Les aiglons ont fourni une partie plaisante mais sans attaquant valable, le Gym ne passsera pas de pallier cette saison. Jean-Pierre Rivère annonçait cet après-midi que l'OGC Nice pourrait faire un effort lors du mercato d'hiver si les actionnaires donnent leur accord. Ce sera en attaque! Car sans un pénalty, il n'y aurait pas eu de but.  On notera le bug  de Sarr et les fautes d'Herelle qui nous ont coûté un but, l'énorme raté de Lees-Melou qui nous coûte le match. Pour finir en cette période de noël faire sortir un pére avec son fils de 4 ans, supporter de St-Etienne... Où est l'esprit de Noël! 

 

 

Fiche technique

 

OGC Nice - AS St Etienne : 1 - 1 (0-0)
Arbitre : M. Leonard
Spectateurs : 19250

Buts :
Nice : Cyprien (81e sp)
St-Etienne : Diony (54e)

Avertissements :
Nice : Hérelle (30e), Atal (45e+1)
St-Etienne : Salubur (35e), Selnaes (51e)

Expulsions :
Nice : Hérelle (58e)
St-Etienne : Salibur (63e)

Les équipes :
Nice : Benitez - Atal, Hérelle, Dante (cap), Sarr - Tameze (Srarfi, 72e), Walter, Cyprien - Lees-Melou, Ganago, Saint-Maximin

St Etienne : Ruffier - Polomat (Abi, 88e), Saliba, Perrin (cap), Kolodziejczak - Selnaes, M’Vila - Salibur, Monnet-Paquet - Beric (Nordin, 67e), Diony (Gueye, 75e)

 

Les buts

 

81 ème BUT de Cyprien pour Nice ! Il ouvre son pied et prend à contre-pied Ruffier. Il égalise à 1-1.

 

54ème BUT de Diony pour Saint-Etienne ! Suite à ce corner, Selnaes frappe en première intention, il trouve le poteau gauche ! Le cuir part à droite où Diony, malgré un angle fermé, marque en force !

 

 

 

 

Résumé

 

Quel match ! Les Niçois et les Stéphanois ont régalé les supporters présents à l’Allianz Riviera ce dimanche. Des buts, des cartons, des occasions en pagaille, ce Nice - Saint-Étienne a été intense mais n’a pas trouvé de vainqueur (1-1).


Malgré l’absence de but, la première période avait parfaitement lancé les hostilités. Après un bon début de match des Verts et une occasion pour Beric (8e), les Aiglons ont dominé les débats mais ni Saint-Maximin (15e) ou Tameze (27e) n’ont trouvé le cadre. Atal a même vu sa frappe heurter la barre de Ruffier (35e). Un score vierge à la pause mais tout s’est rapidement emballé en seconde période.


Des buts, des expulsions, un deuxième acte intense


Après un corner mal renvoyé par la défense des Aiglons, Selnaes voyait sa frappe finir sur le poteau de Benitez mais Diony, en renard des surfaces, ouvrait le score pour l’ASSE (0-1, 53e). La rencontre tournait même au cauchemar pour Nice puisqu’Hérelle était expulsé pour une faute en tant que dernier défenseur (58e). Mais Salibur, averti pour la seconde fois, rééquilibrait les débats (64e). A dix contre dix, Nice a poussé pour revenir et a obtenu un penalty par l’intermédiaire de Saint-Maximin que Cyprien a transformé (1-1, 81e).


Dans une fin de match folle, Nordin avait l’occasion d’offrir la victoire aux Verts mais butait sur un Benitez incroyable et Lees-Melou, pour les Azuréens, manquait le but vide (90e) après un travail impressionnant d’Atal, auteur d’une prestation XXL. Ce match nul permet aux Verts de prendre la cinquième place à l’OM avec 27 points, une unité de plus que les Niçois, septième. Sport24

 

 

Réactions

 

 Patrick Vieira :

J'ai aimé l'esprit positif du groupe. Être mené et pousser pour revenir au score, c'est positif. On a été bien au niveau de l'envie. Dans le dernier quart d'heure, on méritait mieux. (Sur l'occasion manquée de Lees-Melou) Je suis plutôt déçu pour Pierre car il a fait un grand match, un de ses meilleurs matches cette saison. Mercredi il la mettra peut être au fond. C'est le foot.

 

(Sur Ganago) Je l'ai trouvé disponible. D'ailleurs, offensivement, on a été beaucoup plus dangereux que lors du dernier match. Quand on regarde nos dernières prestations, on faisait entre cinq et dix frappes. Là, on est à plus de 20. On progresse. Il faut continuer à travailler pour parvenir à marquer plus souvent. Globalement, on a vu un bon match de foot avec deux bons gardiens. Cela aurait pu finir 2-2 ou 3-3. Mais on reste frustré au vu de la fin du match.

 

(Concernant le penalty) S'il l'a donné avec la VAR, c'est qu'il y a penalty. (Concernant son exclusion) L'arbitre était un peu trop nerveux ce soir (sourires). Non, il y a eu des moments de tension. Je ne me maîtrise pas, il m'expulse. Je trouve cela sévère. (Concernant Balotelli, annoncé blessé) Mario était aux soins ce matin (dimanche). Demain (lundi) aussi il fera des soins. On verra s'il peut être opérationnel pour mercredi.

 

Jean-Louis Gasset :

C'est mitigé. Avant le match, avec une équipe où pas mal de joueurs manquaient, on aurait signé pour un point. Mais après avoir mené 1-0 à onze contre dix et vu les arrêts du gardien, on se dit qu'on aurait pu gagner. On aurait aussi pu perdre sur une frappe devant le but en toute fin de rencontre. À l'arrivée, on stoppe une mauvaise série à l'extérieur. Globalement, je pense qu'on a fait un bon match défensivement et on s'est créé des occasions qui nous ont permis de marquer. C'est un résultat équitable.

 

Wylan Cyprien :

On va garder les points positifs, on est revenu au score. On a été réduits à 10, eux aussi, on a poussé. Nous nous sommes procuré un pénalty, avec un très bon Allan ce soir, qui a énormément percuté et a su se créer des occasions. Mais nous n’avons pas su tuer le match, notamment à la fin, sur l’action de Pierre, même s’il y en a eu d’autres avant. Il va falloir vite se remettre au boulot. Il nous reste la réception de Guingamp mercredi et le déplacement à Strasbourg. Il faut faire le plein de points avant la trêve hivernale pour passer les fêtes tranquillement.

 

 

 

Revue de presse

 

« Il ne faut pas paniquer »

L'Equipe


NICE – Même s’il venait de livrer « un grand match, sans doute l’un de ses meilleurs » selon Patrick Vieira son entraîneur, Pierre Lees-Melou est resté prostré dans le vestiaire. Le milieu niçois ressassait son incroyable raté à la suite d'une dernière percée d’Atal (90e). En mettant à bout portant le ballon à côté, il a loupé l’occasion d’offrir une victoire sur le fil aux Aiglons. « Mais je ne lui jette pas la pierre à Pierre, car il n’y a pas que lui qui a péché dans la finition », lance Rémy Walter.


Nice a en effet tiré vingt-trois fois au but, hier. Soit son total le plus élevé en Ligue 1 depuis le 13 mai 2012 contre Évian-TG. Et comme à chaque fois où il frappe au moins à quatorze reprises dans un match, il ne l’a pas emporté (trois nuls et trois défaites). Sans un penalty contestable, son premier de la saison (81e ), l’OGCN n’aurait même pas marqué contre les Verts.


« Quand on regarde nos derniers matches, on tournait entre cinq et dix frappes, tempère Vieira. Cela montre que l’on progresse, même si ça manque encore un peu d’agressivité. Il faut continuer à travailler pour donner encore plus de confiance aux joueurs pour la mettre au fond. »
Conscient du danger, Dante, leur expérimenté capitaine (35 ans), veut éviter de les voir traîner comme un boulet leur statut de plus mauvaise attaque de L 1 derrière Guingamp (douze buts contre treize). « On est un peu anxieux en voyant les actions passer devant nous sans les mettre. Mais il faut garder la tête haute en se rappelant qu’on s’est créé des occasions, et qu’on a cherché à aller de l’avant. Il faut rester sereins et ne pas paniquer. Beaucoup de joueurs commencent à retrouver leur vrai niveau. »


En disant cela, Dante ne pensait pas forcément à Mario Balotelli, forfait hier en raison d’une douleur à un genou. Après avoir suivi des soins hier et aujourd’hui, le buteur italien, le compteur toujours bloqué à zéro but cette saison, s’entraînera à part dans la journée. « On verra comment il sera pour mercredi (et la venue de Guingamp, en 8e de finale de la Coupe de la Ligue) », souffle Vieira.

 

 

Les Verts en ont VAR
L'Équipe

 

Les Stéphanois ne digèrent pas d’avoir vu l’arbitre accorder un penalty contestable aux Niçois, celui de l’égalisation. Surtout que ce n’est pas la première fois que cela leur arrive...


NICE – À la fin du match, pendant que Bernard Caïazzo, le président du conseil de surveillance de l’AS Saint-Étienne, se dirigeait vers le vestiaire des arbitres demander des explications à Thomas Léonard, qui avait dirigé la rencontre, Frédéric Paquet, le directeur général des Verts, se tenait prêt à bondir devant les médias. « On commence à être fatigués du traitement que l’on subit, lançait-il. Il n’y avait déjà pas penalty contre Saliba à Bordeaux (2-3, le 5 décembre). Et là, il y a la même situation que lors de Strasbourg-Caen (2-2, le 9 décembre). Sauf que le VAR avait déjugé la décision de l’arbitre (*), tandis que là, il a confirmé le penalty. Le VAR est un très bel outil mais il faut maintenant que les arbitres se mettent à son niveau, afin qu’ils soient justes et homogènes dans leurs décisions. Sinon, il y a une inégalité entre les équipes qui n’est pas acceptable. »



Le courroux des Verts est-il recevable au regard du nouveau penalty contesté d’hier après-midi ? Selon le VAR et Monsieur Léonard, non. Mais on est tout de même en droit d’estimer que sur l’action conduisant au penalty, c’est plus Saint-Maximin qui bute dans les jambes de Monnet-Paquet, placé dans son dos, que l’inverse (81e). Le Stéphanois a d’ailleurs suggéré à l’arbitre d’aller vérifier lui-même les images sur le bord du terrain.
« Ça ne lui aurait pris que deux minutes », note Diony. Mais Monsieur Léonard s'en est tenu aux confirmations de ses confrères dans l’oreillette. « Je ne sais pas ce qu’ils (les deux arbitres assistants vidéo) font dans le car, mais ça fait pas mal de matches qu’on se fait enc... », a résumé grossièrement Kolodziejczak.


Lors de ASSE - Amiens (0-0, le 2 septembre), Monsieur Léonard avait refusé de siffler un penalty pour une main du Picard Dibassy dans sa surface (51e), puis pour une faute de ce dernier sur Beric (81e). Entretemps, il avait annulé, à raison cette fois, le but de la tête du défenseur stéphanois, coupable d’une poussette préalable sur Monconduit (77e). Face à Rennes (1-1, le 21 octobre), Monsieur Turpin, également l’arbitre de Bordeaux - Saint-Étienne, avait, malgré l’aide de l’oreillette du VAR, refusé de siffler un penalty alors que Da Silva avait stoppé le ballon des deux mains (54e).
Lors du derby à Lyon (0-1, le 23 novembre), c’est Antony Gautier qui en avait oublié un malgré une grosse faute de Tousart sur Salibur (83e). Ce qui amenait hier soir Kolodziejczak à conclure poliment : « Je ne sais pas s’il existe un souci entre les arbitres et Saint-Étienne, mais ça fait quand même beaucoup de faits de jeu contre nous depuis le début de la saison, vous ne trouvez pas ? »