L'OGC Nice n'a pas brillé ce soir et aurait même mérité de s'incliner. C'était sans compter la VAR qui a annulé le second but rémois pour un hors jeu et a donné un pénalty à 98ème pour une main flagrante. Nice s'en sort plutôt bien mais à 12 jours de la fin du mercato, il est evident que l'équipe manque de solution en attaque, et il serait de bon ton que nos propriétaires étrangers pensent un peu au sportif.

 

Fiche technique

 

Stade de Reims - OGC Nice : 1 - 1 (1-0)
Arbitre : M. Thuael

Buts :
Reims :Oudin (12e)
Nice : Walter (90e + 9 sp)

Avertissements :
Nice : Atal (80e), Tameze (82e), Dante (90e +6)

Les équipes :
Reims : Mendy - Foket, Engels, Abdelhamid, Dingome (Mbemba, 71e) - Romao (c), Chavalerin - Oudin (Dia, 78e), Cafaro (Ojo, 83e), Kamara - Chavarria.
Nice : Benitez - Burner, Atal, Dante, Hérelle, Sarr (Ganago, 29e) - Tameze (Walter, 87e), Cyprien, Danilo, Makengo (Sylvestre, 66e) - Saint Maximin.

 

Les buts

 

90+9ème BUT de Walter pour Nice ! Edouard Mendy est pris à contre-pied, sur sa droite ! Égalisation niçoise !

 

12ème BUT de Oudin pour Reims ! Sur une ouverture limpide d'Alaixys Romao, Oudin part dans le dos de la défense niçoise. L'ailier champenois contrôle et place le ballon entre les jambes de Benitez ! 1-0 !

 

 

 

Résumé 

 

dantereims19

 

Le Stade de Reims et tous ses supporters doivent maudire actuellement l'assistance vidéo et tous ceux qui ont milité pour son utilisation en Ligue 1. Sans cet outil, la formation champenoise aurait récolté un très précieux succès ce samedi aux dépens de Nice. Face au Gym, les hommes de Guion ont mené au score pendant plus de 80 minutes de jeu en livrant un visage très conquérant. La victoire leur tendait les bras avant qu'un pénalty décelé par la vidéo ne leur soit fatal et les privant de deux points.

 

Hassane Kamara, le défenseur remois, a touché le cuir de la main à la suite d'un centre, le dernier de la partie côté azuréen. L'arbitre, Mr Olivier Thual, ne l'a pas vu à l'œil nu, mais ses collègues de la VAR le lui ont signalé. On jouait la 99e minute de la rencontre lorsque Rémi Walter s'est présenté pour transformer la sentence. Ce dernier n'a pas tremblé et a offert aux siens un nul auxquels ils ne croyaient presque plus.

*

Souvent en difficulté malgré une certaine emprise sur les débats, les Aiglons ont souffert dans cette partie. A la 12e minute, ils ont été surpris par une réalisation de Rémi Oudin, réussie sur une lourde frappe suite à une passe de Romao. Et à la 69e minute, ils ont pris un autre but, de la part de Pablo Chavarria. Mais celui-ci n'a pas été validé. Un hors-jeu a été repéré après recours à la VAR. Contrairement à leurs opposants du jour, les Niçois doivent ainsi se féliciter que la Ligue ait introduit la technologie dans le championnat. Grâce à ça, ils restent invaincus en 2019. Goal.

 

Réactions

 

Patrick Vieira :

La réussite était de notre côté. On peut dire que c'est un point tombé du ciel. On a fait un match très très moyen, donc je suis content de repartir avec un point. Sur l'aspect tactique, j'ai peut-être mis l'équipe en difficulté. C'était notre troisième match de la semaine et on a souffert physiquement. On était en dedans mais je n'ai pas aidé le groupe en choisissant le système. On n'a pas été bon du tout, même au niveau de l'esprit. Ils en voulaient beaucoup plus que nous et ils peuvent être très déçus. Offensivement, on ne s'est pas créé d'occasions. On a besoin de se renforcer offensivement, d'avoir plus d'options. Mais on va faire avec ce qu'on a.

 

Rémy Walter :

Nous avons eu chaud sur leur deuxieme but refusé. Nous avons souffert tout le match, mais nous sommes parvenus à revenir au score, ça va nous aider à aller de l'avant. L'important, c'est de ramener un point. Nous avons confiance en ce que nous sommes capables de faire. C'est le collectif qui répondra

 

 

 

Revue de presse

« Un point tombé du ciel »

L'Equipe

 

Patrick Vieira, l’entraîneur de Nice, était conscient que le nul de son équipe à Reims, hier, était plutôt heureux.


REIMS (Marne) – Il y a des matches nuls qui valent parfois des victoires. Celui arraché par Nice au bout du temps additionnel, hier, à Reims (1-1), en avait l’allure. À quelques secondes près, le club champenois aurait pu fêter dignement les soixante ans de sa finale en Coupe des clubs champions perdue face au Real Madrid (0-2), le thème de la soirée. Au lieu de ça, c’est sous les sifflets que la rencontre s’est achevée. Quelques secondes après un penalty indiscutable, validé par la vidéo, sifflé pour une main de Hassane Kamara déviant une tête d’Atal et transformé par Walter (90e + 9).
Scénario cruel pour Rémi Oudin, encore buteur (12e), et ses partenaires, qui avaient pourtant dominé leur sujet pendant l’essentiel de la rencontre. « On n’a rien à se reprocher. On a mis tous les ingrédients qu’il fallait pour l’emporter, malheureusement, on s’est fait punir à la dernière minute », regrettait l’attaquant.


Une réorganisation risquée


Son entraîneur, David Guion, suspendu hier, affichait aussi sa déception, d’autant qu’un but de Cafaro avait été refusé en seconde période pour un hors-jeu limite de Chavarria (69e) : « On peut être frustrés mais aussi fiers de notre match complet. Il y a des fois où ça nous sourit, comme la semaine dernière à Lyon (1-1). Cette fois, l’utilisation du VAR s’est faite à nos dépens » À l’inverse, son homologue niçois, Patrick Vieira, conscient d’avoir obtenu «un point tombé du ciel », arborait un large sourire au moment de faire les comptes. On comprend pourquoi. Après une demi-heure de jeu, le coach des Aiglons avait décidé de changer tous ses plans. Exit son 3-4-2-1 trop perméable, place à un 4-3-3 plus équilibré. Ganago avait remplacé Malang Sarr (29e) et était censé épauler Saint-Maximin devant. Mais jusqu’au dernier quart d’heure, on n’avait pas vraiment vu la différence. « J’ai peut-être mis l’équipe en difficulté, reconnaissait Vieira après coup. On a trop subi. J’avais plusieurs options, il fallait changer quelque chose. Sincèrement, je suis content de repartir d’ici avec un point, surtout en voyant le match qu’on vient de faire ce soir. » Presque gêné, le champion du monde 1998 se mettait à la place de ses adversaires : « Ils peuvent être déçus. »

 

Le top
Oudin 7/10

Très actif sur son côté droit, il a multiplié les appels et posé beaucoup de problèmes, par sa vitesse, à la défense niçoise, surtout en première période. Il a marqué le but rémois, son quatrième de la saison, avec sang-froid (12e), et aurait pu signer un doublé avec plus de réussite (21e et 25e).

 

Le flop
Saint-Maximin 3 /10

D’abord aligné seul en pointe, il a rarement été trouvé par ses partenaires, semblant errer comme une âme en peine. Puis avec l’entrée de Ganago, il a glissé à gauche. Mais, là encore, il n’a pas brillé par ses choix, voulant faire la différence tout seul. Une seule tête dangereuse à son actif (74e).