Les aiglons ont encore perdu des points lors de ce déplacement. Le Gym dit "au revoir" à la première place mais risque de s'éloigner de la seconde en cas de victoire du PSG mais pourrait être sous pression des lyonnais si les Gones font un résultat au parc... Bref une fin de saison compliquée et surement très longue. On notera qu'au delà des absences, il y a un joueur qui est en perdition totale depuis quelques rencontres, il s'agit de Belhanda. Les performances du joueur, depuis sa blessure de décembre, sont inquiétante.

 

 

Fiche technique

 

FC Nantes 1-1 OGC Nice (1-1)

25 854 spectateurs

Arbitre : Benoît Millot


Buts :

Nantes: Sala (22e)

Nice: Seri (27e)


Avertissements :

Nantes: Lima (50e), Diego Carlos (64e), Nakoulma (90e+3)

Nice: Eysseric (44e)


Les équipes:

FC Nantes : Dupé - Dubois, Djidji, Diego Carlos, Lima - Gillet, Rongier - Iloki (Kacaniklic, 61e), Thomasson (Harit, 80e), Nakoulma - Sala (Stepinski, 90e+2)

OGC Nice : Cardinale - Souquet, Dante (cap.), Le Marchand, Dalbert - Obbadi (Koziello, 90e+5), Seri - Ricardo, Belhanda, Eysseric - Balotelli (Le Bihan, 84e)


 

Les buts

 


28ème BUT de Seri pour Nice ! Seri remet les deux équipes à égalité d'une lourde frappe. Trouvé par Belhanda à l'entrée de la surface, le milieu azuréen ne tergiverse pas et décoche un tir puissant qui prend le chemin de la lucarne de Dupé. Tout est à refaire pour les Canaris.

 

22ème BUT de Sala pour Nantes ! Les Canaris sont récompensés. Dominateurs depuis le début de rencontre, les protégés de Conceiçao ouvrent la marque. Iloki hérite du cuir dans la surface niçoise et sert Sala au point de penalty. L'attaquant nantais reprend en première intention. Cardinale se détend, touche le cuir, mais ne peut que constater les dégâts. Le cuir est au fond des filets.

 

 


Résumé


Sans Wylan Cyprien ni Alassane Pléa, la mission de Nice s'annonçait compliquée ce samedi sur le terrain de Nantes. Elle l'a été. Face à des Canaris conquérants, les Aiglons ont eu beaucoup peiné pour déployer leur jeu habituel. En seconde période, ils ont même souvent été au bord de la rupture. Mais, au final, ils ont su préserver l'essentiel, à savoir le point du match nul. Un point qui pourrait couter cher lors du décompte final de la saison.



Le coup de gueule de Balotelli



Après la pause, les Niçois ont été dans l'incapacité à répondre à l'intensité imposée par les Nantais dans le jeu et n'ont donc fait que défendre. Certes, il y a eu une occasion de Dante (49e), passée juste au-dessus du cadre, mais c'est bien la seule que les visiteurs ont eu à se mettre sous la dent durant ce deuxième acte. À contrario, les assauts se sont multipliés sur les buts gardés par Yoan Cardinale. Ce dernier n'a pas eu à intervenir, mais il a tremblé sur plusieurs tentatives.



Nantes privé d'un pénalty



Celle d'abord de Nakoulma, qui a trouvé la transversale d'une reprise de l'arrière du crâne (55e). Le même Nakoulma armait ensuite un tir de 20 mètres, passé juste à côté du cadre. Puis, c'est Emiliano Sala (78e et 21e) qui a raté à deux reprises la balle de la victoire. L'Argentin a été moins adroit qu'en première période lorsqu'il a fallu convertir victorieusement un service d'Iloki (22e). D'un tir sans contrôle, il avait alors inscrit son 8e but de la saison.



L'équipe de Sergio Conceiçao a tout fait pour l'emporter. En vain. Elle n'a pas non plus été aidée par l'arbitre, qui a sifflé dans le mauvais sens après une faute d'Eysseric sur Nakoulma à la 93e minute. Mais, elle n'aurait pas eu à pousser autant s'il n'y avait pas eu la prouesse de Jean-Michael Seri à la 28e minute. Le milieu ivoirien avait égalisé d'une superbe frappe de l'extérieur de la surface, à un moment où son équipe était sérieusement chahutée. C'était l'une des rares éclaircies niçoises de la rencontre. Cela prouve qu'à défaut d'être flamboyante, cette formation sait toujours être réaliste.

 

Réactions

 

Lucien Favre:


«Vous avez été bousculés aujourd'hui, ce nul vous satisfait ?

C'est un bon point. C'était une rencontre très difficile, c'était attendu (face à) une équipe qui joue très bien, avec beaucoup d'engagement, beaucoup de rythme, qui a beaucoup de puissance devant, sur les côtés et dans l'axe... Ça percute beaucoup, ça prend la profondeur et ça joue très très vite, parfois à une touche... C'était très difficile, notamment au début. Et puis après on a mieux maîtrisé. On met un super but pour l'égalisation. On a bien géré. C'est toujours très délicat, avant la trêve internationale, il y a une petit déconcentration chez toutes les équipes, c'est toujours délicat. Mais on a pris un point et je pense que c'est un bon point.



Cette trêve va faire du bien à votre équipe ?



On ne va pas récupérer nos blessés (Pléa, Cyprien), donc à ce niveau-là, ça ne sert à pas grand chose. Ça sert peut-être au niveau régénération, c'est clair. La saison est longue, mais il faut qu'on continue à bien travailler, parce que c'est ce qui va compter jusqu'à la fin. On a encore huit matches. On va continuer à les prendre les uns après les autres. Ils sont tous difficiles, quelque soit l'adversaire.



*Malgré le pressing que Nantes vous a imposé, vous avez réussi à garder votre jeu à terre, c'est une satisfaction ?

Il faut continuer. On prend des risques. C'est vrai, on prend des gros risques. Si on loupe un contrôle, c'est le contre dans l'axe, c'est dangereux, mais je crois qu'il faut continuer à faire ça parce qu'on a plus de possession de balle et sur l'ensemble du match ça aide l'équipe. Après, ce qui nous manque, c'est un peu tranchant pour casser les lignes et éliminer. Mais dans l'ensemble c'est bien de continuer de jouer parce que le pressing est très intensif. Moi je pense que c'est très très bien pour le championnat de France d'avoir des équipes comme (Nantes) parce que ça y va et c'est bien pour les joueurs, parce qu'il y a du rythme».



Sergio Conceiçao (entraîneur de Nantes) :


«C'est un match difficile contre une équipe avec une qualité et une dynamique de jeu qui est difficile à contrarier. On était vraiment rigoureux. Ils ont fait un tir cadré, un but, ils sont très efficaces aujourd'hui, l'équipe de Nice. On a fait un grand match, on avait l'intensité, on avait du rythme, on savait bien ce qu'on avait à faire pour fragiliser l'adversaire. Aujourd'hui, avec le pénalty à la fin (refusé à Nakoulma, après une faute d'Eysseric) c'était ridicule. Je pense qu'il était loin l'arbitre. C'est dommage, ce sont deux points de perdus. On ira chercher les points dans d'autres matches avec cet esprit, cette mentalité, ce physique. Chaque joueur joue tous les moments du match comme si c'était le dernier moment, et ça c'est magnifique.»

 


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