, 81). S'ensuivait une tardive domination niçoise. Mais Ben Saada (84) et Civelli (87) se heurtaient à un bon Ruffier.

 

Réactions

 

Didier Ollé-Nicole (entraîneur de Nice):

"L'équipe méritait autre chose que la défaite. J'ai trouvé mon équipe beaucoup plus consistante que ces derniers matches. On est mené 1-0 sur la seule possibilité de Monaco en première période, où Paisley, déjà blessé, était au marquage sur Park. Ensuite, l'équipe est revenu dans le match. Le regret, outre les joueurs qu'on perd pour ce match et les matches suivants -- Paisley, Rémy et Civelli --, c'est qu'on prend deux buts de la même façon. Sur le match de ce soir, que les supporteurs demandent ma démission, je trouve ça très injuste. (A propos des incidents avec les supporteurs niçois) Mon job, c'est de m'occuper de l'équipe".

 

 Gilbert Stellardo :

« Que voulez-vous faire avec ce type de supporters? J'aimerais en avoir de meilleures qualités, comme en Angleterre. Nous ne sommes pas responsables de ces énergumènes. Quand on les voit individuellement, tout se passe bien. Lorsqu'ils sont en bande, ça ne va plus... J’ai vu une équipe qui joue, malgré des erreurs défensives. Quand les joueurs font leur boulot et que l’entraîneur a la confiance des joueurs, ce n’est pas en changeant d’entraîneur que vous rétablissez la situation. On est dans un passe négative. Cela fait partie de la vie. Il faut s’en sortir. Ce soir, les joueurs méritaient un match nul face à une équipe de Monaco de grande qualité. On n’a pas été ridicule. » 

 

Guy Lacombe (entraîneur de Monaco):

"Cela faisait 14 ans qu'on n'avait pas gagné en Ligue 1 contre Nice. Les joueurs ont voulu bien faire, mais on s'est un peu compliqué la tâche. On fait notre bonhomme de chemin mais on ne domine pas notre sujet de la tête et des épaules. On a manqué de liant au milieu du terrain (...). Mais on a gardé notre efficacité. C'est rassurant. (...) Je craignais une décompression par rapport à ce mois de janvier exceptionnel. Inconsciemment, elle l'a été. Dans ces conditions, les démons monégasques reviennent. Dans ces certains domaines, on n'a pas joué comme on le devait. Je vais en parler à mes joueurs. Si on veut jouer quelque chose dans ce championnat, il faut avancer. Ce sont les joueurs qui disposent des clés. Mais, au final, je retiens la victoire. (A propos des incidents avec les supporteurs niçois) On n'accepte plus de perdre aujourd'hui. Le sport, c'est la compétition. Il y a un gagnant et un perdant. Il faut le comprendre.

 

Revue de Presse

 

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