Relégables il y a deux journées, les Aiglons sont désormais treizièmes. Rien n’est fait mais le moral est au beau fixe.

 

Obligés de s'imposer pour bonifier leur succès à Saint-Étienne (3-2, le 31 mars), les Niçois ont su faire le nécessaire. Ils n’en avaient jamais été capables jusqu’alors, butant régulièrement au moment de se donner un peu d’air. Les voilà treizièmes ce matin, leur meilleur classement de la saison même si les écarts sont infimes. « Rien n’est fait, disait René Marsiglia, l’entraîneur niçois. On sait qu’il faudra se battre jusqu’au bout avec cinq ou six équipes. Mais psychologiquement, c’est important. »

 

Au nombre des occasions, le succès des Aiglons ne se discute pas, même s’il leur a fallu une mi-temps pour trouver leurs marques et prendre la mesure de leurs adversaires. « On a eu des opportunités mais on a été un peu timides en première période, reprenait Marsiglia. L’ouverture du score nous a fait le plus grand bien et on a ensuite réussi à dérouler. » Mounier a inscrit son huitième but, le troisième en deux matches. C’est la première fois qu’il marque dans deux matches d’affilée. Civelli, lui, y est allé d’un nouveau but de la tête, son quatrième. « L’équipe m’a plu, disait encore Marsiglia. Elle a montré du caractère, de la solidarité, de la combativité et, à 2-0, on a géré. Ça fait plaisir de vivre une fin de match sans réelle inquiétude. »

 

Les 10 000 spectateurs du Ray ont apprécié et l’ont fait bruyamment savoir à leurs favoris après le coup de sifflet final. Pour eux, il ne fait guère de doute que cette quatrième victoire en sept matches marque un tournant. Les Aiglons l’espèrent.