Sur la sellette en raison des mauvais résultats de Nice, Didier Ollé-Nicolle s’est confié sur son avenir sur le banc azuréen.

 

Didier Ollé-Nicolle, pas facile vous en conviendrez, d’apprendre qu’on est sur la sellette par médias interposés…

 

C’est un petit peu particulier. Quand les journalistes vous l’apprennent et que les dirigeants ne vous ont rien dit avant, c’est ennuyeux. Mais bon, c’est comme ça. Chacun fonctionne comme il veut. Ça fait partie du jeu. Je suis très impatient d’avoir de meilleurs résultats. Les dirigeants sont là pour décider, moi pour entraîner. C’est ce que je ferai jusqu’au bout. C’est mon job.

 

La situation doit vous agacer, non ?

 

Ce n’est pas à moi de dire devant vous si c’est bien ou pas bien. Ne comptez pas sur moi pour ça. Je ne serai pas un bon client… ce n’est pas moi qui viendrai cracher dans la soupe. Il y a aussi le terrain et les résultats qui sont également décideurs de la vie d’un entraîneur. Je me dois de rester serein, costaud et très attentif à l’essentiel : le comportement de l’équipe.

 

Les spéculations autour de votre avenir ne doivent pas simplifier un quotidien sportif déjà bien compliqué…

 

Je ne vais pas dire que c’est facile. Il est plus aisé aujourd’hui d’être l’entraîneur de Bordeaux que celui de Nice. Mais les moments difficiles font partie de ce métier. Je comprends bien l’impatience environnante. Après de le vivre comme un ultimatum… je ne vais pas dire que ça fait plaisir. Mon objectif, aujourd’hui, est que les joueurs répondent au plan de jeu que l’on a mis en place et qu’ils soient dans les meilleures conditions psychologiques pour gagner ce match.