Julien Sablé :

«Mon sentiment ? Beaucoup de choses à la fois. On va évacuer cela entre nous. Vivement la fin du match de Lyon, qu'on puisse tirer un bilan de cette saison éprouvante, non conforme à nos espérances. Il faudra faire le job jusqu'au bout. Nous nous sommes montrés trop faibles dans le jeu et nous avons laissé trop d'espaces entre les lignes. Beaucoup espéraient faire la fête ce soir, c'est râpé. Malheureusement, nous allons devoir jouer ce match-couperet à Gerland. Mais si nous en sommes là, c'est que nous le méritons. Il faut voir si on est des hommes pour faire quelque chose à Gerland. J'espère qu'on va faire un match très costaud. Les matches que nous disputons là ne sont pas agréables, ce n'est même pas du Football mais il faut en passer par là pour aller chercher le maintien du club.»

 

René Marsiglia :

«On ne s'attendait pas à un tel début de rencontre avec un but contre notre camp. Evian-TG a joué sur la confiance et a eu les meilleures situations sur des coups de pied arrêtés. On a vu la différence entre nous et une formation totalement libérée jouant le jeu. Nous avons eu le mérite de revenir à la marque mais nous n'avons pas su être assez opportunistes pour inscrire le second but, celui de la libération. L'équipe a tenté avec ses armes du moment. Le dernier geste, le geste juste n'était pas là. L'heure était aux calculs dans le vestiaire. Même en prenant un point à Gerland, ce qui serait une performance, nous ne sommes pas sûrs de nous en sortir. On voulait absolument éviter le stress de la 38e journée.»

 

Pablo Correa (entraîneur d'Evian-Thonon) :

«Un bon point. C'est toujours intéressant de repartir avec quelque chose. Mais vu la physionomie de la rencontre et notre comportement, nous aurions pu l'emporter. J'ai bien aimé la disposition de mon équipe, elle est d'attaque et cela me va bien. Il faut apprendre à jouer la gagne partout et en toutes circonstances. Les victoires ne font pas avancer qu'au classement. L'équipe n'a jamais renoncé à aller de l'avant avec la volonté d'accrocher la neuvième place. Je n'aimerais pas qu'elle devienne calculatrice.»