Nous vous l'indiquions depuis quelques semaines sur le site mais aujourd'hui la rumeur concernant l'éventuel départ de Jean-Pierre Rivère a pris de l'ampleur avec l'article  du jour du Journal Du Dimanche :

 

Commenter les rumeurs de départ à Nice, le président, Jean-Pierre Rivère, en a pris l'habitude. Et avant qu'il reçoive le PSG à un horaire chinois, dimanche (13h), on n'a pas manqué de lui parler de l'avenir de Mario Balotelli ou de l'entraîneur Lucien Favre. Mais s'il y a un départ acté, selon nos informations, c'est bien le sien. À la tête du club depuis juillet 2011, Rivère (60 ans) a décidé de passer la main. Et avec lui son binôme, Julien Fournier, arrivé au même moment pour occuper le poste de directeur général.

 

Damien Comolli successeur? Il nie

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À l'été 2016, un pool de quatre investisseurs chinois et américains, principalement issus des secteurs du tourisme et de l'hôtellerie, a acquis 80% du capital de l'OGC Nice, pour une transaction estimée à quelque 20 millions d'euros. Tout en laissant à l'homme d'affaire niçois la gouvernance opérationnelle ainsi que les 20% de parts restantes (Fournier en possède quelques-unes dans le lot). Rivère entend donc se retirer, mais sans précipitation. Vraisemblablement au terme de la saison, voire un peu après pour faciliter "une passation de pouvoir en douceur", dit-on dans son entourage proche.

 

Pour reprendre les rênes, le nom de Damien Comolli est murmuré. Contacté, l'ancien directeur sportif de Tottenham et Liverpool, qui officie en tant que consultant sur SFR Sport, se dit étranger à l'affaire : "Je connais bien Paul Conway [qui fait partie du quatuor d'investisseurs], je l'ai conseillé quand il a songé à investir en Angleterre avant de venir à Nice, mais je ne suis pas au courant de ce dossier.

 

Suite à cet article, le président niçois, Jean-Pierre Rivère, a indiqué : 

 

Suis-je sur le départ ? Je suis assez transparent sur le sujet. Quand j'ai pris la présidence de l'OGCN, j'ai dit que j'étais là pour cinq ans. Nous avons eu la chance de trouver un investisseur. Quand il est arrivé, nous avons eu un engagement moral et écrit pour que je reste au minimum deux ans. Maintenant, j'ai la main pour sortir quand je veux. Est-ce que ce sera demain ? Après-demain ? Après après-demain ? Franchement, ce n'est pas le sujet aujourd'hui. Je ne comprends pas d'ailleurs pourquoi cette rumeur est sortie aujourd'hui. Pour l'instant, nous travaillons pour la saison prochaine. Il n'y a pas de débat. Mais je vous rassure, le jour où je partirai, je l'annoncerai et ce ne sera pas en claquant la porte. Ce n'est pas notre façon de travailler.

 

On notera simplement qu'aujourd'hui on ne parle plus que de deux ans d'accompagnement (soit juin 2018) et non de trois comme cela a été prévu lors de la reprise du club par les sino-américains.

 

L'article de Nice Matin