Un match nul aurait été logique même si les sochaliens ont dominé le match. On pourrait rétorquer qu'il y a eu quelques erreurs du corps arbitral, mais cela devient une habitude et ce, quel que soit le championnat et le niveau. Les niçois perdent un point et mettent fin à une belle serie à l'extérieur. Au final, les niçois ont perdu leur dynamique partout! La saison est bien terminée!

 



 

Fiche technique

 Sochaux, Stade Bonal, FC Sochaux bat OGC Nice 1 à 0 (mi-temps 0-0)

19.303 spectateurs

Arbitre :
M. Chapron

But :

Sochaux : Pitau (88è)

Avertissements :

Sochaux : Jokic, Afolabi, Pitau

Nice : Diakité, Apam

Les équipes :

Sochaux : Richert - Jokic, N'Daw, Afolabi, Perquis - Pichot, Pitau, Isabey (Erding, 65è), Dalmat - Pancrate (Maurice-Belay, 80è), Traoré (Grax, 65è)

Nice : Lloris - Diakité (Jeunechamp, 85è), Apam, Kanté, Rool - Echouafni (c), Balmont, Hellebuyck, Ederson - Laslandes (Modeste, 80è), Koné (Bamogo, 46è)

 

 

Résumé

 

Pitau délivre Sochaux par Sport24.com

 

Sochaux a effectué un nouveau pas vers le maintien en dominant Nice grâce à un but en fin de match (1-0). En revanche, les Aiglons enregistrent un nouveau revers qui les éloigne du haut de tableau.

Longtemps concerné par la descente, Sochaux s’est extirpé de la zone rouge après une série de six matches sans défaite dont un succès probant au Vélodrome le week-end dernier (0-1). De ce fait, les Lionceaux sont remontés en 16e position avant la venue de Nice à Bonal. Un match plein de paradoxe puisque Nice (5e), toujours en lutte pour une place européenne, n’a remporté qu’un seul de ses neuf derniers matches.

Koné manque le coche

Sous les éclaircies de Bonal, les deux formations se livraient d’entrée de jeu à un duel équilibré. En manque de confiance depuis deux mois, Nice choisissait de céder le bénéfice du cuir aux locaux pour opérer en contre-attaques. Sur l’un des contres menés par les hommes d’Antonetti, Koné – lancé dans la profondeur par Laslandes - perdait son duel face à Richert (20e). Auparavant, le portier sochalien rencontrait moins de difficultés à bloquer une frappe (trop) cadrée d’Hellebuyck aux 20 mètres (5e). Face au milieu densifié de l’OGC, Sochaux dominait stérilement les débats malgré une possession de balle plus conséquente. Seul Dalmat se procurait une semi-occasion en expédiant un tir puissant des 20 mètres juste au-dessus de la transversale (10e). Mais ce fut tout, l’attaque sochalienne – privé d’Erding convalescent et laissé sur le banc – n’offrait aucune solution aux avants postes. Dans cette configuration, les locaux bafouillaient leur football pour perdre le contrôle des débats au profit de Nice, dominateur dans l’entrejeu. Et ce, jusqu’à la pause au cours d’une première période peu riche en occasions et essentiellement marquée par la blessure de Koné, K-O après un choc reçu avec Afolabi (43e).

Le bijou de Pitau

L’attaquant ivoirien de Nice était finalement présent au coup d’envoi de la seconde période. Seulement le temps d’une minute où, encore sonné, il préférait céder sa place en pointe à Bamogo (47e). L’ancien montpelliérain participait à une rencontre à peine plus rythmée qu’en première période où seul Pancrate se mettait en évidence, sans toutefois trouver le cadre sur sa frappe enroulée du droit aux 18 mètres (54e). Conscient du manque de jus des offensives de son équipe, Gillot changeait deux de ses cartouches offensives au profit des entrées en jeu conjuguées de Grax et d’Erding. Ce dernier se procurait une première opportunité en sollicitant timidement Lloris d’une frappe croisée en position excentrée (71e). Le gardien international A’ était en revanche employé à la parade afin de repousser une frappe puissante de Dalmat (75e) puis pour remporter un face à face devant Erding (87e). Décisif, Lloris allait finalement devoir s’avouer vaincu face à une action magnifique de Pitau. Ce dernier réalisait un coup du sombrero sur deux défenseurs niçois avant de placer une volée du droit au fond des filets (1-0, 88e). Un coup dur pour Nice, moins entreprenant en seconde période. Antonetti pourra toutefois souligner un but d’Echouafni refusé sévèrement par M. Chapron (82e). Il pourra aussi regretter l’occasion manquée par Ederson à bout-portant face à Richert (83e). Du coup, Nice continue de voir les places européennes s’éloigner. Tout comme Sochaux peut voir la zone rouge s’éloigner…

 

 

Le jeu et les joueurs par Sport24.com


Pendant près d’une heure de jeu, Sochaux a montré un visage amorphe en attaque à l’image du duo Traoré-Pancrate qui n’a pas pesé sur la défense niçoise. A l’inverse d’Erding, entré en jeu, qui a vite apporté sa vivacité aux avant-postes. Sur les ailes, Isabey a été plus discret qu’à l’accoutumé. Du coup, Dalmat n’a pas fui ses responsabilités en se montrant entreprenant balle au pied malgré un déchet technique encore important. Pitau a été décisif grâce à un véritable chef d’œuvre technique. Partie délicate pour Jokic sur le couloir gauche de la défense.

Nice a fait preuve de maîtrise pendant la première période en récupérant de nombreux ballons grâce au trio Echouafni-Balmont-Hellebuyck. Le dernier nommé, davantage décalé sur la gauche, a été très en vue sur la pelouse de Bonal. Il a pu compter sur le toujours efficace jeu en pivot de Laslandes, derrière un Koné dont la vitesse a souvent mis à mal l’arrière garde sochalienne. Prestation délicate de Diakité, titulaire à droite de la défense et suppléé par Jeunechamp en fin de match. Lloris a été décisif en fin de match lorsque Sochaux haussait le ton mais il ne pouvait rien sur le but de Pitau.

 

 

Revue de presse

 

Grâce à cette victoire obtenue dans les dernières minutes, Sochaux effectue une très bonne opération dans l’optique du maintien. Nice n’est plus invincible à l’extérieur et ne se rassure pas.

Sochaux in-extremis par Football 365

 

Grâce à un but, sublime qui plus est, de Romain Pitau en fin de match, Sochaux s'est imposé contre Nice (1-0). Le club doubiste prend ainsi ses distances avec la zone des relégables. Même si rien n'est encore fait, le maintien est désormais en bonne voie.

Sochaux à l'arraché par Eurosport

 

 

Réactions

 

Francis Gillot : Aujourd'hui on ne méritait pas forcément de gagner, mais c'est pour toutes les fois où on le méritait, notamment face à Caen et Lille, sans avoir pu y parvenir. Ce fut un match sans rythme, sans beaucoup d'occasions de part et d'autre, mais on a su se montrer réalistes. Une fois encore les gars ont montré qu'ils ne lâchaient rien, qu'ils se battaient jusqu'au bout. Ce n'était pas évident face à Nice, qui possède beaucoup de qualités. Aujourd'hui, la manière n'y était pas, mais on a pris trois points et dans un mois et demi, on ne se souviendra que de cela.

 

Sébastien Grax :
"Ce match fut dur comme beaucoup d'autres, sauf que cette fois c'est passé. Nous n'avons rien lâché et ça a payé. Nice est très difficile à jouer, mais ce but magnifique nous permet de gagner."

 

Fabrice Pancrate :
"C'est une belle victoire car elle obtenue aux forceps. La température a rendu ce match difficile pour tout le monde. Mais le plus important est d'avoir gagné. Cette victoire fait beaucoup de bien vu le calendrier qui nous attend. Nous sommes contents car pour une fois, nous avons su rester solides."

 

Romain Pitau :
"J'ai tenté le coup et ça m'a souri. Ce but fait plaisir non pas parce qu'il est beau, mais parce qu'il est important. Cependant, rien n'est encore fait même si c'est un soulagement car ce match a été compliqué. Il faut continuer avec le même état d'esprit."