Jean-Pierre Rivère réagit aujourd'hui dans Nice Matin sur les incidents de samedi lors de la rencontre Nice Evian. Extraits: Quelles qu'en soient les raisons, c'est inacceptable. Cela s'est passé dans une zone où il y a beaucoup de familles avec des enfants. Vers la fin de la première mi-temps, nos services de sécurité viennent nous voir, Julien Fournier et moi même, pour nous demander d'évacuer la tribune suite à des mouvements de foule vers la présidentielle. Dans un premier temps, nous refusons, d'autant plus que l'on ne sentait pas un quelconque danger dans la tribune. Avec beaucoup d'insistance, ils nous demandent de descendre dans la zone de vestiaire pour rejoindre les représentants des forces de l'ordre et le sous- préfet, qui nous relatent la situation. 100 à 200 supporters ont déboulé sur le parvis vers la présidentielle provoquant une violente altercation mais contrôlée par nos stadiers et les forces de sécurité que je félicite pour leur intervention et leur professionnalisme. Par la suite, nous avons décidé de quitter le stade, portés par un sentiment de ras-l- bol mais absolument pas dans un rapport de force avec nos supporters. Les policiers nous ont accompagnés jusqu'à la sortie mais ensuite nous étions seuls...


J'ai lu ensuite que le club, nous nous serions servis de cet événement pour l'instrumentaliser (ndlr:les ultras). Nous sommes consternés que l'on puisse imaginer des choses pareilles. En ce moment, vous savez, nous avons d'autres préoccupations et nous serions heureux d'éviter de dépenser du temps et de l'énergie sur ces sujets, qui en plus, en terme d'image sont déplorables...


*Les Rivere, Fournier, démission, cela fait partie du jeu et des mécontents ont parfaitement le droit de l'exprimer. Démissionner ? Nous ne sommes pas des hommes à baisser les bras dans la difficulté. Mais faisons un petit retour en arrière. Mi juillet 2011, le club est exsangue financièrement : un déficit de 11 millions d'euros qu'il faut combler pour continuer d'exister, un recrutement à faire sous l'égide de l'entraîneur de l'époque, en cours et à finaliser. Je décide de mettre 12 millions d'euros et je précise qu'il ne s'agit pas d'une opération financière, juste de faire grandir le club. Dés notre arrivée, nous lançons la restructuration du club, en bousculant certaines habitudes et copinages. Seul l'intérêt du club nous guide et nous ne nous faisons pas que des amis. Nous décidons de partir sur un nouveau projet basé sur les jeunes. Claude Puel nous semble être l'entraîneur idéal.La 4ème place obtenue dans la foulée plus l'arrivée du nouveau stade à laisser penser que l'OGCN était devenu du jour au lendemain un club européen. Or ce n'est pas le cas aujourd'hui. Même si ça reste notre objectif.


Nous maintenons, concernant ces incidents, que l'ampleur donnée par notre quotidien local est disproportionnée