Les aiglons avaient fait le plus dur mais c'était sans compter un coup franc d'un autre monde de Grenier. Pas de chance! Les niçois auront réussi une belle saison même s'ils risquent d'occuper la place du "con" à la fin de cette saison... A moins que les verts et Rennes ne jouent le jeu lors de la dernière journée.

 

 

 

Fiche technique

 

Nice - Lyon : 1-1 (0-0).

Arbitre : M. Turpin.

 

Buts:

Nice : Cvitanich (47' s.p.).

Lyon : Grenier (76').

 

Avertissements: 

Nice : M. Traoré (38'), Kolodziejczak (45+1'), Civelli (65').

Lyon : Benzia (2'), Koné (52'), Grenier (59'), Gonalons (65').

 

Exclusion:

Lyon : Gonalons (73', 2e avertissement).

 

Les équipes:

Nice: Ospina - Puel, Civelli, Pejcinovic, Kolodziejczak - Bosetti (Pied 69'), Abriel, M. Traoré (Diaz 76'), Digard (cap), Bauthéac (Bahoken 88') - Cvitanich. Entraîneur : Claude Puel.

Lyon: Lopes - Réveillère, Bisevac, Koné, Dabo - Benzia (Lacazette 46'), Gonalons (cap), Gourcuff, Grenier, Malbranque (Lisandro 68') - B. Gomis (Ferri 80') Entraîneur : Rémi Garde.

 

Résumé

 

Lyon a conforté sa troisième place avec le nul décroché à Nice (1-1) dimanche après-midi au stade du Ray, en match décalé en raison des fortes pluies de samedi, pour le compte de la 37e journée de Ligue 1.

 

Lyon (3e, 64 pts) se rapproche de la Ligue des Champions, quittée cette saison pour la Ligue Europa, et recevra des Rennais démobilisés dimanche, alors que Saint-Etienne (4e, 62 pts) se déplacera à Lille (5e, 61 pts).

 

Malgré l'ouverture du score de Nice par son meilleur réalisateur, l'Argentin Dario Cvitanich sur penalty (47), l'OL répliquait par un bijou de coup franc de Clément Grenier (76).

 

Au cours d'une première période très fermée (1 seul tir cadré), les Lyonnais maîtrisaient le ballon et le cours du jeu avec leur expérience des grands rendez-vous à fort enjeu, même s'ils manquaient de vitesse sur les côtés pour troubler la défense azuréenne.

 

Les Gones mettaient d'entrée de l'impact physique, à l'image du jeune Benzia (18 ans) trop généreux dans le domaine et averti après 30 secondes pour une faute sur Bauthéac.

 

Fébriles comme souvent cette saison lorsque l'enjeu européen devenait une réalité, les Niçois revêtus de leur nouveau maillot, lâchaient trop vite les ballons.

 

Pourtant la première véritable opportunité était niçoise suite à une combinaison rapide Digard-Cvitanich au profit de Bosetti, démarqué au second poteau, qui ratait le ballon (16).

 

Gonalons exclu

 

Titularisé après le forfait de dernière minute du Néerlandais Bruins, le jeune Aiglon se rattrapait au retour des vestiaires en délivrant une passe à Cvitanich qui poussait le gardien à la faute.

 

Super Dario ne dédaignait pas la perche tendue en prenant à contre pied Lopes sur penalty (1-0, 47e) portant son total à 18 buts.

 

Déjà plus percutant et menaçant après la demi-heure de jeu, l'OL accentuait sa pression après l'ouverture du score du GYM, quitte à ne pas toujours contenir son emballement avec quatre cartons jaunes dans les 40 dernières minutes. Nice reculait et souffrait en fin de rencontre. Grégoire Puel enlevait le ballon in extremis des pieds de Bafetimbi Gomis puis Pied (72e), entré en jeu peu de temps avant.

 

Comme souvent dans ce genre de circonstances, Lyon, à dix après l'exclusion de Gonalons (2e carton jaune, 73) débloquait la situation sur un coup de pied arrêté avec une magnifique frappe des 30 m pleine lucarne de Grenier (1-1, 76).

 

Malgré l'énergique final niçois, les Lyonnais assuraient le point du nul qui les maintenaient sur le podium .

 

Pour Nice (5e avec 61 points), il faudrait un miracle compte tenu d'une différence de buts très inférieure à celle des autres candidats.

 

 

Réactions:

 

Claude Puel:

« Nous avons résisté durant l'entame face à une équipe qui a fait un gros match. Nous sommes restés costauds avant de nous procurer des occasions. Notre très bonne entame de deuxième période nous a permis de mettre Lyon sur le reculoir. Chaque équipe a eu ses périodes. C'était un vrai match de bon niveau, avec deux équipes de qualité. Ça s'est joué à peu de choses. Du coup franc venu d'ailleurs de Clément (Grenier) au duel de Dario... Encore une fois, je suis fier de mes joueurs. Mon groupe a été héroïque malgré toutes les absences. Luigi (Bruins) a été forfait de dernière minute (gastro, ndlr). Eric (Bauthéac) a été perturbé toute la semaine par des problèmes familiaux (son fils, 2 ans, hospitalisé, ndlr)... Malgré tout, nous avons sorti un match de qualité. Je suis déçu par le résultat, mais heureux que nous ayons donné une telle image et vécu une si belle fête avec nos supporteurs. L'Europe ? Nous n'avons plus notre destin en main mais il y a encore des choses jouables. On est toujours là. »

 

Didier Digard :

« Lorsque l'on fournit une telle prestation, que l'on mène au score, que l'on se retrouve en supériorité numérique... Difficile de ne pas partir avec les trois points. Cependant, nous avons tout donné. Si nous voulons espérer quelque chose, il va falloir gagner à Ajaccio. Nous nous intéresserons aux adversaires plus tard. J'ai apprécié la qualité de mes coéquipiers, leur état d'esprit... Nous avons prouvé que nous méritons notre classement.»

 

Jean-Michel Aulas (président de Lyon):

« Un pas de plus ! Il est toujours très difficile de jouer à Nice, surtout lorsque cet adversaire a ouvert la marque. Nous avons eu la malchance d'être réduits à dix. Et puis, il y a eu le coup de canon de Clément Grenier, le deuxième coup franc après celui de Montpellier. On s'apprête à vivre une belle semaine. Je pense que nous venons de nous qualifier pour la 17e année de suite en Coupe d'Europe. On peut regretter deux ou trois faiblesses dans le courant de la saison mais on peut également souligner que nous avons été costauds en déplacement. Jeudi, notre équipe féminine disputera la finale, dimanche prochain, nous convierons tous nos supporteurs à faire la fête à Gerland en espérant que ce soit une fête pour la Ligue des champions. Elle ne sera pas du niveau de celle organisée au Parc des Princes, nous n'avons pas les moyens du PSG. Mais on essaiera d'y mettre de l'espoir, de l'amitié et du coeur. Parfois le coeur peut remplacer l'argent. »

 

Rémi Garde (entraîneur de Lyon) :

« On est allé chercher ce nul à 10 contre 11. Le groupe a été très solidaire, il a puisé dans des ressources mentales importantes. Nice avait malmené beaucoup d'équipes ici et revenir au score en infériorité numérique n'est pas chose aisée. Le résultat me semble logique, les deux équipes ont eu des opportunités. Le but de Grenier ? 'Juninhesque', tout simplement. »

 

Revue de presse

 

Réduit à 10, Lyon a ramené un point très important de son déplacement à Nice grâce à un but exceptionnel de Clément Grenier (1-1). L’OL reste bien accroché à sa 3e place.

Grenier soulage Lyon