Les aiglons prennent trois points mérités notamment grâce à une seconde période efficace. Le tournant du match restera l'expulsion de Bergessio pour un tacle dangereux à la 20ème minute mais cela n'enlève rien à la performance des niçois , notamment de Mounier et Ben Saada, qui a enfin retrouvé son niveau.

 

 

 

 

Fiche technique

 

A Nice (Stade du Ray): Nice bat Saint-Etienne 2 à 1 (0-1)

Spectateurs: 9.306

Arbitre: O. Thual


Buts:

Nice: Mounier (47), Ben Sâada (67)

Saint-Etienne: Payet (11 s.p.)

 

Avertissements:

Nice: Faé (40), K. Coulibaly (49)

Saint-Etienne: Ebondo (26), Bayal (42), Landrin (70), Matuidi (70), Payet (73)

 

Exclusion:

Saint-Etienne: Bergessio (23)

 

Les équipes:

Nice: Ospina - Clerc, Civelli, Pejcinovic, Gace - K. Coulibaly, Sablé (cap) (Ben Sâada 46, Cantareil 90+2) - Mouloungui, Faé, Mounier - Ljuboja (Ab. Traoré, 83) Entraîneur: Eric Roy

Saint-Etienne: Janot - Ebondo, Monsoreau, Bayal, Bocanegra - Landrin (cap), Matuidi (Ndaw, 90), Batlles (Saadi, 66) - Payet, Bergessio, Sako (Riviere, 59) Entraîneur: Christophe Galtier

 

 

Résumé

 

Les verts à l'arrêt par Sport24

 

Les Verts essuient leur deuxième revers de la saison, à Nice (2-1). Vite réduits à dix, les Stéphanois ont subi le réveil des Niçois, auteurs d’une belle seconde période.

 

Et deux de chute pour Saint-Etienne. Pourtant supérieurs en première période, les Verts doivent s’incliner à Nice mais pourront pester contre l’arbitrage. L’expulsion plutôt sévère de Bergessio, survenue assez tôt dans la partie suite à un tacle plus maladroit que méchant, a en effet changé la donne (23e). Car vite dans le coup, les Stéphanois et leur homme en forme Payet démarraient pied au plancher. Le Réunionnais était dans tous les bons coups. Passeur en or pour Bergessio à deux reprises (5e, 15e), c’est lui qui provoquait un penalty et le transformait avec sang froid (0-1, 12e). Mais la suite était ensuite plus compliqué pour les visiteurs. A dix, ils se procuraient tout de même quelques opportunités intéressantes dont un poteau trouvé par l’intenable Payet (36e). Mais un éclair de Mounier allait les assommer.

 

Reprenant de volée un ballon de Ljuboja, l’ancien Lyonnais remettait en effet les compteurs à zéro dès la reprise (1-1, 48e). Et entamait une très bonne période pour les locaux, très pressants dans le camp adverse. Perdant de plus en plus de ballons, les Stéphanois subissaient de plus en plus devant des Aiglons plus mobiles. Après une belle opportunité pour Mounier (67e), c’est Ben Saada qui délivrait l’OGCN en profitant d’une erreur de relance d’Ebondo pour ajuster Janot (2-1, 68e). Auteur d’une très bonne entrée, le Tunisien récompensait l’audace des Niçois. Atteint physiquement et moralement, Saint-Etienne ne répondait plus, Janot sauvant même la maison verte devant Ben Saada (82e) et Mouloungui (93e). Une défaite amère pour les Verts qui conservent tout de même la deuxième place de la Ligue 1.

 

 

Réactions

 

Christophe Galtier :

«Je n'ai pas revu les images mais je ne pense pas avoir besoin de les revoir. Ne m'amenez pas sur un terrain sur lequel... J'ai cru qu'ils avaient mangé des coquillages hier soir et qu'ils avaient été intoxiqués. Ils n'étaient pas en forme, cela arrive. Parfois ce sont des joueurs, parfois des entraîneurs, cette fois c'est le corps arbitral qui ne l'était pas. En dehors de l'expulsion, qui était un fait important, il y a aussi eu des cartons jaunes qui vont nous pénaliser puisque cela engendre des suspensions sur le match de Caen samedi ou en Coupe de la Ligue.»

 

Eric Roy (entraîneur de Nice) :

«Nous avons bien maîtrisé la seconde période, mais il faut mettre un bémol car nous étions en supériorité numérique. Même s'il a fallu recadrer les choses à la pause car nous n'avions pas su profiter de ce rapport des forces favorables en fin de première mi-temps. L'objectif était d'utiliser toute la largeur pour essouffler les Stéphanois. Nous avons eu la chance de marquer un but exceptionnel au retour des vestiaires. Cela fait plaisir pour Antho (Mounier) qui rentabilise son bon début de saison et ses énormes investissements dans le travail. Les joueurs avaient à coeur de rebondir après la défaite à domicile contre Rennes, un résultat que tous avaient trouvé injuste. Cette victoire fait du bien avant les déplacements consécutifs à Lens et à Auxerre. L'expulsion de Bergessio ? D'où je suis, elle peut paraître sévère, mais je pense que Payet commence à tomber avant que Pejcinovic ne le touche sur l'action à l'origine du but des Verts.»

 

Anthony Mounier (attaquant de Nice) :

«J'avais remarqué qu'Ebondo était aspiré dans l'axe, j'avais donc demandé des ballons au second poteau. J'ai tenté un geste que je travaille beaucoup à l'entraînement, moins en match. Mais, comme je me sens bien actuellement, j'ai risqué la volée du gauche. Les Stéphanois nous ont vite menés. L'expulsion de Bergessio nous a facilité la tache en seconde période. On savait que l'ASSE, auteur d'un très bon début de saison, serait compliquée, mais nous savions aussi que nous avons l'équipe pour faire quelque chose dans ce match. On avait déjà bien réagi à Paris après un coup de moins bien. C'est bon pour le moral.»

 

Chaouki Ben Saada :

 «Je suis sorti sur blessure. En fait je suis retombé violemment sur ma hanche gauche et cela m'a coupé le souffle. J'espère que cela n'est qu'un coup. Maintenant, je suis très heureux de rejouer, de voir que l'on compte sur moi et de marquer. J'espère que ce premier but de la saison sera le déclic. Je pense que le coach a gueulé à la pause. Moi, je m'échauffais sur le terrain avec la consigne d'aller dans les intervalles et de jouer. Lorsque le ballon s'est présenté, je n'ai pas vraiment réfléchi, j'ai frappé.»

 

Jérémie Janot (gardien de Saint-Étienne) :

«L'expulsion de Bergessio constitue le tournant de la rencontre. Elle nous a totalement désorganisés. Le coup d'éclat du petit Mounier nous achève. Il réalise le geste parfait. Le ballon rebondit sur le terrain mouillé alors que je suis obligé de bouger au premier poteau. On profite trop souvent des buts de Dimitri Payet pour ne pas accepter les gestes de classe des adversaires. Cette défaite est un coup d'arrêt au plan comptable uniquement.»

 

 

Revue de presse

 

Après avoir ouvert rapidement le score, les Verts, réduits à dix peu après ce premier but, concédent finalement leur première défaite depuis la 1ere journée. A dix contre onze, Saint-Etienne n'a tenu qu'une mi-temps.

Les verts n'ont pas résisté par Foot 365

 

Entre des Verts sur un petit nuage et des Niçois qui sont dans le ventre mou du classement, la partie s’annonçait particulièrement indécise.
Le match débutait sur les chapeaux de roues pour des Verts qui, grâce à un premier éclair de génie de Payet, lance parfaitement Bergessio. L’Argentin perd hélas son face à face devant Ospina en croisant trop sa frappe (4e).

Les verts craquent à Nice par le Progrès

 

Il l'avait dit, Christophe Galtier, et on prenait presque cela pour de la fausse modestie. «Le risque, c'est le relâchement. Penser que cela pourrait être plus facile contre Nice que contre l'OM. » De relâchement, Albin Ebondo en a cruellement fait preuve, à la 67e minute de ce Nice-Saint-Etienne, quand il ajusta une belle relance dans l'axe pour Chaouki Ben Saada. Le Tunisien n'en demandait pas tant, et mit aussitôt à profit ce don du ciel pour infliger aux Verts, du gauche, leur deuxième défaite de la saison. Invaincue depuis 8 journées, après avoir tenu la dragée haute à Rennes, Lyon ou Marseille, l'ASSE cédait ainsi au Stade du Ray, une antre qu'il est vrai, elle n'a jamais particulièrement aimée (une seule victoire en 20 ans).

Les verts à l'arrêt par L'Equipe

 

Invaincu depuis son premier match de la saison face au PSG, Saint-Etienne a subi dimanche à Nice sa deuxième défaite (1-2), lors de la 9e journée de Ligue 1. Réduits à dix après l'exclusion de Bergessio, les Verts ont craqué après la pause alors que Payet avait ouvert le score sur penalty. Ce faux pas permet à Rennes, tenu en échec à Lens (0-0), de prendre deux points d'avance en tête du championnat.

Sainté lâche du lest par sports.fr