Daniel Sanchez nous raconte ses années à l'OGC Nice en tant que joueur mais aussi entraîneur de secours (soit 18 ans au Gym) ...

 

De 1972 à 1981 : les années pros

Après sept ans passés chez le voisin amateur, le Cavigal de Nice, j’ai rejoint l’OGC Nice. Je n’avais que 18 ans. J’étais international juniors et j’ai décidé de frapper à la porte d’un club pro. A mon arrivée à l’OGC Nice, j’ai eu la chance de débuter sous les ordres d’un grand personnage du football, Jean Snella. Après deux ans comme stagiaire, j’ai signé mon premier contrat pro. Au fil de mes sept années professionnelles avec les Aiglons, j’ai émergé autour de vedettes tels Eriksson, Guillou, Bjekovic, Katalinski, Huck, Baratelli, Molitor, Hervé Revelli. Nice jouait régulièrement les premiers rôles. Nous avons pratiquement toujours été classés dans les cinq premiers, à deux reprises vice-champions de France. J’ai notamment le souvenir de matches épiques face aux Verts car nous étions souvent en bagarre pour le titre. Mon seul regret est de n’avoir jamais réussi à décrocher le titre. Et puis cette finale de Coupe de France perdue face à Nancy. Nous étions largement favoris mais un but de Platini a fait basculer la partie."

 

 

De 1987 à 1996 : les années d’entraîneur

Alors qu’il me restait encore un an de contrat à Cannes, Nice m’a proposé d’intégrer son centre de formation en tant qu’éducateur. Je connaissais bien la maison même si les têtes avaient changé. Ce fut un retour aux sources inspiré par une politique de retour d’autres anciens comme Huck et Bjekovic. J’ai fait mes premières armes d’entraîneur avec l’équipe 3 puis l’équipe réserve. Ensuite, j’ai pris la direction du centre de formation. J’ai dirigé la génération des Chrétier, Collet, Letizi, Alonzo, Ipoua... Puis, j’ai intégré le secteur professionnel comme adjoint d’Albert Emon. Deux ans plus tard, j’ai pris le relais et dirigé les pros. Entraîner les couleurs qu’on a défendues comme joueur, c’est très exaltant. Malheureusement, je ne suis resté que six mois. Le club a été vendu et la nouvelle direction menée par M. Mandaric (actuel président de Portsmouth) a chamboulé tout l’organigramme du club. J’ai été renvoyé du jour au lendemain. Cela m’a laissé d’autant plus un goût amer que, six mois plus tard, cette direction a abandonné le club dans un état déplorable.