Le match de ce soir a montré la puissance du PSG dans tous les domaines et on peut dire: malheureusement! De la vente d'écharpes avec le logo du PSG interdite à l'intérieur de l'enceinte, à la maitrise du jeu en seconde mi-temps, en passant par la maitrise du corps arbitral en première période. Que dire de ce PSG? Qu'ils sont bien loin des grands d’Europe. Ce qui marche sur la ligue française de Foot  ne marchera surement pas sur l'UEFA, malgré le manque d’honnêteté de cette dernière. Que dire de l'arbitrage? Sans être illogique, il a été tout de même bien bien clément pour les parisiens (notamment lors de plusieurs plongeons en 1ere MT). Cela fera-t-il progresser le foot français et par là même les parisiens? Nous en doutons! ISSA NISSA

 

 

 

Fiche technique

 

 

NICE - PSG : 0-3 (0-2).

Arbitre : M. Gautier puis M. Ben El Hadj.


Buts:

Paris : Cavani (35'). Ibrahimovic (44', 61' sp.)


Avertissements:

Paris : Matuidi (40'), Aurier (85').


Exclusion:

Nice : Hult (43').


Les équipes:

Nice : Cardinale - Hult, Le Marchand, Bodmer, Baysse, Genevois (Boscagli, 62') - Mendy, Seri, Koziello (Raheriharimanana, 82') - Ben Arfa, Germain (Benrahma, 77'). Entraîneur : Claude Puel.


PSG : Trapp - Aurier, Thiago Silva, Marquinhos, Kurzawa - Motta (Lavezzi, 76'), Stambouli, Matuidi (Rabiot, 58') - Cavani, Di Maria, Ibrahimovic (Lucas, 77'). Entraîneur : Laurent Blanc.

 

 

Les buts


 

61ème but d'Ibrahimovic pour le PSG ! Thiago Motta pour Di Maria qui donne immédiatement dans la course d'Ibrahimovic et l'attaquant vient ajuster une frappe rasante et croisée qui passe entre Cardinale et son poteau droit ! 0-3 pour Paris !


44ème But d'Ibrahimovic pour le PSG ! Le penalty est frappé côté gauche. Cardinale plonge du bon côté, mais il a le bras trop court pour stopper la balle. 0-2 pour Paris !


35ème But de Cavani pour le PSG ! Le relais entre Ibrahimovic et Matuidi. Le Suédois se retrouve au milieu de trois adversaires, dont Baysse et Bodmer, mais tout ce monde s'emmêle les pinceaux et laisse l'attaquant venir centrer au sol de la gauche pour Cavani qui est seul et qui marque au second poteau. Paris mène 0-1 !

 

 

Regardez la faute qui amène le rouge de Hult...On se demande comment on peut mettre un rouge... L'arbitre est-il objectif? Nous avons des doutes!

 

 


Résumé


 

Un doublé de Zlatan Ibrahimovic a éteint le Nice d'Hatem Ben Arfa, et le Paris SG a retrouvé son rythme infernal (3-0), vendredi en ouverture de la 17e journée de Ligue 1.


Le frêle nuage passé dans le ciel parisien à Angers (0-0) est déjà dissipé. Le champion d'automne a retrouvé sa hauteur habituelle, 16 points devant son plus proche poursuivant, Caen, qui reçoit Lille samedi (20h00).


Pour l'OGC Nice en revanche, le temps se couvre. La fringante deuxième attaque de L1, (30 buts), derrière celle du PSG, 40 buts, n'a plus marqué depuis trois matches.


Deux accélérations d'Ibra en neuf minutes ont mis KO le Gym. Il a offert le premier but à Edinson Cavani (35) et obtenu et transformé un penalty (44), aggravé d'un carton rouge pour Niklas Hult, coupable d'avoir légèrement bousculé le Suédois lors d'un duel dans la surface.


A la reprise, le capitaine parisien s'est en outre offert la tête du classement des canonniers (12 buts) d'une frappe en angle fermé (61).


Il bat du même coup le record de Mustapha Dahleb du nombre de buts marqués en championnat pour le PSG. Zlatan en est à 87 contre 85 pour l'ancien international algérien.


Dans sa politique de rotation, l'entraîneur parisien avait choisi Layvin Kurzawa, Benjamin Stambouli et Marquinhos plutôt que Maxwell, Adrien Rabiot et David Luiz. En attaque, Zlatan retrouvait pour le meilleur la place laissée à Lucas à Angers. Blaise Matuidi, incertain, était bien de la partie.


Claude Puel lui a perdu son pari. Le technicien niçois avait largement reposé ses titulaires (sept changements), dont Ben Arfa, à Lorient (0-0) pour préparer ce choc. Mais l'énergie n'a pas suffi, malgré le match plein de jus de HBA.


- Chevauchée de Ben Arfa -


Dans le but, Puel a choisi le jeune Yoan Cardinale (22 ans), après son match convaincant à Lorient, où Mouez Hassen était suspendu. Le nouveau produit de l'école niçoise (Leitizi, Lloris...) s'est distingué par son sang-froid, pour une relance osée entre deux Parisiens (8) et surtout une sortie décisive devant Zlatan Ibrahimovic (13). Il ne pouvait pas grand-chose sur la suite.


Dans un début de match plutôt rouge et noir, le but gardé par Kevin Trapp a pourtant plus chauffé sur les contre-attaques niçoises, systématiquement orchestrées par le héros local, Hatem Ben Arfa. Sur sa plus belle chevauchée, initiée par un flip-flap devant Benjamin Stambouli, il a frôlé la transversale (30).


Mais force est restée à la loi de Zlatan. Le Suédois a servi sa sixième passe décisive de la saison à Cavani, après un une-deux avec Blaise Matuidi où trois défenseurs niçois sur zone auraient dû empêcher le ballon de passer (35).


Le géant de Malmö a tué le suspens en obtenant son penalty pour avoir été retenu par Hult. Une faute qui a donné l'occasion à l'arbitre Antony Gauthier de distribuer son huitième carton rouge de la saison en neuf matches. Peu après la mi-temps, l'homme en noir a dû sortir, visiblement victime d'un claquage à une cuisse, remplacé par le quatrième arbitre, Hakim Ben El Hadj (49).


Le match s'est terminé en pente douce, le PSG manquant quelques occasions d’alourdir la gifle, par Ibrahimovic (51) ou Angel Di Maria (61). Le match insipide du N.7 argentin est la seule petite ombre au tableau d'un PSG parti pour battre les records: il en est à trois nuls et 14 victoires.AFP


 


Réactions:



Claude Puel :

Je l'ai un peu en travers de subir comme ça les faits de jeu, je ne sais pas si l'exclusion est méritée. J'ai de l'amertume pour mes joueurs, de la frustration. On a réussi un début de match intéressant, on a bien contrarié cette équipe, ils ont dû user de longs ballons, on a concédé peu de situations, mais avec trois situations cela a fait deux buts, dans cette fin de première mi-temps cauchemardesque. L'exclusion met un terme à ce match. Pour moi ce match ne compte pas, il ne peut pas être dans l'analyse, si on termine 3-0 à 11-11, il y a des enseignements à tirer, mais là, on va passer à autre chose. On va insister sur notre première mi-temps.


Valère Germain (au micro de beIN Sports) :

On a fait une belle première demi-heure jusqu’au premier but. Ils avaient la possession mais on a eu les situations jusqu’à ce qu’ils accélèrent. À la mi-temps on s’était dit qu’il fallait continuer de jouer mais face à Paris c’est compliqué. C’est un coup d’arrêt par rapport à notre série où on n’a pris qu’un point sur neuf. Il reste maintenant six points à prendre. On va essayer de les avoir pour être en bonne situation à Noël. » «C'était mission impossible


Romain Genevois:

C’est dur mais il n’y a pas grand-chose à dire. Ils étaient au-dessus. On pensait pouvoir être les premiers à les battre mais on n’avait pas les jambes. Face à ce PSG-là, c’était mission impossible, même si on s’est fait pendre sur leur première occasion.


Maxime Le Marchand:

L’expulsion nous casse les pattes. Bien sûr, il y avait une très nette supériorité en face mais j’aurais bien aimé nous voir à onze contre dix. On a su gagner des ballons et les ressortir, on aurait pu être plus nombreux sur quelques contres car on a quand même trouvé des décalages et Hatem a été dangereux. On doit bien préparer la suite car on a pris qu’un point en trois matches.

 

Laurent Blanc:

«Si j'avais quelque chose à retenir, c'est l'état d'esprit de l'équipe. Après le match nul peu glorieux face à une très bonne équipe d'Angers, on a remis les choses au point. On avait l'intention d'imposer notre jeu, ce qu'on avait pas su bien faire à Angers. C'était important de renouer avec la victoire et de renouer avec notre philosophie de jeu. On savait qu'on affrontait une équipe assez joueuse, je félicite Nice pour cela, après un fait de jeu a fait que c'est devenu difficile à dix contre onze pour Nice, le match a perdu de son intérêt. On commence un peu à piocher quand même parce qu'on a un calendrier de fou.» «Sur les dernières semaines, Zlatan pèse beaucoup.


Benjamin Stambouli (au micro de beIN Sports) :

On est tombé sur une équipe de Nice qui nous a bloqués. Il a fallu trouver les courses et les bonnes passes entre les lignes pour jouer. Le milieu niçois est bon et joueur et le coach nous a demandé de les bloquer et de les empêcher de jouer. Avec mon temps de jeu, je prends bien mes marques et mes coéquipiers m’aident beaucoup. Sur les dernières semaines, Zlatan pèse beaucoup sur le jeu. Ils posent beaucoup de problème aux défenseurs.



 

Revue presse

 

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